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Quelles chances pour le Rafale au Canada ?

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Martin R.

« Il y a un coup à jouer » . Ces mots lâchés par Eric Trappier, le nouveau président de Dassault Aviation aux « Echos » seront t-ils le point de départ d’une belle « success Story » au Canada pour l’avion de combat Rafale ?
Si l’optimisme est de mise du côté de Dassault, les obstacles à franchir pour voir un jour le Rafale arborer la feuille d’érable restent nombreux. Etat des lieux.


« Trop c’est trop ! » Le gouvernement canadien, sous la pression des parlementaires se voit contraint d’envisager des alternatives à l’acquisition de 65 avions de combat furtifs F-35. Cet avion de cinquième génération destiné à voir sans être vu, à attaquer des cibles protégées en toute impunité, se veut l’avion de combat par excellence. Il bénéficie du meilleur de la technologie américaine en matière d’avionique de matériaux et de motorisation.

Mieux! Moyennant quelques milliards d’investissements, Washington propose aux clients de les associer au développement du plus formidable appareil de combat jamais réalisé aux USA. Ce qui se traduit pour les utilisateurs par une totale interopérabilité avec les forces américaines, tant sur le plan des opérations de combat que de la maintenance. Dans ces conditions, pour Ottawa, le choix de cette merveille militaire s’imposait naturellement dès 2010 pour remplacer le parc de 78 biréacteurs CF-18 canadiens devenus obsolètes. Mais alors pourquoi un tel revirement ?

La cause est à rechercher du côté des parlementaires canadiens pour lesquels, la première cible impactée par le F-35, est le budget du pays. Les coûts d’acquisition et de possession de ces avions dépassent de loin les estimations initiales les plus pessimistes : on parle de 46 Md$ sur quarante deux ans ! A cela s’ajoute une inquiétude certaine des autorités canadiennes devant la dérive financière d’un programme qui semble hors de contrôle ; on parle d’un surcoût de 21 Md$ et de 8 ans de retard !

Du coup, le ministre de la défense canadien a adressé une demande d’information à EADS qui propose l’Eurofighter, à Saab qui produit le Gripen, à Boeing qui offre la dernière version du F/A 18 E/F et Dassault, le père du Rafale.

A ce stade, rien n’indique qu’un appel d’offres sera lancé. Mais déjà les concurrents potentiels se positionnent. Si le monoréacteur suédois Gripen semble la solution la plus économique, il est en revanche sous dimensionné par rapport aux besoins des forces canadiennes qui ont un pays immense à protéger. L’Eurofighter d’EADS a le mérite d’afficher de très bonnes performances en combat aérien, il dispose en outre du soutien sans faille d’EADS et de la Couronne Britannique, mais il souffre encore d’un manque de polyvalence et attend toujours son radar à antenne active. Restent alors le biréacteur de Dassault et le F/A 18 Super Hornet de Boeing, deux appareils polyvalents et parfaitement matures aux capacités comparables au F-35 qui est avant tout, rappelons le, un appareil d’attaque doté de capacités de combat aérien.

Techniquement, le Rafale a tout pour plaire. Sans être à proprement parler furtif comme le F-35 de Lockheed Martin, il affiche une signature radar des plus réduites par rapport à ses autres concurrents. Sa cellule robuste et son système d’arme évolué en font un appareil redoutable capable de couvrir un vaste spectre de missions . Il est aujourd’hui doté, en plus de ses capteurs optroniques d’un radar à antenne active capable d’effectuer plusieurs tâches simultanément telles que la détection de cibles aériennes à longue distance et la surveillance d’objectifs au sol. Le tout en évitant les menaces grâce à son système d’autoprotection Spectra. Du point de vue financier, le biréacteur français est là encore plus abordable que le F-35 Lightning II, tant à l’achat qu’à l’entretien. Il peut aussi faire l’objet d’importants transferts de technologie comme c’est le cas en Inde….

