A l’occasion du salon SOFINS consacré aux Forces Spéciales, Airbus Helicopters expose une maquette taille réelle d’un hélicoptère NH90 porteur de nombreuses évolutions en cabine. Faites votre marché…
La plupart des équipements ainsi présentés ne sont pour l’instant que des idées ou des projets. Aux armées et aux forces spéciales de faire leur marché. C’est de l’intérêt formalisé par tel ou tel client que dépendra la concrétisation des idées mises en avant. A commencer par la perche de ravitaillement en vol, présentée publiquement pour la première fois : à ce jour aucune nation utilisatrice du NH90 n’a demandé cette capacité et aucune étude poussée n’y a été consacrée.
Il s’agit simplement d’une très jolie maquette au service d’une belle idée…
Idem pour le bras d’emport capable de prendre deux charges simultanément : il ne s’agit que d’un développement potentiel. Toujours sur le côté droit de l’appareil est montrée une potence double repliable en cabine, dont l’emploi est conjugué à celui d’un marche pied également repliable.
En vol de croisière, le marche-pied est replié contre le fuselage et les potences réintégrées en cabine, ce qui autorise la fermeture des portes. D’autres cordes lisses accrochées cette fois à un CRED (Central Rappeling and Extraction Device) symbolisent une capacité supplémentaire de rappel. Elles sont fixées à une armature qui peut également être utilisée pour l’installation de sièges supplémentaires installés dos à dos, face aux portes.
Une trappe installée dans le plancher, à la mode de la famille Puma/Super Puma, permettrait l’utilisation d’une nacelle d’extraction rapide, comme sur le Caracal. A l’arrière de la cabine, une fenêtre élargie (70 x 90cm sur la maquette) permettrait l’installation des armes d’appui qui sont aujourd’hui placées dans l’ouverture des portes et gênent la montée et la descente. L’installation en arrière serait innovante, mais la présence d’éléments de structure pourrait rendre très compliqué l’élargissement des ouvertures à cet endroit. Affaire à suivre !
On remarque enfin la présence de deux portes battantes fixées à l’arrière de la soute, en lieu et place de la rampe, permettant l’emploi d’une potence tout à l’arrière de l’hélicoptère. A condition que le déplacement du centre de gravité l’autorise. Tout est possible, tout est réalisable. Il suffit d’avoir les moyens.
Frédéric Lert
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La structure en carbone sera probablement un handicap pour toutes ces modifs, hélas.
On peut comparer avec ce qui se fait couramment en Afrique sur l'excellent Mi17, du bricolage de sociétés militaires privées bien souvent, mais qui marche (et qui n'a pas besoin d'années de réunions et de validations...)
Pas surpris