L’avion biplace léger de reconnaissance et d’attaque AHRLAC conçu par le groupe sud-africain de défense Paramount a effectué son premier vol, début août 2014. Imaginé et fabriqué en Afrique du Sud, cet avion est présenté comme l’arme aérienne adaptée aux conflits modernes, notamment ceux qui ravagent une partie de l’Afrique.
Lancé en 2011, le programme AHRLAC (Advanced High-Performance Reconnaissance Light Aircraft) du sud-africain Paramount Group a franchi une nouvelle étape, le 13 août 2014, avec la première présentation publique en vol du premier prototype. L’AHRLAC est un avion biplace en tandem propulsé par une turbine de Pratt&Whitney PT6A-66D développant 950 cv. Il a été imaginé pour répondre à tout un éventail de missions civiles et militaires : opérations de surveillance et de police, patrouilles frontalières/côtières et anti- contrebande, patrouilles armées et interventions anti-insurrectionnelles, opérations d’aide en cas de catastrophe et de fourniture d’urgence dans les régions isolées, et collecte de renseignements. La polyvalence est l’atout majeur de l’AHRLAC.
Ce gros biplace en tandem dont le cockpit rappelle celui des hélicoptères d’attaque dont il reprend d’ailleurs une partie des missions est présenté comme un moyen de rétablir l’équilibre des forces dans les conflits modernes qui se multiplient à travers le monde et particulièrement en Afrique. On s’est moqué de l’armée américaine super équipée qui laissait s’échapper un chef taliban, s’enfuyant en cyclomoteur, dans les montagnes afghanes. On a déploré l’emploi de Rafale pour neutraliser des pick-up dans le nord du Mali. Au final, force est de constater que les conflits dits asymétriques ne tournent pas forcément à l’avantage de l’adversaire le plus armé.
Avec l’AHRLAC, le Groupe Paramount, affirme être prêt à concurrencer les constructeurs aéronautiques occidentaux majeurs, grâce à « ses applications polyvalentes, son coût d’acquisition peu élevé, sa demande de maintenance réduite et des capacités opérationnelles considérables ». Cet avion présente une forme souple de système de charge utile configurable par mission, qui permet de le transformer rapidement d’un rôle opérationnel à l’autre. Il peut rester en vol plus de sept heures. Avec ses deux membres d’équipage, il est en mesure d’effectuer des opérations de longue distance, jusqu’à 1.150 NM.
L’AHRLAC pourra emporter toute la panoplie des équipements de surveillance que l’on retrouve aussi sur les drones. Il a été conçu pour être armé de canon de 20 mm (4 à 6 points d’ancrage sous les ailes). Le cockpit a été dessiné pour permettre l’installation de deux sièges éjectables Martin Baker Mk.16. Le deuxième prototype en sera d’ailleurs équipé.
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Gil Roy
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Premier vol de l’AHRLAC sud-africain
Ca alors ! Autre époque mais besoin opérationnel similaire, ils ont réinventé l'OV-10 Bronco !