Un premier ravitailleur en vol KC-130J optimisé pour les hélicoptères entre en service sous les couleurs françaises.
Il s’agit du troisième C-130J reçu par la France et il sera mis en service, comme les deux C-130J-30 précédents, par l’escadron de transport ET 2/61 Franche Comté sur la base aérienne 123 d’Orléans-Bricy. En janvier 2018, l’arrivée du premier avion à Orléans avait fait l’objet d’une cérémonie en présence de la ministre et de nombreuses autorités.
Avec le troisième on est presque entré dans la routine, sauf que cet appareil est le premier dans la version KC-130J, équipé pour le ravitaillement en vol des hélicoptères. C’est un sérieux coup de pouce pour l’Armée de l’air et en particulier l’escadron d’hélicoptères 1/67 Pyrénées, dont les Caracal ont cette capacité.
L’entretien des qualifications des équipages et les engagements opérationnels obligeaient jusqu’à présent à jongler avec les capacités des armées de l’air voisines, Italie, Espagne et US Air Force en Europe. L’arrivée d’un deuxième KC-130J l’an prochain renforcera l’autonomie de France, mais dans les limites de cette dotation a minima de deux avions puisqu’il faudra jongler avec les indisponibilités, programmées ou non.
Frédéric Lert
Les hélicoptères Puma HC2 âgés d’un demi-siècle seront retirés du service en 2025. Ils seront… Read More
La tour de contrôle centrale de l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle est en travaux. Fin… Read More
Depuis plus de quatre décennies, le Pilatus PC-7 constitue la pièce maîtresse de la formation… Read More
On a rarement vu une compagnie aérienne aussi bien préparée à déposer le bilan que… Read More
Dans un roman, Jean Rousselot raconte à la première personne du singulier la carrière militaire… Read More
Textron Aviation a livré à l'armée de l'air péruvienne le premier de 2 Beechcraft King… Read More
View Comments
On achète des coucou des années 60 aux U.S. ? On aurait pu les louer en attendant la mise au point de la version A400M...
Pour répondre à un commentaire précédent, le $$$ ne vaut plus rien, c'est devenu de la monnaie de singe qui ne tient plus... que par l'armée et les lobbies U.S. ! Mais ça ne durera pas éternellement, malheureusement l'Europe est tellement faible et corrompue politiquement qu'elle sera probablement balayée avec d'ici peu... (Je ne le souhaite pas, bien évidemment)
Au final c'est la loi du plus fort qui prédomine, et si on se laisse saper et vampiriser par nos "amis" américains on n'aura donc que ce qu'on mérite !
Sachant que les chinois indiens et autres russes savent aussi très bien gérer leurs propres intérêts fut-ce au détriment des nôtres.
Et l'Europe ? Ouverture totale !
On est mal...!
@Palou, oui, en illustrant d'un proverbe local :
- "Quand on veut faire quelque chose on trouve un moyen, quand on ne le veut pas, on trouve une excuse".
La position de confort est rarement productive, face à l'évolution de la consommation, et davantage encore face aux grands enjeux sociétaux.
Le problème avec la France,c est qu'il manque souvent le sou pour faire le franc ou le cent pour faire l' euro.Erreur,ce n est pas la France mais l Europe.Airbus n est pas français mais européen. ETC,ETC,ETC!!!
Et si nous faisons payer des impôts aux entreprises américaines, Trump ne nous livrera pas les pièces de rechange ?
Celui sur la photo a vraiment l'air tout fripé !?
Il sort d'une chaine de montage, non d'un pressing :))
La France est vraiment fair-play !
Je le dis sans savoir si l'A400m ou d'autres machines made in Europe auraient répondu aux besoins du transport, mais quand même...
Je ne suis pas du tout isolationiste mais j'ai quelques difficultés à imaginer un Airbus avec le macaron de l'US Air !
Le prix, le calendrier certainement ont certainement prévalu.
Par contre une anecdote de l'histoire de l'Hercules nous ramène au sujet de la décarbonation et des campagnes de forages en antartique.
Deux C130 crashés et un troisième permettront de mener un forage profond dans la glace du DomeC par une équipe internationnale, au dela de l'ambiance "Guerre Froide" de l'époque.
Des Russes et des Etazuniens ont largement contribué par un apport matériel et petites mains, gantées de préférence, à Claude Lorius.
Malheureusement nous n'en n'avons pas encore fini avec les conséquences de ces découvertes, datant de 1974
Voila qui devrait vous éclairer un peu:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Eurocopter_UH-72_Lakota
Eurocoptère dont le siège était à Marignane (ce sont les français qui ont inventé les hélicoptères à turbine) a été intégré à Airbus que les américains sont en train de manger à la sauce Alstom (avec les mêmes méthodes et en s'aidant de leur 'justice' tout comme sous Macron ministre de l'économie qu ia entériné la vente.
Maintenant on a vendu lea technologie des turbines des centrales nucléraires, on ne l'a plus.
En conséquence si on veut construire un SNLE ou SMA on doit prealablement obtenir l'assentiment des U.S. pour qu'ils nous vendent à leur prix les turbines.$
De même pour les centrales nucléaires, alors que l'on maitrîsait l'intégralité de la fillière pour vendre une centrale clés en mais, maintenant nos clients peuvent dire "Et si les U.S.A décident de ne plus nous vendre les pièces pour la turbine" ?
A savoir que lorsque la france a mis son veto sur l'Irak les USA (pas si bête) qui fournissent les pièces consommables (qui partent à la mer) des catapultes du PA CDG on cessé de nous approvisionner.
Conséquence on est arrivé presque à court de pièves donc dans l'incapacité de lancer nos avions.. A méditer (ah, non, trop tard).
Je suis désolé, j'aime les USA, mais on se laisse trop bouffer par leur gouvernement, ça me désole..
Oui, l'excetion des voilures tournantes qui confirme la règle de la préférence constructeurs US aux US.
Les Ecureuils, Dauphins et autres variantes sont de longue date présentes outre atlantique... avec des moteurs Allison ou autres adaptations locales. Mais le montage (à minima) est réalisé "sur place".
Au fond : "les patrons, ces sont les US !".
Normal, à la fois de part leur état d'esprit, leur poids économique, le $ et leur approche pragmatique et efficace font qu'ils prennent l'ascendant.
Nous débattons, nous nous débattons avec des lourdeurs qui nous placent uniquement sur des marchés de long-terme.
Lorsque les responsables politiques auront fini de faire de l'Europe la raison de leur faiblesse intérieure, ils penserons à faire une entitité capable de se tourner vers l'extérieur des frontières.
Un jour peut-être, nous ne seront pas que des sous-traitants !