Ce tableau idyllique est nuancé par un facteur de taille : l’influence du puissant voisin américain pour qui l’arrivée du biréacteur français ou de tout autre produit non estampillé « made in USA » dans son pré carré est tout simplement impensable !
Là encore que nous dit l’histoire ?

Historiquement, le Canada a affirmé dès la fin de la seconde guerre mondiale sa volonté de concevoir ses propres avions de combat. Pendant des années l’Avro CF100 a fait les beaux jours des forces armées canadiennes, sous le regard amusé de Washington.
Le ton changea lorsque dans les années 50, le Canada entama le développement d’un appareil ambitieux aux performances supérieures à tout ce que l’Oncle Sam pouvait aligner : l’Avro CF-105 Arrow. Cet intercepteur de classe Mach 2+ était doté de moteurs Iroquois de conception nationale, de commandes de vol électriques, et d’un système d’arme en avance sur son temps.

Malgré les performances exceptionnelles de l’appareil, les politiciens canadiens se tirèrent une balle dans le pied en exigeant l’arrêt pur et simple du programme et la destruction des prototypes ! Les motifs invoqués pour justifier une telle mesure étaient d’ordre financier bien sûr, mais il est difficile de ne pas y voir là le résultat de pressions américaines… Dès lors, Lockheed Martin avait les mains libres pour proposer son F-104 Starfighter tandis que Northrop faisait de même avec son F5. Deux avions américains produits sous licence au Canada et furent par la suite remplacés par le F/A18 Hornet de Boeing.

Lockheed est t-il pour autant invincible dans les pays anglo-saxons ? Pas forcément ! Dans les années 60, l’Australie, qui subissait une pression amicale de Washington pour acheter l’intercepteur F-104 Starfighter de Lockheed choisissait contre toute attente le Mirage III-O de Dassault ! Une victoire acquise grâce à la persévérance de Dassault qui croyait envers et contre tous au succès de son mono-réacteur supersonique.

Alors oui, c’est vrai, il ne faut pas exclure la possibilité de la part d’Ottawa de vouloir utiliser le Rafale comme un lièvre, c’est à dire un moyen de chantage destiné à convaincre Washington et Lockheed Martin de lui fournir le F-35 à des conditions plus avantageuses. Oui le risque existe, et Dassault en est sans doute plus conscient que quiconque, puisqu’il a perdu en Corée du Sud, en Pologne (avec le mirage 2000) mais aussi à Singapour et au Maroc, face au rouleau compresseur américain. Et la liste n’est pas exhaustive.

Mais malgré les revers, le rôle d’out sider paie parfois. La preuve nous vient d’un autre concurrent du F-35, qui non seulement propose un appareil polyvalent et meilleur marché, mais qui a en plus le bon goût de ne pas être français. Il s’agit là encore de Boeing, qui a su miser sur les déboires du F-35 pour proposer à l’Australie d’acquérir des F/A 18 E/F supplémentaires en attendant la mise au point définitive du monomoteur de Lockheed Martin. Une stratégie qui est sur le point de payer…

Dans cette affaire canadienne, et à la différence de nombreux observateurs, Dassault croit avant tout en son produit.
Oui l’avion de combat Rafale est cher, oui il a coûté des milliards au contribuable français, oui toute vente export est bonne à prendre pour réduire la pression sur le budget national. Mais il ne faut pas se leurrer, ce n’est pas pour soulager les dépenses publiques françaises que des clients tels que l’Inde, le Brésil, les Emirats Arabes Unis et le Canada s’intéressent au Rafale, c’est tout simplement parce que cet appareil polyvalent est à ce jour le meilleur avion de combat jamais produit dans l’Hexagone.

La rédaction

Avro CF-105 Arrow
CF-18A Hornet
CF-18A
F35 JSF
Saab Gripen
F/A-18E/F
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Martin R.

