Les Ukrainiens devraient recevoir leurs premiers F-16 dans le courant de l’été annoncent les Américains. Les Russes affutent missiles et drones pour les détruire au sol…
L’avant propos durait depuis plusieurs mois, voici maintenant venir le premier chapitre de l’utilisation des F-16 par l’Ukraine. Par la voix du secrétaire d’Etat américain Anthony Blinken, les Etats-Unis ont confirmé le 10 juillet dernier, au cours du sommet de l’OTAN qui se tenait à Washington, que « les F-16 sont en route ».
Les premiers avions sont en provenance du Danemark et de la Hollande et ces deux pays ont également confirmé que le transfert des appareils était en cours. « Les Ukrainiens utiliseront les avions en opération dès cet été » ont indiqué leurs officiels. Aucune date précise n’a été donnée, ce qui est la moindre des choses tout de même pour respecter un semblant de secret opérationnel !
Près d’une centaine d’avions ont été promis par les nations européennes, mais on ignore pour l’instant combien d’appareils précisément arriveront en Ukraine dans les jours à venir. Le décompte des promesses fait état à ce jour de 42 avions en provenance de Hollande, 30 de Belgique, 19 du Danemark et 6 de Norvège, mais avec des livraisons pouvant s’étaler sur plusieurs années, en lien direct avec la mise en service des F-35 par les pays donateurs.
La cession des avions promis par la Belgique pourrait par exemple s’étaler jusqu’en 2028. S’ils n’ont pas promis d’avions, les Etats-Unis ont quant à eux autorisé ces cessions et joué un rôle de premier plan dans la formation des pilotes et des techniciens.
Nul doute que l’emploi des F-16 sera scruté à la loupe. On imagine très bien que les Ukrainiens se limiteront dans un premier temps à une utilisation défensive contre les raids de drones et de missiles de croisière, en complément des batteries de missiles sol-air.
L’expérience venant et le nombre d’avions augmentant, ils pourront alors envisager des actions offensives en air-air ou air-sol, en utilisant la large gamme de munitions offertes par les Occidentaux. Mais avec quelles restrictions d’emploi ? Seront-ils par exemple autorisés à pénétrer en territoire russe pour y détruire des cibles au sol ?
La question reste posée, mais d’ici à ce qu’une réponse soit apportée, on souhaite aux Ukrainiens d’avoir mis en place les infrastructures nécessaires pour cacher et protéger les avions sur leur propre sol : les récents bombardements contre Kiev ont montré un certain affaiblissement des défenses sol-air ukrainiennes contre la menace russe.
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La riposte russe n'a pas trainée : des MIG 31 modernisés porteurs de missiles hypersonique R37 vont être (sont déjà ?) engagés.
Il n'y a plus qu'un personnage haut en couleurs à l'oreille percée pour tirer par l'oreille les belligérants à la table de négociation et arrêter le massacre.
L'escalade, un pas de plus auquel les russes répondront, n'en doutons pas.
Les jeunes pilotes ukrainiens pourront-ils s'intégrer, combattre et survivre dans le ciel zébré de missiles, de MIG et SU ?
Derrière ce gâchis, du business : les F16 made in USA remplacés par des F35 made in USA.
Le lobby militaro-industriel US a pris le marché, le Rafale n'a plus aucune chance d'armer nos "amis" européens.