Bien loin de la mise en oeuvre de raids massifs et complexes, symboliques de la sophistication des opérations aériennes conduites par l’OTAN, « Ramstein 1v1 » remet au goût du jour le combat aérien solitaire. © USAF
Au cours de l’exercice « Ramstein 1v1 », l’OTAN a mobilisé plusieurs dizaines de chasseurs de différents pays dans des entrainements air-air organisés dans le mode « un contre un ». Un renouveau pour les forces aériennes occidentales.
La possibilité du combat rapproché, dogfight en anglais, refait de temps à autre surface dans les états-majors. On a beau dire que la portée des missiles modernes, leur manœuvrabilité terminale et les probabilités de coup au but ringardisent ce type de combat, qui serait prêt à jouer sa tête en affirmant que le dogfight est définitivement mort ?
Pour preuve, l’exercice très court (une journée seulement) organisé récemment par l’OTAN à Ramstein (Allemande). Sous la houlette de l’US Air force, l’exercice a opposé une quarantaine de pilotes d’une dizaine de nations dans des combats un contre un. Américains, Britanniques, Norvégiens, Belges, Danois, Finlandais, Allemands et Français se sont donc retrouvés face à face dans le ciel allemand pour échanger des horions virtuels.
Le combat aérien un contre un est un match de boxe dans lequel les capacités de l’avion ne sont rien sans le savoir-faire du pilote, sa pugnacité et sa résistance physique. On en sort épuisé et si possible vivant. C’est un scénario que chacun essaie d’éviter, le mieux étant de shooter son adversaire à 50 kilomètres, ou, au pire, de se présenter contre lui dans un engagement à deux contre un. Deux contre un, c’est la quasi-certitude pour le pilote isolé de se faire couper les ailes par une paire de ciseaux bien affutés. Le combat n’est pas une affaire de bons sentiments et la seule exigence est de gagner pour vivre un jour de plus.
Bien entendu, les entrainements en 1 contre 1 se pratiquent déjà au sein des forces aériennes. Mais le travail entre soi, avec des avions offrant des performances égales, par des équipages sortant du même moule, n’a pas la même saveur qu’une confrontation entre pilotes de nations différentes, aux capacités moins connues. C’est ce que l’on appelle DACT (Dissimilar Air Combat Training) et c’est ce sur quoi l’OTAN a voulu mettre l’accent avec cet exercice.
Typhoon britannique contre F-35 américain, Rafale français contre F/A-18 finlandais, les pilotes sont donc partis dans le ciel face à un adversaire dont il ont découvert la vraie valeur au moment du croisement et de l’engagement du combat. L’OTAN prévoit plusieurs autres exercices axés sur le thème du combat rapproché dans les mois à venir.
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Et? Une possible suite, SVP...