Djibouti est aujourd’hui un poste d’observation et un tremplin idéal pour les grandes puissances. Liée à Djibouti par un accord de défense, la France maintient localement une présence modeste comparée aux 5.000 militaires américains basés dans le pays. A l’occasion de l’exercice Khamsin, Aerobuzz.fr a été invité par l’Armée de l’air et de l’espace à passer quelques jours sur la base aérienne 188 Emile Massart.
Placé au carrefour de plusieurs zones de tensions, faisant face à la principale voie d’échange maritime entre Orient et Occident, Djibouti suscite l’intérêt de nombreux pays. Sur les parkings de l’aéroport international, les avions de patrouille maritime en provenance d’Europe et d’Asie côtoient les Airbus et Boeing des compagnies aériennes régionales.
De l’autre côté de la piste, les Etats Unis affichent leur puissance avec leurs V-22 et leurs Hercules. Mais ils savent être discrets quand il est question de drones et d’avions de renseignement. Les militaires Chinois, installés à quelques kilomètres de là, restent pour l’instant invisibles. Mais jusqu’à quand ?
La France, ancienne puissance coloniale, demeure, quant à elle liée par des accords de défense avec Djibouti. Ce qui lui vaut de maintenir sur place, pour ce qui touche à l’aérien, un escadron de chasse, un autre de transport, et un détachement de l’ALAT. Un avant-poste précieux dans la région…
Aerobuzz.fr
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Excellente initiative que cette invitation! Nous lirons avec passion les papiers de Frédéric Lert.