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Le SCAF toujours en vol à vue entre Paris et Berlin

Derrière les bras de fer politiques, les opérationnels de France, d’Allemagne et d’Espagne travaillent également à faire converger leurs besoins pour le futur Next Génération Fighter. Les marchandages ne font que commencer… © Dassault Aviation

Après avoir navigué entre Paris et Londres, le projet SCAF (Système de combat aérien du futur) a pris depuis bientôt quatre ans un cap à l’est. Mais le vol reste confronté à de sérieuses turbulences. Les passagers ont été priés d’attacher leurs ceintures et un déroutement reste toujours possible…

L’a-t-on déjà oublié ? Le SCAF devait être initialement un projet franco-britannique avec en première ligne Dassault Aviation et BAE Systems. La coopération entre les deux industriels ne s’annonçait pas simple et n’alla finalement pas très loin en raison, officiellement, de difficultés budgétaires côté britannique et du Brexit.

Un changement de cap à 180° en 2017 ordonné par le président Emmanuel Macron, fraichement élu, fit du SCAF un projet franco-allemand. On est entré depuis dans le dur de la coopération entre...

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42 commentaires

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  • par François JOST

    Confirmation aujourd’hui. Une porte-parole de la défense allemande a déclaré à Reuters qu’un accord sur le partage de la propriété intellectuelle n’avait pas encore été trouvé.
    Les trois parties doivent s’entendre pour le moi de juin, afin que la commission de défense du Bundestag, le parlement allemand, puisse avaliser le projet durant l’été, avant les élections du moi de septembre.

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  • par Pilotaillon, recrue deuxième classe

    Certains parlent d’éléphants blancs et d’autres de suprématie… mais il y a la réalité de terrain.
    En définitive « c’est au pied du mur que l’on juge le maçon », et là (https://www.youtube.com/watch?v=11QlVfGbQ9o&t=73s) manifestement le concepteur avait du boire de la vodka car l’engin a décidé d’adopter un comportement artistique !
    La pirouette, une des spécialités Russe sur la glace, et maintenant dans les gesticulations pour revenir à la Guerre Froide… V’la Dimir qui refait des siennes, diraient certains commentateurs pensant que E Macron en fait autant.
    En tous cas le navire cherche à prendre du champ, au cas où l’engin aient été (en secret) doté de capacités sous marines… Et « sous Marine » ce ne serait jamais arrivé, mais c’est un autre sujet, que je laisse aux imaginatifs, amateurs de Blonderies pas très catholiques.
    Et dire que pendant ce temps en France si romantique, nos avions militaires de la PAF tracent des cœurs dans le ciel : étonnantes diversités de cultures.

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  • Ludivine Dedonder, la ministre belge de la défense, a déclaré que son pays était prêt à participer à un programme européen d’avions de chasse de 6ème génération, tel que le TEMPEST et le SCAF.
    Une précision à ce sujet est attendue pour la fin du moi de mai 2O21, dans le rapport sur l’actualisation de la vision stratégique de la défense.
    (Son prédécesseur, Mr Reynders, affirmait en 2019, que suite au « rabais » accordé par LM, pour la vente des F35, la Belgique était en mesure d’investir 369 millions d’euros, dans une participation au projet SCAF, et que des contacts à cet effet auraient déjà été pris.)

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  • Une bonne nouvelle concernant le dossier SCAF
    Accord trouvé pour le moteur, entre SAFRAN, MTU et l’espagnol ITP.
    Répartition du projet à trois parts égales, mais c’est Safran qui aura la responsabilité de l’ensemble de l’étude et du montage du réacteur.
    Celui-ci sera développé sur la base du M88 du Rafale, et non pas à partir du moteur de l’Eurofighter comme le revendiquait ITP.