Martin R. est le développeur et webmaster d’Aerobuzz depuis sa création en 2009. Développeur de formation, il a fait ses classes chez France Telecom. Il lui arrive d’oublier ses codes le temps de rédiger un article sur un nouveau produit multimedia ou sur un jeu.

View Comments

  • Quelles chances pour le Rafale au Canada ?
    Merci Julien pour cette rectification. Au temps pour moi pour ETOPS, je raisonnais fiabilité et plus on a de moteurs mieux c'est.
    Concernant les moteurs accolés, ce sont plutôt les entrées d'air proches qui sont à éviter: In Eurofighter était au tapis pour cause de pompage d'une entrée d'air qui a pertubé l'alimentation en air de l'autre entrée.

  • Quelles chances pour le Rafale au Canada ?
    L'ETOPS - comme son nom l'indique (Extended-range Twin-engine Operation Performance Standards) - ne concerne que les avions de ligne biréacteurs.
    Il ne concerne ni les appareils militaires, ni les avions de ligne quadriréacteurs.

    Il me parait illusoire de comparer un réacteur civil et un réacteur militaire.
    Le réacteur civil doit être conçu pour tourner pendant 10 ou 15h à régime constant, avec une conso spécifique le plus bas possible, la fiabilité la plus haute possible, le bruit et les émissions de gaz les plus faibles possibles ... et le cout d'exploitation le plus bas possible.
    Au final, il tourne pendant de longues périodes à un régime qui varie finalement assez peu.

    Au contraire, un réacteur militaire doit occuper un volume contenu, délivrer le plus de puissance possible (ou presque) avec une consommation et un cout acceptable, être réactif ...
    On n'est pas du tout sur le même cahier des charges.
    D'ailleurs un pilote de chasse applique de nombreuses et (plus ou moins) brutales variations de régime en fonction de son besoin (qui n'est pas de voler en palier en ligne droite) ...

    Pour revenir au Canada : leur besoin réel est clairement un biréacteur.
    Beaucoup de français l'oublient (nous vivons dans un tellement petit pays) : au Canada, il y a de vastes étendues inhabitées et inhospitalières.
    2 moteurs, c'est plus de complexité, ca coute plus cher, mais c'est plus de fiabilité : hors cause externe, il est rare que 2 moteurs tombent en panne en même temps.
    Quand au fait qu'ils soient accolés : cela peut poser le problème en cas de facteur externe (tir canon ou missile) ou incident gravissime type explosion d'un des moteurs. Mais heureusement ce genre de cas est extrêmement rare ...
    Il est donc de bon aloi de ne pas avoir à se poser en catastrophe (beaucoup de zones où il y a même pas de route) et de pouvoir rentrer à la maison en cas de panne moteur.

  • Quelles chances pour le Rafale au Canada ?
    @James,les criteres ETOPS ne concernent que les avions civils, mais la difference ne s'arete pas la.
    Sur un 777 par exemple les 2 moteurs sont monte de part et d'autre, un incident sur un moteur n'a aucune chance d'affecter le fonctionement de l'autre, ce qui n'est pas evident sur des moteurs montes sur la meme nacelle.
    Je suis electronicien mais je bosse chez P&W a Los Alamitos (Los Angeles), donc je connais "un peu" la question.
    Les 2 F119 qui equipe le F22 ont un rapport poids/poussee inferieur au F135 qui equipe le F35 pour des couts de developpement comparables.
    Au fait conaissez vous la signification de l'acronyme ETOPS ?
    Engine Turn Or Passengers Swim :-)

    • Quelles chances pour le Rafale au Canada ?
      @Michael, j'avais bien écrit "Pour le civil, ..."
      L'ETOPS pour un quadrimoteur est supérieur à celui d'un bimoteur car le premier peut perdre 2 moteurs et lover encore tandis que le 2nd ne peut en perdre qu'un.

