Le temps des patrouilles tranquilles est révolu, les adversaires du drone Reaper se rebiffent… © US Air Force
Tandis que les Américains déplorent la perte d’un nombre croissant de MQ-9 Reaper, les Hollandais font voyager les leurs. Le début d’année 2024 est mouvementé pour le drone MALE de General Atomics.
Le 18 janvier 2024, l’US Air Force a perdu un drone MQ-9 dans le nord de l’Irak, sans doute abattu par une milice pro iranienne. Les attaques se sont multipliées ces dernières semaines contre les forces américaines présentes en Irak et en Syrie. Le drone, qui s’est écrasé à proximité de la base aérienne de Balad, était utilisé officiellement dans le cadre de l’opération Inherent Resolve, contre l’Etat Islamique.
En novembre 2023, un drone similaire avait été abattu au large du Yemen par les Houthis, soutenus également par Téhéran. Un troisième Reaper a été perdu en mars 2023 au-dessus de la Mer Noire après une collision avec un Sukhoi russe. Et enfin, deux autres drones Reaper ont été endommagés volontairement en Syrie par des tirs de leurres en provenance également de chasseurs russes.
La Hollande s’apprête quant à elle à transférer ses propres Reaper en Roumanie, où elle déploie également des soldats. Les appareils, mis en oeuvre par le 306ème escadron de la force aérienne royale hollandaise, soutiendront les opérations de l’Otan dans la région.
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Facile, un drone pas rapide, pas très manoeuvrant, les vrais avions ont encore de beaux jours devant eux.
Devant des missiles même régionaux, aucune chance pour ces drones.
Le prix des "vrais avions" se compte en millions d'euros,(Rafale 70 M€, F35 150 M€) plus la vie du pilote qui devient un otage s'il survit.
Le prix d'un essaim de petits drones se compte en centaines de milliers d'euros.(SCALP +2 M€)
Je vois 2 questions :
- Quel est le plus efficace ?
- Quelle sera la vulnérabilité des "vrais avions" en considérant les progrès des technologies DCA accélérées en temps de guerre ?
Il faut retenir que le "vrai avion" est réutilisable ... s'il revient de mission !
Les missiles ou drones kamikazes sont lents, vulnérables mais efficaces en essaim.
Ma conclusion : il vaut mieux être pilote de drone planqué dans un bunker que pilote de chasse essayant de feinter les Patriot dans un camp, les S400 dans l'autre .
Pourquoi utiliser des missiles très coûteux pour abattre un drone qui en fait n'est jamais qu'un avion de la seconde guerre mondiale qui était la cible de la DCA. Les batteries de DCA étaient omniprésentes près des sites sensibles