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  • Svp chers amis, relisons les interventions : nous sommes les meilleurs en France, les entreprises, les savoirs, les initiatives, la population, tellement meilleurs que nos partenaires envient l’ensemble de notre patrimoine !
    Bravo, sincèrement bravo !
    Le citoyen se sent également tellement sûr de lui qu’il défie les politiques, les faits (en intégrant les fakes ou improvisations d’experts autoproclamés…), l’avenir en mettant en cause toute innovation qui pointe son nez, mais surtout il paie trop, trop d’impôts (sous forme de subventions) ne gagne pas assez car les écolos suppriment les subventions directes…
    Quel tableau, soit de vainqueurs universels, soit de génies à l’œuvre qu’il ne faut pas déranger, car tout ce qu’ils touchent, est parfait, ne mérite aucune critique.
    Nous sommes dans le cercle de l’Excellence incarnée.
    Alors évidemment, que ceux qui observent d’outre Alpes ou Rhin aillent regarder ailleurs, ils ne font pas le poids.
    Nous pouvons continuer à penser au Général De Gaulle et adieu aux visionnaires fondateurs de l’Europe Allemand Konrad Adenauer, Luxembourgeois Joseph Bech, Néerlandais Johan Willem Beyen, de l’Italien Alcide De Gasperi, Français Jean Monnet et Robert Schuman et Belge Paul-Henri Spaak.
    Oui revenons à la pensée de l’après guerre, c’est évidemment plus raisonnable !

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  • Un autre éléphant blanc en vue bien subventionné comme le Tornado, l’Eurofighter, l’A340-500/600, l’A380, le CSeries,…

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    • par Jean Paul Delevoye

      Oui et l’A300, l’A310, l’A320, l’A330, ce sont bien des éléphants subvenionnés, et qui ont rapporté énormément plus que ce qu’ils ont coûté. Sinon on achète tout aux ricains et on vit de quoi?

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    • Mais pourquoi le Rafale se vend t’il si mal…..?
      Parce que Dassault en accord avec les militaires français et les politiques, refuse de le rendre compatible avec les armes nucléaires américaine stockée en Europe occidental et c’est valable pour TOUS les Rafales vendus et à vendre.

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      • Vous ne croyez pas que cela puise être l’inverse ? que les Américains ne fassent rien pour rendre possible cette compatibilité, apparemment si importante pour quelques pays de l’OTAN (quel plaisir aussi de se dire qu’on a soi-même du Nuc’, même si c’est dans une zone excentrée de la base, gardée par des sentinelles américaines…) et après dans ces mêmes pays, on croit que chez nous en France, c’est pareil (et on voulait me l’expliquer à moi, qui ait passé des nuits sous hangarette à regarder l’arme … et le gendarme !)
        Sinon, que des Rafales à destination du sous-continent indien ou du Moyen-Orient n’aient pas cette compatibilité, cela vous gêne ?
        Et cela semble vous contrarier que « Dassault en accord avec les militaires français et les politiques refuse » …. finalement, cela fait pas mal de gens bien sérieux qui ont le même avis, non ? ils savent peut-être ce qu’ils font ?

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      • Cher Stormy,

        Vous avez raison, continuer à refuser de les rendre compatibles et Dassault ne vendra pour finir que des carlingues vide, la finition, ce faisant, a l’étranger.

        Et le SCAF se fera sans Dassault et ces immenses compétences et Safran suivra le même chemin que l’isolationnisme français de Mme le Pen.

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      • Clopinette, tu es bien mal informé pour asséner de pareils contre-sens. On dirait un journaliste du Monde.
        Ton commentaire est à l’image de ton pseudo.

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      • Cher patex

        Ton pseudo, une colle inutile et de piètre qualité.

        À quand la prochaine vente de Rafale en Europe mis a par la cession d’avion d’occasion à la Grèce qui achètera encore une fois Américain parce que l’avion français est incapable de mission nucléaire et ce sera la même chose pour un éventuel lot pour l’Inde.

        Sans oublier que le radar installé sera dégradé par rapport au système franco-français et l’impossibilité d’utiliser d’autres armes autres que celles imposée par la France, la Belgique a payé l’installation de système de protection FRANÇAIS sur ces F-16 sans que le fabricant et l’État US face opposition.

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      • Clopinette, arrêtez de vous enfoncer, vous devenez lassant. Les pays de l’OTAN bénéficiant du partage nucléaire US sont l’Allemagne, la Belgique, les Pays-bas, l’Italie et la Turquie. La Grèce n’y a jamais figuré – donc pourquoi auraient-ils besoin d’une capacité nucléaire pour la B61 qu’ils n’ont pas ? (arme gravitationnelle, même pas un missile comme notre ASMP, soit dit en passant) et quant à l’Inde, vous ne vous imaginez quand même pas qu’ils ont des bombes nucléaires américaines ? vous mélangez tout…

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  • Les allemands sont a des annees lumiere des francais en matiere de competence aeronautique. S’ils se lancent tete baissee dans un projet dont la viabilite economique est plus que douteuse, c’est qu’ils ont pour but de piller le savoir faire francais. A part dilluer le fiasco economique, les entreprises comme Thales, Safran ou Dassault ont tout a perdre. Mettre un politique dans le cockpit, c’est le crash assure, les exemples ne manquent pas.

