Jean-François Bourgain, jeune pilote privé d'avion, est devenu Cadets de l'Air après avoir obtenu son BIA. Il raconte son parcours et son intégration au CIET 340, le Centre d'Instruction des Equipages de Transport. © Frédéric Lert / Aerobuzz.fr
Chaque année, l'Armée de l'Air propose à une cinquantaine de jeunes, âgés de 16 à 30 ans, qui préparent leur brevet de pilote civil en aéroclub sur avion ou planeur, de découvrir l'environnement aéronautique militaire en réelle immersion sur une base aérienne en devenant Cadets de l'air. Le parcours, qui se déroule pendant les vacances scolaires, permet d'obtenir le diplôme de « Cadets de l'air » et de servir en tant que réserviste au sein d'unités aéronautiques : escadrons ou autres. Au programme, apprentissage de la vie militaire et se son aéronautique. Jean-François Bourgain, le cadet de la réaction d'Aerobuzz.fr, a suivi ce cursus…
Au delà de l’enjeu de recrutement évident, à savoir plus de 3;000 postes à pourvoir chaque année, l’armée de l’air mène de nombreuses actions au profit des jeunes pour les accompagner dans un moment de leur scolarité, de leur parcours de citoyen : service civique, Journées Défense et Citoyenneté (JDC), stages… ou dans leur passion pour l’aéronautique. C’est dans ce dernier cadre que sont nées les partenariats BIA (Brevet d’initiation aéronautique) et le cursus Cadets de l’air.
9 commentaires
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Je suis interese par ce stage, j’ai obtenue mon bia en 2019 mais je suis myope est ce que cela m’enpeche de faire ces cadets.
bonjour, je suis intéressée par ce projet mais je ne sais pas qui contacter.
Pourriez vous m’aides?
Merci d’avance.
…. comme nous le confirme « la » Lieutenant Audrey …..
Arrêtez, par pitié, ça écorche les oreilles, le politiquement correct à la longue !
Ou alors quand moi je monte la garde sur le merlon la nuit, vous serez bien gentil de m’appeler « le » sentinelle ….
D’accord avec Alex pour ce distingo pas très facile à faire.
Mais la confusion potentielle ne s’arrête pas là.
Quel dommage ce glissement sémantique de « Cadets de l’Armée de l’Air » à « Cadets de l’air ». Les cadets de l’air existent depuis 1949 et la particularité française est qu’ils sont civils, contrairement à d’autres pays où les organismes qui les encadrent et en assurent les échanges sont militaires ou para-militaires.
J’ai cru au départ à une erreur de l’auteur de l’article, car on trouve à la base des références à la première appellation, « cadets de l’armée de l’Air », mais on trouve effectivement dans les documents du SIRPA des prospectus pour des « cadets de l’air ». N’y avait-il pas plus d’imagination marketing au niveau de notre armée pour trouver une appellation qui ne prête pas à confusion ?
http://iacea.fr/
effectivement en 1962 j’ai été Cadet de l’air;
qui a consisté en un voyage en Israel et une tes belle réception des aviateurs Israeliens
Bonjour, là il s’agit de cadet de l’Armée de l’Air qui est tout autre chose.
Merci pour cet article complet et très intéressant pour qui souhaite intégrer la réserve opérationnelle.
Néanmoins, je n’ai pas bien compris quelle est la réelle différence en termes de formation entre un réserviste de l’air « classique » et un « cadet de l’air » ? (le cursus PMI-PDN-FMIR étant commun aux deux)
Nota : pour accéder au site du CERPA en bas de page il faut rajouter ‘www’ sinon cela ne fonctionne pas :
http://www.cerpa.air.defense.gouv.fr
Bonjour Monsieur,
La formation des futurs Cadets de l’air est commune à celle que suivent les réservistes de l’air « Classiques ». La grande spécificité du cursus s’exprime lors de la FMIR où les réservistes ayant le statut « Cadets de l’air » font leur intégration en unité au sein d’une unité proche des opérations aériennes. Au contraire, les réservistes classiques peuvent être envoyés dans n’importe quelle unité n’ayant pas forcément un rapport significatif avec l’aéronautique de l’AA : filtrage entrée base, renfort EP, service habillement, service restauration etc…
En espérant avoir répondu à votre question, je vous souhaite une bonne journée.
C’est très clair comme réponse, je te remercie.
Pour ma part, moi qui compte postuler comme réserviste dans l’AA (à 30 ans), je suis tout comme toi pilote privé et intéressé par l’aéronautique (militaire) avant tout. J’espère donc qu’il est possible, même sans être intégré à la filière « cadet de l’air » d’être plus proche des mécanos/pilotes/contrôleurs que de la plonge ou du repassage des chemises 🙂