La relance de la production du Tu-160M dépendait de la capacité de Tupolev à reconstituer l'outillage permettant de cuire le titane, en particulier pour la poutre centrale servant à faire la jonction entre les ailes et le fuselage. © Rostec.
Ce vol de 30 minutes s’est déroulé à 600 mètres d’altitude, au cours duquel l’équipage d’essais de Tupolev a vérifié les commandes de vol et la stabilité de l’avion. Il est le produit de la résurrection d’une chaine d’assemblage des Tu-160 à Kazan, fermée en 1992 avec l’annulation du programme, puis ré-ouverte en 2015, dans le cadre d’une modernisation des systèmes des quinze derniers Tu-160 du 121e TBAP d’Engels. Et en 2019, dix avions entièrement entièrement neufs, étaient commandés dans...
2 commentaires
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Je me posais la même question que Anemometrix.
Les USA ont aussi leurs bombardiers stratégiques (B-1 et B-2) et investissent dans le B-21, ces avions ne seraient donc pas obsolètes…
Mais si B-2 et B-21 sont furtifs, le TU-160 n’a même pas ces qualités (comme le B-1 d’ailleurs mais lui va être justement remplacé par le B-21).
S’il ne s’agit que de dissuasion nucléaire, quand on a des ICBM disponibles, je ne vois pas l’intérêt d’avoir ces avions en sus. Si le but est de les utiliser aussi en frappes plus chirurgicales sur des champs de bataille, le terme stratégique est peut-être excessif, il serait aussi tactique ?
Si un connaisseur pouvait éclairer ma pauvre lanterne…
J’adore la gueule des avions russes.
Le volet stratégique relève de compétences que je n’ai pas : quel est l’intérêt de ces bombardiers à l’heure de la guerre des satellites, des missiles hypersoniques et autres babioles des temps à venir ? Ne seraient-ils pas détruits, d’un côté comme de l’autre, dès le début de leur croisière ?