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    • Demander donc a nos militaires ce qu’il pense des chars made in Germany ou des armes légères que même vos militaires en seront doté, ou de la qualité des système embarqué sur les avions de chasse produit en Allemagne, le seul problème avec les Allemands et le SCAF est qu’ils sont contre l’emport d’arme nucléaire avec des parties d’avion construit chez eux, c’est pourquoi la France exige d’avoir la maîtrise d’œuvre de ce projet.

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  • par L’Hermitte Michel

    Il faut certainement faire passer l’intérêt européen avant notre intérêt français. Si nous voulions jouer tout seul, à la fin les allemands joueraient aussi tout seul dans bien d’autres domaines. La question à se poser est : est-il globalement plus bénéfique pour la France de jouer collectif dans le cadre de l’U.E plutôt que de jouer perso. A mon avis le collectif donne un gros ‘’ solde créditeur’’ quantitativement et qualitativement et il est donc bénéfique pour la France.
    Le Royaume Uni a décidé de jouer tout seul en comptant certainement bcp trop sur le soutient américain, ce même soutient qu’il n’aura pas plus qu’avant. Et soi disant développer les échanges au sein du Commonwealth lesquels avant le Brexit se faisaient très bien. Donc pour le Royaume Uni le Brexit va montrer un solde débiteur pratiquement dans tous les domaines. Le Brexit est le fait du populisme qui a conduit à cette situation désastreuse pour le Royaume Uni qui le sait parfaitement mais qui ne l’admettra jamais par fierté nationale ce qui est compréhensible.

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    • On peut savoir à quelle situation désastreuse vous faites référence ?

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    • Merci, mais pas trop d accord avec vous. Les Anglais auront leur figther news générations et leurs drones swarms du programme Tempest surement avant le SCAF et l Eurodrone ! Pourquoi? Ils auront les appuis US et Australiens et ne l oublions pas meme si nos décideurs les regardent de hauts, ils travaillent en tres forte « symbiose » avec un groupe Aéro tres performant qui plus est Européen , Léonardo ! Je trouve cela pas mal !
      Quand dite vous , tous ?

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      • J’en pense que les anglais font pas les malins. Ils n’ont plus d’industrie aéronautique autonome. Ils ne savent plus faire d’avion ! Ils savent construire ou développer des morceaux d’avions, mais plus des avions complets compétitifs. Les derniers avions qu’ils ont fait entièrement de manière autonome n’ont pas été des succès et ça remonte à loin. Le dernier qui a marché ? Le Tornado ?
        Ils font toutes les ailes pour Airbus par exemple, mais coté militaire ils n’ont plus rien si ce n’est des morceaux de Typhoon.
        Citez moi un avion « anglais » récent ?
        Heureusement, ils ont encore Rolls-Royce coté moteurs.
        Ils sont depuis la deuxième guerre mondiale à la botte des USA. Si il faut choisir, ils choisissent USA. La preuve avec le Brexit.
        Léonardo, pour moi, « d’image », est plutôt un groupe d’origine Italienne.

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    • « Il faut certainement faire passer l’intérêt européen avant notre intérêt français. »
      eh bien avec des affirmations pareilles, ne vous étonnez pas de susciter l’antipathie ! Je reconnais être tristement banal et démodé, en un mot vieux réactionnaire, en ce sens que l’intérêt de mon pays et donc de ses citoyens, passe avant celui des autres.

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    • Bonjour, j’habite au Royaume Uni et je peux vous affirmer que le désastre dont vous parlez est loin d’être réel, et très amplifié par les médias français qui s’en donnent à cœur joie.

