La loi de programmation militaire prévoit la livraison des trois premiers systèmes Patroller (cinq appareils par système) au 61ème régiment d’artillerie de Chaumont d’ici 2025. © Safran
Depuis son crash en décembre 2019, le drone Patroller s’était fait discret. Safran annonce la fin d’une nouvelle session d’essais en vol réalisée en Finlande.
Le 6 décembre 2019, un drone Patroller s’est écrasé, près de la base aérienne d’Istres, lors d’un vol de réception. Cet accident a évidemment mis un coup d’arrêt provisoire aux essais en vol, du Système de Drones Tactiques Patroller (SDT). Safran Electronics & Defense (ex Sagem) s’est fait depuis discret jusqu’à ce communiqué de presse diffusé le 30 septembre 2021.
Il annonce qu’une campagne de vols d’essais industriels de six semaines d’affilées a été réalisée en Finlande, au cours de l’été 2021. Safran Robonic, filiale finlandaise de Safran Electronics & Defense, a permis de faciliter les opérations et l’obtention des autorisations de vol auprès de l’autorité civile finlandaise Traficom. « Cette campagne s’inscrit dans le cadre du programme SDT mené sous la maîtrise d’ouvrage de la Direction Générale de l’Armement (DGA) et s’est déroulée avec succès en présence de représentants de la DGA et de l’armée de Terre. » Avec 21 vols, totalisant 76 heures, « tous les objectifs ont été atteints », affirme Safran : vols d’endurance de 14 heures, altitude plafond, performance de ses équipements optronique et radar, leur exploitation simultanée et en temps réel, décollage et atterrissage automatiques, conduite de mission, discrétion sonore, facilité de mise en oeuvre et disponibilité.
Pour l’industriel, cette campagne finlandaise marque « une étape majeure vers la qualification industrielle du SDT Patroller ». Elle « a permis de démontrer la maturité, la qualité et les capacités opérationnelles du Patroller, équipé d’une boule optronique Euroflir410 et d’un radar de surveillance ».
Le SDT Patroller a pour vocation d’assurera les missions de renseignement au profit de l’armée de Terre en leur offrant une capacité de surveillance, d’acquisition, de reconnaissance et de renseignement inégalée jusqu’à présent pour les unités tactiques. « Ce système de longue endurance, grâce à ses différents capteurs embarqués, peut détecter, reconnaitre, identifier et localiser à longue distance, en toute discrétion, de jour comme de nuit, les menaces. », explique Safran qui précise que son SDT Patroller « est l’un des premiers systèmes de drones qui sera formellement certifié suivant la norme OTAN applicable à sa catégorie ».
La loi de programmation militaire prévoit la livraison des trois premiers systèmes Patroller (cinq appareils par système) au 61ème régiment d’artillerie de Chaumont d’ici 2025. L’Armée de terre souhaite par ailleurs disposer de 28 appareils d’ici 2030. Dérivé du motoplaneur allemand Stemme S15, le Patroller a été sélectionné en 2016 à l’issue d’une compétition houleuse qui l’avait opposé au Watchkeeper proposé par Thales.
Gil Roy
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Pourquoi en Finlande en particulièrement ?
Parce que le pays est faiblement peuplé et le relief, plus plat que la Belgique ?