Au salon Euronaval (Le Bourget, 23-26 octobre 2018), Florence Parly, ministre des Armées, a annoncé le lancement officiel de la phase d’étude du successeur du porte-avions Charles de Gaulle.
Alors que le Charles de Gaulle devrait repartir en mission opérationnelle avec l’ensemble de son groupe aéronaval, dès le premier trimestre 2019, après un chantier de plusieurs mois de remise à niveau, la France annonce le lancement officiel du programme de renouvellement de son unique porte-avions. L’annonce de la ministre, faite au salon Euronaval, donne le coup d’envoi d’une phase d’étude de 18 mois qui doit permettre d’établir un cahier des charges : « ce que nous voulons et comment nous le voulons pour notre futur porte-avions. », résume Florence Parly.
Il s’agit à ce niveau d’analyser les menaces que devra affronter le futur navire afin d’en « déduire les contraintes d’emploi, les besoins en termes de systèmes de combat et l’articulation nécessaire avec son escorte. » De là découleront ses caractéristiques « en fonction de ce que sera l’état de l’art technologique en 2030. » Le nouveau porte-avions devra notamment être en mesure d’accueillir le SCAF franco-allemand dans toutes ses capacités.
« Le mode de propulsion, nucléaire ou classique, sera examiné. Nous devrons prendre en compte, aussi, les ruptures technologiques à venir. Je pense, par exemple, à la révolution que représentent les catapultes électromagnétiques. » La ministre ouvre également la porte à une coopération internationale. « Des coopérations pour le navire lui-même, peut-être, mais aussi des coopérations pour permettre au porte-avions nouvelle génération d’accueillir des aéronefs de nos partenaires européens. Ce porte-avions pourra servir jusqu’aux dernières décennies du XXIe siècle, nous ne pouvons pas nous permettre de le concevoir avec un horizon étriqué. »
Florence Parly veut aussi que les industriels fassent preuve d’audace, dans le respect des délais et des couts. « Ne limitons ni notre horizon, ni notre imagination. Nous ne devons pas refaire à l’identique, mais chercher les capacités les plus ingénieuses, les plus utiles et les plus efficaces. Faisons de ce porte-avions, une véritable base avancée de notre marine, aiguillon de notre innovation. »
La phase d’études de 18 mois qui s’ouvre doit permettre de répondre à toutes ces questions, mais aussi de déterminer « le nombre d’unités dont la France et l’Europe auront besoin à terme. », a déclaré la ministre française des armées.
Gil Roy
© Vincent / Aerobuzz.fr Les dimanches passant, vous pensiez peut-être que vous échapperiez à un… Read More
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marine nationale en effet la France a besoin d un second porte avion plus grand large puissant et éfficace depuis longtemps le pays à toujour ue deux pa Foch Clémenceau il serait temps que le futur pa soit mis en chantier et accelerer la construrction des sna type barracuda
A l'heure d'ITAR, quand les Belges quittent Cazaux alors que Trump veut se désengager de l'OTAN et où nous n'avons pas été capables de concevoir un successeur à l'Alphajet, un optimiste utopique pourrait-il détecter, dans cette étude qui s'annonce, une occasion de créer un embryon de Défense européenne ?
Avec plusieurs porte-avions équipés de SCARF ?
et surtout, il faudra choisir une cale qui permette une longueur suffisante ....
C'est l'arbre qui cache la forêt, quand on sait l'état de délabrement de notre Armée.
Dommage que les Belges aient déjà choisi le F35. Si le parti nationaliste flamand n'était pas aux commandes , il aurait pu en être autrement.
Au doigt mouillé, (ou dans le pot de confiture)
Bexit, dissolution de l'EU, nucléarisation des US, le doigt sur le bouton de la déconfiture, Cambridge Analytica...
Pardon, pardon, j'ai peut-être dit des gros mots ?!
Espérons qu’ils feront pas à nouveau la connerie de faire un exemplaire unique. Un second PA coûte 15% du prix du premier, le gros de la dépense c’est la conception, pas la construction.