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  • Tout à fait d’accord avec les analyses précédentes. Dans cette affaire (ainsi que dans d’autres, comme le MGCS) les allemands pratiquent la tactique de l’étouffement et de la dilution des intérêts français, pas à pas. Sans même beaucoup s’en cacher d’ailleurs. Ce qui n’est ni très amical, ni très « esprit européen » d’ailleurs, ni fondamentalement, si intelligent. Cela fait plus Bismarck qu’Adenauer, et nous faisons du Giscard d’Estaing alors qu’il nous faudrait faire du De Gaulle…. Pour le SCAF, on nous raconte que le coût serait trop élevé en y allant seul, mais si on regarde l’Eurofighter vs le Rafale, le Rafale a été vendu à ce jour à 4 pays à l’export vs 5 à l’Eurofighter (hors les pays participants au programme, bien sûr). La France ayant seule le bénéfice des exports vs un partage à 4 pays pour l’Eurofighter, comment dire que le retour sur investissement et plus mauvais en y allant seul? De plus, il me semble que les prospects du Rafale dans les années qui viennent sont meilleurs que ceux de l’Eurofighter, donc le bilan final pourrait se creuser en faveur du produit made in France… Quels sont les chiffres ou prévisions qui appuient cette idée de l’impossibilité de financer seul ce programme? En tant que citoyen, on aimerait bien voir ces analyses… Nous aurons augmenté de 300 ou 400 milliards d’euros notre endettement avec le Covid d’un claquement de doigt en 1 an et demi, et financer 50-80 de milliards d’euros sur 30 ans pour développer l’industrie et des emplois en France sur le long terme est impossible? Allons, soyons sérieux… Mais que fait le Sénat, qui était bien parti avec son effort de transparence récent??? Un Scaf avec un lourd investissement initial sera en plus un produit cher, donc invendable à l’export. Partir avec moins de financements fera peut-être au final un produit plus compétitif à l’export. On peut aussi imaginer que Dassault et ses partenaires parviendront tout de même dans le cas d’un développement seul à agréger des partenaires européens pour partager un peu les coûts, en gardant la main sur l’essentiel et sans dépendre des blocages allemands très prévisibles. Mais où sont les avantages pour se lançer dans un telle galère? Je suis plutôt européen, mais pas en sacrifiant les intérêts fondamentaux de la France, ce qui à mon sens est en train de se passer. Et ce que je lis à droite et à gauche de ces projets d’armements et de leur management aurait plutôt tendance à me détourner de mon inclinaison européenne, franchement…. A mon avis, la France devrait développer son propre système, en essayant d’agréger les partenaires européens qui le souhaitent à ses conditions (et pourquoi pas des partenaires non européens d’ailleurs?), en renforçant et en faisant grandir son industrie de défense spécialisée, y compris par des acquisitions, et en dehors d’Airbus, de manière à conserver son indépendance. Je précise que je ne travaille ni chez Dassault, ni dans le domaine aéronautique! Bonne journée…

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  • Comme d’habitude on est en retard d’une guerre sinon de deux ! D’abord a t’on besoin de chars d’assauts ? A une époque où les missiles et autres rockets intelligents apparaissent sur des véhicules légers plus mobiles et parachutables …. Aussi pour les drônes . les Russes ont repris le leadership mondial de l’air et des missiles avec le SUk57 et ses missiles hypersoniques ! Soit entre Mach 10 et Mach 12. Aucune autre technologie ne pourra les arrêter. Celà fait des décennies que les Russes maitrisent les plasmas magnéto-hydro dynamiques qui permettent à des missiles de voler à de telles vitesses en contrôlant les plasmas produits à mach 8 et au delà !

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    • par Jean Paul Delevoye

      Les russes, laissez moi rire. Des effets d’annonce. Missiles à mach10, à part dans la bouche de poutine, personne n’en a jamais vu. Quand ils envahissent l’Ukraine, c’est pas avec des su57. C’est avec des hommes, des chars, de l’artillerie. Comme en 40.

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      • MDR ! Les Russes n ont pas s besoin ici dans ce que vous dites de SU57 ! Regardez vos cartes.
        Certes il y aura des dégats fulgurants ! a ne pas imaginer et souhaiter. Donc prudence.

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    • C’est hors sujet sur un site aéronautique, mais je me permets tout de même de répondre. Oui la plus part des armées sont à peu près d’accord sur le fait qu’il convient de se préparer à nouveau à des conflits de haute intensité, dans lesquels le char de combat aura toute sa place. D’ailleurs les russes s’évertuent à mettre au point un nouveau char, le T14, et ne cessent de moderniser les T70, T80 et autres T90, qu’ils possèdent.

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      • Quand on parle Europe, je me marre.
        Si Europe il y avait, on aurait pas de F35 mais du Rafale de l eurofighter etc…sans parler du reste.

