Le TF-X s’inspire beaucoup du F-22 mais présente une bosse assez disgracieuse sur le fuselage pour abriter le poste de pilotage. Le train d’atterrissage rappelle celui du F-15, avec un voie relativement étroite. © Turkish Aerospace Industries
Le chasseur TF-X développé par Turkish Aerospace Industries (TAI) a fait ses premiers tours de roues en extérieur, en préambule à sa présentation officielle. L’avion est symbolique des très grandes ambitions turques en matière aéronautique.
La Turquie affiche ses ambitions avec un avion prétendant à une furtivité poussée. Ce n’est donc pas un hasard si le TF-X présente de faux airs de F-22 avec notamment ces entrées d’air latérales aux longues manches qui abritent sans doute des soutes latérales. Les photos diffusées montrent également un carénage devant le pare brise abritant sans doute une optronique air air (infrarouge et/ou caméra TV) et un autre sous le nez cette fois avec un système de ciblage et d’illumination laser orienté vers le sol.
La motorisation est pour l’instant américaine, avec deux General Electric F110 dotés de tuyères classiques, sans recherche particulière de discrétion radar. Ces réacteurs propulsent également les F-16 en service dans le pays, et la Turquie en maitrise bien l’assemblage et l’entretien. Avec 25 tonnes de poussée, l’avion ne devrait pas avoir de mal à décoller…
Mais dans un environnement géopolitique mouvant, avec des Etats-Unis prompts à dégainer des cartons rouges, et avec comme objectif de faire du TF-X un avion 100% turc, Ankara travaille également sur une motorisation nationale. Mais le développement d’un réacteur militaire moderne de la classe des 15 tonnes de poussée est un gros morceau pour lequel la Turquie n’a eu d’autre choix que de s’associer avec… General Electric justement.
Le même problème se pose d’ailleurs pour tous les équipements embarqués qui donneront à l’avion son véritable niveau de performances : matériaux, procédés d’industrialisation, commandes de vol, radar, contre mesures, avioniques, capteurs optroniques, armements, logiciels pour faire fonctionner chaque partie et l’ensemble… La marche va être très haute à franchir pour l’industrie turque, mais il sera indispensable d’en venir à bout pour être capable d’exporter l’avion en toute liberté, comme c’est par exemple le cas du Rafale français.
Un premier vol est prévu dans les mois à venir, treize ans après les premières études qui avaient débuté en 2010. L’entrée en service opérationnel est quant à elle annoncée pour la fin de la décennie.
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… « Où est la France ? »…
La France est très en avance en matière de furtivité. La preuve, on ne voit absolument pas l’avion. 🤕