Ni les russes, ni les ukrainiens ne sont parvenus à imposer une supériorité aérienne. © Ukrainian air Force
Ce n‘est pas une surprise, la guerre en Ukraine et sa dimension aérienne pèsent d’un poids considérable sur l’année aéronautique 2022. Mais pour Bruno Clermont, ancien général de l’Armée de l’air, consultant défense aéronautique et intervenant assidu sur les plateaux télé, d’autre sujets ont pris du badin au cours de l’année écoulée : la relance du programme SCAF, le très grand niveau d’engagement des forces aériennes françaises et la rédaction d’une LPM (Loi de programmation militaire) votée dans l’urgence mais selon lui vide de sens…
De la guerre en Ukraine, on voit essentiellement le volet terrestre, mais pourtant la guerre aérienne est très présente et elle sera, selon Bruno Clermont, décisive. « Les Russes s’y sont très mal pris dans le domaine terrestre mais aussi en matière aérienne. On a fait à cette occasion le constat des limitations d’une armée russe que l’on connaissait finalement très mal. Or c’est sur le champ de bataille que se juge une armée et l’Ukraine est...