        J admire les Anglais sur certains points.
        L Europe est le 53 ème état des USA après Israël la GB et l Europe.
        Je pense sincèrement que l Avenir sera très difficile pour avoir une Europe forte et surtout unie.Nous sommes incapables de nous mettre d accord sur la lutte contre le covid alors pour le reste!!!!!
        .

        Répondre
    • par Jean Paul Delevoye

      Eagleone, à part les anglais qui nous ont planté un couteau dans le dos, le covid et surtout la vaccination est un projet mené de front par l’Europe. L’Europe est jeune, les nations sont indépendantes, on ne peut pas exiger que tout soit mis en place et parfaitement.

      Quand aux russes, aujourd’hui ils ont failli coulé leur propre navire en tirant un missile qui est redescendu presque à la verticale. Un missile ancienne génération, les missiles mach 8 (selon les russes, devenu mach 12 pour les russophiles) n’étant pas encore sorti (stade powerpoint).

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  • par jean luc langeard

    Evidence, il faut le faire seul, si non ce sera un fiasco, économique, qualitatif et industriel,
    Même si il nous coute plus cher, cela sera bénéfique en matière d’emplois de technologie et en général d’industrialisation…
    Idem pour les chars et drones, l’argent n’est pas cher a l’heure actuel, alors profitons en..
    Jamais les Allemands nous ont demandé de l’aide pour faire leurs Mercedes ou BMW….
    Voyez le TRANSALL franco allemand BON AVION, mais sous motorisé, dont les chaines se sont arrêtées très rapidement alors que les C 130 sont toujours là, trop compliqué à faire évoluer avec les politiques qui s’en sont mêlés. Idem pour les Alpha Jet, pas d’évolution, chaines arrêtées, trop de contraintes politiques…Alors que Dassault à eu raison de faire seul le Rafale dont les chaines tournent toujours.

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    • Dassault est sur une ligne stratégique individuelle et globale, civil militaire et peut (je doute que ce soit confortable tous les jours) « se permettre » d’attendre la prochaine opportunité. Les politiques jouent la stratégie nationale et pensaient certainement pouvoir acquérir de la liberté d’action en fondant de consortia d’une page blanche.
      Seulement les successeurs élus, ne partagent pas toujours la vision des mandatures précédentes, et peuvent trouver des alliés dans les détracteurs d’une solution supra nationale. Ces énergies antagonistes ne doivent pas manquer, ni en interne ni en relais d’autres, plus internationales.
      Et les égos des dirigeants sont assurément forts, à ce niveau là de responsabilités, pour faire ou clore un programme.
      Par contre, l’EU se construit et des habitudes de travail sont sûrement en train de se renforcer. Gageons que tout le monde perçoive l’intérêt général, et une manière de développer de l’autonomie, car les derniers achats (P, NL, etc) donnent des points au US products.
      Comment les individualités pourraient argumenter face aux électeurs si ce programme ne se prenait pas forme ?
      Dans la négative, pour une fois, je pourrais douter de la probité de certains responsables, légitimement. Les intérêts d’une seule entreprise, fut-elle avancée et stratégique, ne peuvent prévaloir sur ceux d’un espace en cours de consolidation et d’émancipation de l’OTAN….

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      • Je ne partage pas votre analyse quant à une émancipation de la tutelle de l’OTAN. Tous les évènements récents semblent bien démontrer l’exact contraire. A commencer par le retour de la France dans son giron depuis plus de 10 ans maintenant, les récents achats de pas mal de pays EU pour du matériel US ( indépendamment de leur implication dans le JSF), les récentes déclarations de l’Allemagne vis à vis du parapluie nucléaire US…

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    • Le SCAF est un programme très ambitieux que la France ne pourra pas financer seule. La coopération FR/UK initiale avait le mérite d’être fondée sur des convergences et complémentarités d’intérêts tant stratégiques qu’industrielles. Rien de tout cela avec la coopération FR/GE imposée par le nouveau président français, qui a notamment exacerbé les rivalités Airbus/Dassault et se heurtera longtemps aux divergences stratégiques entre les deux pays….
      L’avenir montrera peut-être que le premier choix était le bon…..
      Quant au Transall, sa motorisation était adaptée au plus juste aux performances de la fiche programme, et il doit ses qualités aux corrections de conception introduites à l’époque par les industriels français, notamment sur les chaînes de commandes de vols…..
      Enfin, dire que le Rafale a été fait par Dassault seul est un peu abusif. C’est oublier toutes les études amont financées par l’État, sans lesquelles toutes les technologies introduites sur cet avion n’auraient pas été portées à maturité….

