Les cinq premiers avions se sont posés sur la base de Fetesti. Destinés à équiper le futur European F-16 Training Center (EFTC), ils seront avant tout utilisé par les Roumains et les Ukrainiens.
Deux ans de guerre et nous y voilà enfin : les briques se mettent en place pour organiser une filière de formation au profit avant tout de l’Ukraine, même si l’intitulé de l’EFTC est là pour rappeler qu’il s’agit d’une affaire concernant plus largement tous les utilisateurs européens de l’avion de combat américain. La Roumanie, qui va augmenter sa flotte de F-16 avec 32 appareils en provenance de Norvège, sera le deuxième utilisateur du centre d’entrainement.
L’EFTC a été mis sur pieds en Roumanie avec l’accord de Lockheed Martin qui fournira les instructeurs et la maintenance. Les Danois et les Hollandais apporteront quant à eux les avions d’occasion.
La Hollande a annoncé qu’elle fournirait une douzaine d’appareils, peut-être un peu plus, pour répondre à ces besoins d’entrainement. Elle a également promis un total de 42 avions à l’Ukraine ce qui en fait aujourd’hui le premier donateur, suivie par le Danemark qui a avancé le chiffre de 19 avions. La Belgique, qui est embarquée dans l’affaire, n’a pas encore précisé combien de F-16 elle donnera. Il faut souligner que la Hollande restera propriétaire des avions tant que ceux-ci évolueront au sein de l’EFTC. Sans doute passeront-ils sous les couleurs de l’Ukraine dans le futur, mais il aurait été inconcevable que des avions de combat aux couleurs du pays en guerre soient basés dans un pays de l’OTAN. De la même manière, tout l’entrainement se fera dans l’espace aérien de l’OTAN, et donc possiblement hors des frontières de la seule Roumanie.
C’est une étape de plus vers la mise en service du F-16 en Ukraine et son affrontement contre les MiG et Sukhoi russes. Mais ce n’est pas la dernière l’envoi des avions restant suspendu à la préparation des infrastructures dans le pays en guerre. Si les Ukrainiens font les choses dans l’ordre, ils devront adapter l’infrastructure de leurs bases, sans doute créer de nouveaux abris blindés, préparer des leurres également et d’une manière générale soigneusement réfléchir à la dispersion des avions et des moyens de soutien technique. Le pays à sans doute l’expérience nécessaire, ayant réussi à échapper aux raids russes des premières heures de l’invasion. Tant bien que mal et contre toute attente, il a également réussi à préserver quelques dizaines d’appareils depuis deux ans de guerre intensive.
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