Dans le prolongement d’une année 2024 qui a vu, dans sa seconde partie, son chiffre d’affaires bondir, Parrot déclare qu’il « entend capitaliser dans les années à venir sur la hausse des budgets de Défense notamment dans les zones géographiques où il est présent. » © Parrot
Le groupe Parrot, un leader européen des microdrones professionnels, a généré en 2024 un chiffre d'affaires consolidé de 78,1 M€, en croissance de 20% par rapport à 2023. Des étapes clés ont été franchies en 2024 avec en particulier le lancement du nouveau microdrone pour le marché de la Défense et de la Sécurité.
Parrot le reconnaît, « l’intérêt pour des microdrones sécurisés intégrant des fonctions avancées d’intelligence artificielle est mis en lumière dans les conflits actuels ». Le premier fabricant français de microdrones professionnels déclare qu’il « se mobilise pour saisir les opportunités de développements liées au renouveau de la défense européenne. » Le chiffre d’affaires microdrones professionnels s’élève à 48,1 M€ en 2024, contre 33,2 M€ en 2023, soit une croissance de 45%.
Après un 1er semestre 2024 quasi stable, la dynamique commerciale s’est accélérée au 2ème semestre (chiffre d’affaires +118% entre le 1er et le 2ème semestre), portée par les bonnes performances de l’ANAFI USA sur le marché de la défense, et les premières contributions de la nouvelle génération d’ANAFI, lancée au début de l’été 2024. Le chiffre d’affaires photogrammétrie est de 30,0 M€ en 2024, contre 31,8 M€ en 2023.
La révélation de l’utilité des drones légers d’origine civile par la guerre d’Ukraine ouvre de nouvelles perspectives aux constructeurs de drones civiles, à commencer par Parrot. « Alors que l’intérêt pour des microdrones sécurisés et autonomes est mis en lumière par la prépondérance des nouvelles technologies dans les conflits contemporains, Parrot entend capitaliser dans les années à venir sur la hausse des budgets de Défense notamment dans les zones géographiques où il est présent. » Le constructeur français reste prudent en faisant remarquer que « l’activité microdrones, reste soumise à des variations dont la direction et l’ampleur sont difficiles à anticiper à moyen terme, compte tenu du temps de latence des prises de décision dans le secteur de la Défense. »