L’A400M prend la relève du Transall et s’impose dans les missions d’évacuation, tandis que Djibouti confirme sa position de porte-avions dans la corne de l’Afrique. Tout change et rien ne change ! © Aerobuzz.fr
Dans un Soudan livré aux combats entre armée régulière et « Forces de Soutien Rapide » FSR, l’heure des évacuations a sonné pour tous les ressortissants étrangers. La France a de son côté lancé l’opération Sagittaire, avec les A400M de l’armée de l’air à la manoeuvre.
Après une semaine de combats entre factions rivales dans la capitale Khartoum, de nombreux pays, occidentaux mais pas seulement, on décidé d’évacuer leurs nationaux et leur personnel diplomatique, qui par la route, qui par les airs. L’opération la plus spectaculaire a été conduite par les Américains qui ont utilisé trois hélicoptères lourds MH-47 des forces spéciales, ravitaillant en vol, pour récupérer une centaine de diplomates stationnés dans la capitale soudanaise. Les hélicoptères, partis de Djibouti, étaient semble-t-il accompagnés par au moins trois MC-130 capables de les ravitailler et peut-être même de fournir un appui-feu si un gunship figurait parmi eux. La mission, dont on peut se demander pourquoi elle n’a pas été conduite par les V-22 des Marines stationnés à Camp Lemonnier (Djibouti), a été réussie.
Coté européen, l’hypothèse d’une évacuation par voie routière vers la frontière a été envisagée mais rapidement abandonnée : trop vulnérable sur les routes, trop complexe à organiser avec une colonne de plusieurs dizaines de véhicules à ravitailler en carburant.
Faute d’hélicoptères lourds présents à Djibouti, c’est donc la solution d’une évacuation en avion tactique qui a été choisie.
L’aéroport de Khartoum étant endommagé et fermé au trafic, les planificateurs européens ont jeté leur dévolu sur la base militaire de Wadi Sayyidna, placée une vingtaine de kilomètres au nord de la capitale soudanaise et restée en bon état depuis le début des combats. Il a toutefois fallu négocier avec les deux belligérants le passage d’un convoi routier en provenance de Khartoum.
L’Armée de l’air et de l’espace a pour sa part mobilisé trois A400M et 150 militaires, commandos de l’air et forces spéciales, pour cette opération. Un A330-200 de la 31ème escadre aérienne de ravitaillement et de transport stratégique (31ème EARTS) était également visible sur le parking de l’aéroport international de Djibouti pour assurer les rapatriement vers la France, aux ordres du ministère des affaires étrangères. Par ailleurs, un A330 MRTT « Phénix », qui venait d’assurer un convoyage de Mirage 2000D vers N’Djamena, était également mobilisé, restant l’arme au pied au Tchad pour le cas où des opérations de ravitaillement en vol auraient été nécessaires. A l’heure où sont écrites ces lignes (lundi 24 avril 2023 en milieu de journée) les avions français ont participé à trois rotations entre Khartoum et Djibouti : une au profit du personnel diplomatique (l’ambassade maintenant fermée) et deux au profit de ressortissants français et étrangers.
Les images diffusées montrent à Wadi Sayyidna une majorité d’empennages d’A400M, mais on distingue également quelques C-130. Si la France, l’Allemagne et l’Espagne ont en effet fait bon usage de l’avion de transport européen, les Italiens ont quant à eux utilisés deux C-130J.
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