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La nouvelle histoire belge du SCAF

Les phases 1B et 2 du programme SCAF seront confiées à la France, l’Allemagne et l’Espagne. Mais rien n’est écrit pour la suite. Le rôle de la Belgique sera d’abord défini au niveau politique avant de retomber en pluie fine sur les industriels. © Frédéric Lert/Aerobuzz.fr

Le Président Macron l’a annoncé, les industriels devront se plier à cette décision : la Belgique rejoint le SCAF aux cotés de l’Allemagne, de la France et de l’Espagne. Peu importe les objections du patron de Dassault, les F-35 en commande outre-Quiévrain et le partenariat industriel de la Belgique avec Lockheed-Martin.

Le jour de l’inauguration du salon du Bourget, le président de la République a donc déclaré « Je suis heureux de pouvoir vous confirmer la rejointe prochaine par la Belgique du programme SCAF. Initialement comme observateur. »

La Belgique a pourtant choisi en octobre 2018 d’acheter des F-35 américains, de préférence au Rafale ou à l’Eurofighter. C’était quelques mois seulement après que la France et l’Allemagne, plus tard rejointes par l’Espagne, eurent officiellement...

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3 commentaires

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  • par Robert Le Borgne

    Soutient total à Eric Trappier !

    Répondre
  • par philippe.m.jarry

    Soyons un peu lucides… Lors du fameux contrat du siècle, auriez-vous choisi le F1-M53 (dont, je crois me souvenir, l’armée de l’air française ne voulait pas…) face au F-16 ? On n’était plus dans un combat F-104 contre Mirage III lorsque les deux concurrents étaient proches. Et aujourd’hui, comment l’industrie française qui produit 1,5 Rafale par mois, peut-être 2, peut-elle prétendre être forte à l’export ? Si la Belgique avait choisi le Rafale, combien d’avions auraient dû être prélevés en urgence dans les escadrons français ? Quand on veut être présents à l’Export, il faut produire massivement pour pouvoir servir des armées étrangères qui ne peuvent se suffire de 4 ou 5 avions par an… La faute à qui ? Pas à M. Macron, mais aux multiples gouvernements français successifs qui ont amoindri les capacités de production de l’industrie française d’armement, avec des LPM jamais respectées, des cadences de production qui en résultent étant ridicules (et pas seulement pour les matériels aériens: regardez l’aventure du char Leclerc face au millier de Léopard produits encore et encore! ) Quant aux transferts de technologies, ils font partie intégrantes des programmes en coopération: le SCAF comme le F-35. Et sans programmes en coopération, pas de production en masse… et pas de chances à l’export… La boucle est bouclée!

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  • Macron continue… à donner notre savoir faire et a aider à pirater nos secrets, la destruction de nos industries continue.

    Répondre

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