Les premiers F-16 hollandais destinés à l’entraînement des pilotes ukrainiens sont arrivés en Roumanie. Un pas supplémentaire vers leur entrée en service opérationnel…
Après plusieurs mois de tractations et de travaux préparatoires, le puzzle s’assemble progressivement et les Ukrainiens peuvent enfin entrer dans le dur avec leurs futurs avions…
La Hollande vient d’annoncer l’arrivée des cinq premiers avions sur la base roumaine de Fetesti, sur les bords de la Mer Noire. Au plus près de leur future zone d’action ! Cette arrivée précède de quelques semaines l’ouverture officielle de l’EFTC (European F-16 Training Center), fruit d’une coopération entre la Hollande, le Danemark, la Roumanie et Lockheed Martin.
C’est un coup de billard à trois bandes qui est joué entre ces trois pays et l’avionneur américain : l’EFTC servira non seulement à entraîner les pilotes ukrainiens mais aussi ceux du pays hôte, la Roumanie s’apprêtant d’ailleurs à recevoir 32 appareils supplémentaires en provenance cette fois de Norvège. Lockheed Martin fournira le soutien technique et a priori les instructeurs civils tout en poursuivant la livraison de F-35 destinés à remplacer les F-16 fournis par les pays du Nord. Tout le monde est content !
Selon l’accord international mis en place, la Hollande fournira à l’EFTC une douzaine d’appareils qui resteront sa propriété tout au long de l’entrainement. Mais le pays pourrait à terme céder à l’Ukraine une quarantaine d’appareils. Derrière viendront également les avions danois (une quinzaine à priori) et ceux de la Belgique (la quantité n’est pas encore déterminée). Toutes ces cessions devront toutefois être avalisées par les Etats-Unis.
En parallèle, les Ukrainiens doivent former leur personnel technique et adapter leurs infrastructures. On a vu dernièrement que la Russie avait réussi à détruire plusieurs avions de combat ukrainiens au sol en utilisant, bien au-delà de la portée qui leur était attribuée jusque-là, des drones Lancet. Ces opérations ont pu être réalisées en utilisant des drones relais de communication permettant de prolonger la portée du guidage. L’Ukraine ne devra donc pas économiser ses efforts pour disperser, camoufler et protéger ses futurs F-16. Un travail rendu extrêmement compliqué dans cette guerre où pullulent les capteurs à la disposition des belligérants : depuis les smartphone de la population civile jusqu’aux satellites, en passant bien entendu par les drones de toutes natures.
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Le lobby militaro-industriel américain peut se frotter les mains, la France et d'autres vassaux UE (je fais exprès pour agacer)) mettent le main à la poche : 3,2 milliards d'euros a fièrement annoncé le gouvernement. Les hôpitaux pourront attendre et les patients faire la queue.
L'escalade se poursuit, d'un côté comme de l'autre, toute une génération de jeunes partageant tant de choses car tous si semblables d'origine et de culture sacrifiée pour le business.
Les F16 vont entrer en scène. Bien entendu, comme tout le monde, je suis curieux de voir leurs performances dans ce théâtre d'opération d'un nouveau genre.