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  • On va finir par le faire tout seul ce scaf
    Et ce sera pas plus mal d’ailleurs

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  • Il y a une sorte d’escroquerie intellectuelle, qui consiste à nous faire croire que tous ces grands programme d’armements (SCAF, Drone, Futur char, etc..) ne pourraient pas être conduits par un pays tout seul, à cause de leurs montants faramineux. Or en fait, personne ne dit que si ces programmes coutent si chers, c’est essentiellement à cause de leur organisation européenne ubuesque, entre toutes les nations, tous les industriels. Ceci conduit à des spécifications délirantes et à une productivité catastrophique.
    Dit autrement, que couteraient à la France, de développer seule le SCAF ?, sans compter les autres avantages :des emplois crées en France (et non pas dans un autre pays européen) , des systèmes adaptés à notre besoin (et pas celui des allemands), des revenus à l’export qui rentrent en France et rien qu’en France.
    On serait peut-être surpris par le résultat.
    D’ou la question finale…. jusqu’à quel point doit-on faire passer l’intérêt supérieur de l’Europe, avant celui de la France….
    Vaste débat.

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    • Tout à fait. La France est capable de le faire seul, c’est quelque chose qu’il faut entretenir et cultiver. L’idéologie ultra européiste de nos dirigeants plombe la France au profit d’on ne sait trop quoi. Ou plutôt si on sait: de l’Allemagne qui rigole bien et finira de toute façon par acheter des avions américains …

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    • Tout à fait d’accord sur ce point de vue. En matière industrielle, les coopérations se font de gré à gré car chaque entreprise finit par y trouver son compte ( partage de techno, accès à un plus grand marché…). Quand la couche politique s’en mèle, les mariages forcés montrent systématiquement leurs faiblesses assez rapidement. Les exemples de souris accouchées par ces montagnes artificielles sont pourtant nombreux… le retour géographique imposé par les règles de marchés ESA sont symptomatiques de l’hégémonie administrative au détriment de la rationalité industrielle.
      Je pense aussi que la France peut y aller seule, car le risque est bien grand de se retrouver avec un programme « too big to fail » à l’image de ce qu’est devenu je JSF étasunien.

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  • En matière d’aéronautique de défense, Dassault, Thales et Safran ont clairement une longueur d’avance sur les allemands.
    Aussi ces derniers se servent de ce genre de programme en coopération pour pratiquer la tactique de l’encerclement.
    Ils ont invité les espagnols à la table, afin de mettre Dassault en minorité, face à Airbus Espagne et Airbus Allemagne.
    Ils viennent d’accorder une prise de participation de Leonardo dans le capital du « radariste » allemand Hensoldt. Ainsi les italiens viennent de prendre place à la table.
    Petit à petit la nasse se déploie autour des entreprises française.

    Je suis plutôt germanophile, je sais qu’en matière industrielle, nos voisins frontaliers ont tendance à nous considérer avec dédain.
    Et si les français persistent dans leur naïveté, .au moment où la nasse se refermera sur eux, il ne feront que leur donner raison.

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  • Quand Dassault et Airbus ont annoncé récemment qu’il avaient trouvé un accord sur la répartition industrielle du SCAF, qui n’attendait plus que la confirmation des deux gouvernements, on pensait que la divergence de point de vue, concernant le partage de la propriété intellectuelle, était réglée.
    Or, lors de la rencontre des deux ministres de la défense, Mme Annegret Kramp-Karenbauer, l’homologue allemande de Mme Parly, a déclaré que ce point de divergence persistait toujours !

    Concernant l’Eurodrone, il va sortir dans une petite dizaine d’année, avec des performances au mieux égales au Reaper qui est opérationnel actuellement, et pour des coûts d’acquisition et de mise en œuvre supérieur, car plus gros et bimoteur. Il sera invendable à l’export pour ces même raisons.
    Quel est l’intérêt de ce projet ?
    Ne devrait-on pas envisager un futur drone MALE furtif et rapide, sur la base du Neuron, par exemple, afin de le rendre opérationnel en combat de haute intensité, comme le sera le successeur du Reaper chez General Atomics ?

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