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Deux Falcon, mais pas de Rafale sur l’exposition statique du salon aéronautique de Singapour qui s’est achevé, dimanche après-midi, par un grand show aérien où le F15SG qui équipe les forces aériennes singapouriennes a été chaleureusement applaudi. Dassault n’est pas moins à la manoeuvre pour autant…
Les explications vaseuses du ministre suisse des transports à propos du choix récent, par la confédération helvétique, du Gripen au détriment du Rafale et du Typhoon sont parvenues jusqu’à Singapour où s’est déroulé la semaine dernière le plus grand salon de l’armement de la zone Asie-Pacifique. Sans pour autant enflammer les conversations… Exception faite d’Airbus Military avec son A330MRTT et de Thales avec ses équipements, les européens (de l’ouest du continent) ont brillé par leur absence. Ils ont laissé le champ libre aux américains et aux russes. Pourtant, c’est assurément, avec un nouveau statut, que le Rafale aurait pu être présenté, cette année, au salon de Singapour.
Fort de la décision de l’Inde d’ouvrir des négociations exclusives avec Dassault pour l’achat de 126 exemplaires, l’avion de combat français que présente Dassault n’est plus un chasseur invendable à l’export, mais un challenger devant lequel s’ouvre de nouvelles perspectives commerciales. Le constructeur français ne pavoise pas pour autant. Il sait que le chemin est encore long jusqu’à la signature du contrat avec l’Inde et qu’outre les obstacles à surmonter, il y aura aussi les contre-attaques des concurrents malheureux qui n’ont pas encore dit leur dernier mot. Le souvenir du récent salon de Dubaï est gravé à jamais dans la mémoire des français.
A Dubaï, en novembre 2011, au premier jour du salon aéronautique, les Emirats arabes unis ont annoncé qu’ils avaient demandé à Eurofighter de leur faire une proposition. Cela faisait pourtant plusieurs années que cet état du Golfe était en négociation exclusive avec Dassault pour la fourniture de 60 Rafale. D’où la réserve prudente actuelle des équipes du constructeur français. Elles sont d’autant plus sur la défensive, qu’à peine la décision de l’Inde rendue publique, fin janvier 2012, le premier ministre britannique montait au créneau pour demander à l’Inde de reconsidérer sa position et il allait même jusqu’à prendre la tête d’une délégation en Inde.
Pendant ce temps, la France et l’Inde entrent dans la délicate phase des compensations, et Dassault est bien décidé à regagner du terrain là où des négociations sont ouvertes, c’est-à-dire au Brésil. La donne a changé. Face au FA-18 Super Hornet de Boeing et au Gripen NG de Saab, le Rafale n’est plus l’éternel looser. Tout redevient possible et en particulier la signature d’un contrat portant sur 36 appareils avec le Brésil. Et pourquoi pas la Suisse ?
Gil Roy
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Le Rafale gonflé à bloc
Je m'excuse.Hier j'ai écouté sur l'achat des Rafales par la radio. C'était Carnaval.
La nouvelle n'a pas été confimée. Mais ici nous disons que " là, où il y a de la fumée il y a du feu".
Le Rafale gonflé à bloc
Le Brésil vient d'acheter le RAFALE. Il n'est pas bonmarché, mais comme tout le français, il est le plus chic!
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