      • Quelles chances pour le Rafale au Canada ?
        Désolé, il faut lire "...voler..." au lieu de "...lover..." dans mon précédent post.
        C'est la première fois que je "contrepète" en écrivant o:)

  • Quelles chances pour le Rafale au Canada ?
    il faut absolument positiver pour notre rafale, et je souhaite que nos amis CANADIENS
    prennent le marché!!!! d'abord me concernant je me suis déplacé pour le voir évolué,
    c'est un bijoux volant, c'est sa finesse en vol, et surtout d'une maniabilité extrême!!!!

    les pilotes ANGLAIS ont donnés un avis très favorable à cet aéronef!!!!!
    car ces derniers sont très difficiles , et pointilleux sur le sujet!!!!!

    vive notre RAFALE, c'est le reflet de notre cher pays LA FRANCE!!!!!!!

  • Quelles chances pour le Rafale au Canada ?
    Dans ce domaine, les aspects aéronautiques et techniques ne pèsent pas tant que les aspects politiques et économiques qui sont énormes et appartiennent aux décisionnaires.

  • Quelles chances pour le Rafale au Canada ?
    Sur la question du nombre de moteurs, m'inscris en faux.

    Etant donné le prix qu'atteignent les avions de combat aujourd'hui, est-il raisonnable de risquer de perdre une machine sur un simple incident moteur ?

  • Quelles chances pour le Rafale au Canada ?
    je pense que non seulement le Rafale est un appareil qui à défaut d'être le meilleur dans un domaine précis est bon à peu près partout , il est homogène
    on peut dire qu'en matière d'avions de combat Dassault sait faire des compromis acceptables
    il est bi moteur par rapport au JSF qui n'a effectivement qu'un moteur énorme
    au delà des questions de poussée, deux moteurs valent mieux qu'un en cas de panne !
    il est en effet rare que deux moteurs flanchent en même temps tandis que la perte d'un unique propulseur signifie la perte de tout l'avion......
    encore un argument pour les concurrents du JSF....
    effectivement le F/A18EF est un concurrent sérieux ... car non seulement il affiche la polyvalence du Rafale avec en plus la carte politique américaine.....

  • Quelles chances pour le Rafale au Canada ?
    La reponse est contenue dans la question !
    Quant a l'argument des 2 moteurs, ca ne tient pas la route car le F35 a un enorme moteur.
    Les 2 moteurs sur jet fighter ne sont pas en redondance mais seulement pour augmenter la puissace et ... le prix.

    • Quelles chances pour le Rafale au Canada ?
      Bonjour Michaël, je crois que c'est toi qui te trompe. Un chasseur biréacteur tient en fait très bien la route il suffit de le demander à mon pote qui sur Jaguar c'est fait tirer par du SA-7 pendant une attaque sur Koweït city. Résultat des courses un moteur dans le sac et l'autre qui a tout simplement pu ramener l'avion à bon port. Le concept biréacteur non content de pouvoir augmenter la charge emportée , plus de puissance avec deux moteurs plus petits donc moins chers à developper, est bien dans l'esprit d'un chasseur une redondance très confortable. Ayant fait toute ma carrière sur Mirage F1c j'avais toute confiance dans mon ATAR 9K-50 ,et pour tout dire on lui en a fait voir de toutes les couleurs à ce merveilleux moteur, mais au Tchad à plus de 600 Nm de D'Jam malgré tout tu serres les fesses pour que la bouzine ne te lâche pas en cours de route.

      Amicalement

      Bonne année aéronautique à tous et à toutes

      Bruno Cousin

    • Quelles chances pour le Rafale au Canada ?
      A l'auteur, très bonne et pertinente analyse.
      @michael tolini: Non, ce n'est pas une question de poussée totale, c'est une question de sécurité, c'est rare d'avoir 2 moteurs en panne quand la cause est due aux moteurs eux-mêmes, les autres causes étant dues au carburant, aux entrées d'air, etc...Pour le civil, vous avez le critère ETOPS qui est plus favorable pour un quadrimoteur qu'un bimoteur pour la même raison.

