Après la rotation, le pilote accélère et affiche une assiette de plus de 47° pour monter à 2500ft, ce qui occasionne un facteur de charge qui atteint 3,7G. C’est une procédure de décollage normale. A la réduction d’assiette pour la mise en palier, le facteur de charge est cette fois proche de -0,6G. L’éjection du passage a lieu à cet instant. © BEA-E
L’affaire avait fait grand bruit, et pas seulement à la verticale de la BA 113 : un civil, embarqué en place arrière d’un Rafale B pour un vol de familiarisation, s’était retrouvé suspendu à son parachute quelques secondes seulement après le décollage. Par mesure de précaution, et devant la bizarrerie de l’affaire, une partie de la flotte de Rafale avait d’ailleurs été brièvement interdite de vol. Un an plus tard, le Bureau enquêtes accidents pour la sécurité de l’aéronautique d’état...
25 commentaires
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L’arrêt de la construction de l’A-380 marque que le choix du hub to hub était équivoque . Déjà en 1985 les ETOPS (temps de vol avec un moteur en panne était de 180 mn ) .Un B-767 d’American joignait déjà New- York à Lyon et retour . Le point à point retenu par Boeing s’est avéré préférable avec les gros biréacteurs plus économiques et une fiabilité satisfaisante des moteurs . Pourquoi les décideurs d’AIRBUS n’ont-ils pas repris la formule très réussie de la dualité A330/A340 qui a abouti à pérenniser la chaîne d’assemblage A330 . Un A380 raccourci avec des GE 90 distance franchissable diminuée et matériaux composites aurait pu concurrencer le B-777-800 . Heureusement les A-350 900 & 1000 ont repris en partie ce créneau .
Qu’est ce qui a amené un civil à être passager de cet avion ? Il y a des procédures qui n’ont pas été respectés !
Lorsque l’on connaît l’aptitude physique qu’il faut avoir pour voler dans un avion de chasse , je ne comprends toujours pas pourquoi on autorise un homme de 64 ans à faire un vol dans ce genre de machine ou le moindre changement de trajectoire engendre au moins 3 à 4 g . Il faut que l’organisme suive et ce n’est pas pour rien que les pilotes sont jeunes et font pas mal de sport , un vieillard de plus de 45 ans n’a pas sa place dans un chasseur .
Ces vols ont toujours existés depuis les premiers avions d’arme de pointe version biplace :LE MirageIIIB à Dijon ,les 2 premiers à ma connaissance ,Jacques Santi et
Christian Marin alias Tanguy et Laverdure ,là l’immersion avait duré plusieurs semaines
et l’Adjudant (tiens un sous-off.) Gonnet avait soigné son pax le grand escorgriffe ainsi que le pistard;
ensuite de nombreux ministres: Robert Galley , J.Chirac à St Dizier en Jaguar ….
la série des rencontres pilotes Matra (tiens déja ? ) – 2/2 cote d’or à l’occasion de courses auto organisées sur la BA102 :Pescarolo ,Beltoise ,Cevert ….
Série poursuivie sur la pointe de diamant à Orange et à Reims sur Mirage F1B.
Les journalistes régionaux ,en place AR d’un IIIB avec le Cdt Rey et un J du bien public. Puis la PAF qui se découvre une vocation :Kily ,son altesse S. ,Veronique ….. ,
Alain et Michel D. ,Hulot pas solide …
L’AA comme le reste éprouve le besoin de « communiquer » et c’est pas une grosse facture carburant finalement;
pour finir certains médaillés sportifs ont eu leur tour de manège :à Tours c’est Catherine Maunoury qui d’après l’article Aviasport alla cherché le gros taux de roulis
aux ailerons ;le comble aurait été d’offrir un back-seat à Renaud après son titre ! pensées .
Certes, mais tous les exemples cités étaient des vols « adaptés » comme un simple baptême de l’air d’aéroclub en quelque sorte.
Dans le cas présent le pauvre pax s’est trouvé à bord quasiment à son corps défendant et dans le cadre d’un vol opérationnel….
Ne connaissant rien au fonctionnement des sièges éjectables, je me pose une question:
Le pilote pilotant normalement son avion, pieds sur les palonniers, non prévenu de l’éjection surprise et si tout avait fonctionné normalement, n’aurait-il pas eu les jambes arrachées par le tableau de bord lors de l’éjection?
La perte d’un Rafale et la mort d’un pilote opérationnel, compte tenu des circonstances douteuses de ce vol, ça aurait fait très « cher » le baptême de l’air forcé d’un civil, non?
Les sièges sont équipés d’un rappel de jambes qui plaque automatiquement les jambes entre elles pour éviter l’écartèlement.
Il faut chercher dans les étages supérieurs de l’état-major de l’Armée de l’air, qui a autorisé ce vol.… en pensant bien que cela arrangerait sa promesse d’embauche au sein de la société de l’éjecté, une fois à la retraite. Ce n’est pas plus compliqué que ça – et beaucoup de décisions, dans d’autres domaines, s’expliquent malheureusement de façon analogue.
Ou pour être un peu moins dans le billard à 3 bandes, pour ne pas dire se terrer dans le complot permanent…
On peut imaginer plus simple : l’équipe (fournisseur et client) ont voulu faire un cadeau à un ingénieur apprécié, qui a fait sa carrière dans l’aéro militaire et qui va bientôt prendre sa retraite…
C’est pas possible de penser normal pour une fois ?
Même si cette aventure se termine bien, les protagonistes sont assez matures pour en tirer les conséquences.
J’imagine le retour du pilote, à la Jack Krine, l’écharpe au vent, le casque en cuir et lunettes cromwell, le sourire aux moustiques poser les roues, … en Rafale !
Une histoire taillée pour B. Chabbert, dans quelques années.
Je serais curieux de connaître l’avis du pilote du Rafale sur votre commentaire badin….. Pas sûr qu’il partage votre insouciance et votre légèreté !
Se sachant assis sur un pétard à retardement , sa préoccupation devait être tout autre …
Oh la la l’exemple du moustachu,l’écharpe au vent ,les cromwell sur le front n’est pas l’exemple à suivre chez les gens sérieux de l’aviation , mais plutôt une posture de bande dessinée et de bon client pour les médias.
Histoire digne de Tanguy et Laverdure! Et conforme a la réputation des pilotes d’être amateurs de blagues… Mais la ils ont quand même accumulés les écarts au règlement. heureusement grâce a la qualité des équipements et du personnel, ça finit bien mais il y a du avoir une sévère remontée de bretelles a la base!!
A noter que cette incident aura permis de mettre en évidence un défaut technique du système d’éjection suite a une modification technique mal pensée
Histoire a éviter mais tout de même digne des bars d’escadrille
C’est assez paradoxal de dire que « grâce à la qualité des équipements …… ça finit bien » et plus loin que l’histoire aura permis de mettre en évidence un défaut technique », non?
Heureusement, ça a permis d’économiser 70m d’€…… mais ça reste un coup de bol alimenté par une défaillance technique et la dextérité du pilote qui a pu en bénéficier!
Monsieur tout le monde ne peut pas voler sur un avion de Chasse!
Il faudra que l’Armée de L’Air finisse par comprendre!
C’est un environnement hostile, certainement pas fait pour pour des touristes!
Restons positifs : au moins ce fut une publicité de rêve pour Martin-Baker… (enfin SMBF)… ;-D !
A ce niveau de technologie ,cet amateurisme glace le sang. Mais bon ils ne sont pas les seuls…Y’a 5/6 semaines on te disait (les pontes médicaux et les politiques): « Bah les masques » et depuis 3 jours c’est « oh les masques »).
Va comprendre Charles!
Au delà de tous les commentaires et considérations plus ou moins justifiés le rapport du BEA est extrêmement intéressant en ce qu’il témoigne effectivement, d’une part, de la qualité des techniciens qui l’ont rédigé et de sa complétude, et d’autre part de la volonté de transparence -ce n’est pas coutume, loin s’en faut- de la Grande Muette.
Il est vrai aussi que l’enquête a été grandement facilitée par le fait que le CdB ait pu poser l’appareil intact grâce au dysfonctionnement d’une partie du système d’éjection.
Bof … c’était un geste sympa qui aurait dû passer inaperçu… et qui finit bien.
Au-delà du « y-avait qu’à » et des « fallait que », c’est l’éclatante démonstration du monde dans lequel nous entrons, où la surveillance s’insère partout, pour aller vers un milieu aseptisé, sans initiative, sans imagination, sans droit à l’erreur.
Le parapluie devient l’outil premier, où l’intelligence d’un virologue gaulois efficace est bafouée par un conseil des « sages » inutiles planqués derrière le règlement.
Heureusement que le passager n’est pas mort… t’es impôts auraient été bien employés…. un geste sympa! …. de ta part.
Des dérives comme celle-ci caractèrise une société en perdition… la Gendarmerie, l’ armée… devraient encore être les seuls remparts.
un passager civil de 64 ans en familisation…. bel euphémisme ! en conclusion un laissé-aller général…
gardez votre dissuasion nucléaire dans vos armoires… elle ne servira à rien, aucun responsable n’osera appuyer sur le bouton…
car l’ennemi… parmi nous… mais aussi notre laxisme.
??
Ah ! les vols de complaisances …Il n’est pas rare de connaître des accidents dans de telles situations .
Dans ma Carrière de Pilote d’essais d’Hélicoptère , j’ai perdu des camarades et leurs passagers accidentés lors de trois accidents différents.
Je m’étonne vraiment que l’on puisse aussi facilement monter en passager d’un tel avion de pointe, sans aucune connaissance du vol, sans aucune pratique et sans aucun briefing valable… Il n’y a qu’un qualificatif qui me vient à l’esprit : amateurisme navrant ! Et le contribuable ajoute : heureusement que le siège du pilote n’a pas fonctionné !
Pauvre gars qui n’avait rien demandé, et qui se trouve embarqué dans un truc quand même un peu violent… Comme quoi on veut des fois faire plaisir, mais il faut bien réfléchir avant : ça c’est la morale de l’histoire pour ses collègues. Bon, après, les effets de la routine quand on fait voler des Rafales…
On découvre à la lecture du rapport des erreurs de procédure, des erreurs de maintenances, des erreurs de communication.
Cela fait beaucoup.