      • Quelles chances pour le Rafale au Canada ?
        Bonjour

        pour ce qui est de la fiabilité des réacteurs il me semble qu aujourd hui les pannes doivent être assez rares non?
        l expertise des constructeurs est maintenant bien rodée et pour peu qu il y ait une bonne maintenance derrière ce qui devrait être le cas au Canada il est peu probable qu un chasseur monoreacteur présente des déboires! Non?

        • Quelles chances pour le Rafale au Canada ?
          Je pense que les moteurs militaires volent moins que les moteurs civils, donc moins de retours et peut-être moins de fiabilité (par rapport au civil)...

          Un peu comme les voitures de petite série (Ferrari, Maserati, Rolls...) qui sont beaucoup moins fiables que des grandes séries comme la clio par exemple.

          Mais ce n'est qu'une supposition que j’émets.

          En revanche, ce dont je suis à peu près certain, c'est que le fabricants de moteurs, aussi bons soient-ils, ne peuvent pas grand chose contre les ingestions d'oiseaux, de balles (perdues ou non), de missiles, de débris divers...

          D'où l'intérêt de plusieurs moteurs je pense.

          Mais quand je dis que les Canadiens ont besoin d'un biréacteur, ce n'est pas pour faire plaisir à Dassault ou Eurofighter, c'est parce que c'était dans le cahier des charges.

  • Quelles chances pour le Rafale au Canada ?
    Oui, le rafale est une superbe machine !
    Il est d'ailleurs considéré comme un danger publique par les aviateurs américains,
    tellement il est performant.
    Ce serait bon pour la France.
    Et un transfert technologique vers nos cousins d'outre atlantique, ne représente pas un danger, par rapport à certains pays.
    Allez bonne chance à Dassault !

  • Quelles chances pour le Rafale au Canada ?
    C'est un sujet qui est réellement passionnant, et qui rappelle le super-contrat des ravitailleurs US.

    Il y a de grosses divergences entre les opinions des politiques, celle des payeurs, celle des décideurs, celle des utilisateurs...

    On sait que le F-35 n'est absolument pas adapté au Canada; l'avion est loin d'avoir fait ses preuves, c'est un mono-réacteur (les utilisateurs veulent absolument deux moteurs), il est très cher, tant à l'achat qu'à l'exploitation (les avions furtifs sont un vrai cauchemar à exploiter).

    Sur le papier, le Rafale serait idéal pour le Canada, et les relations entre le Canada et la France sont plutôt bonnes (même dans les parties anglophones du Canada, on ne peut nier les liens culturels avec la France).

    Le problème est que le gouvernement conservateur, majoritaire, est très, mais vraiment très pro-américain. Si en mai dernier les Démocrates avaient obtenu la majorité, le Rafale aurait eu de très bonnes chances.

    Là... le Rafale pourrait avoir ses chances, mais ce ne sera pas simple.

    En tout cas, je pense que ça vaut la peine d'essayer (l'opinion publique canadienne - Québec et ROC - est plutôt favorable aux alternatives au F35 et donc au Rafale).

    Il y a eu le précédent avec l'Australie; le gouvernement conservateur a signé les F-35, et le gouvernement suivant, travailliste, plutôt hostile au F-35 se retrouve coincé avec ce contrat... les observateurs australiens eux, étaient assez favorables au Rafale.

    Maintenant, ce qui risque d'arriver, c'est une copie carbone du cas Australien, où le Canada achèterait des F-18 modernisés en attendant les F-35.

    Dommage, le Rafale serait un avion idéal pour le Canada... mais bon, tout n'est peut-être pas perdu; après tout, on ne sait pas ce que Dassault et la France peuvent proposer au Canada pour faire passer le contrat, donc on peut encore rêver.

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