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Un premier Mirage 2000D rénové pour l’Armée de l’air.

Le Mirage 2000D rénové volera au-delà de 2030 et il sera alors, plus de quarante ans après son entrée en service, le dernier Mirage 2000 de l’Armée de l’air. © Bernard Hennequin - Armée de l’air et de l’espace

Le Mirage 2000D n°639 qui vient d’arriver à Mont-de-Marsan est le premier d’une série de 55 appareils devant être modernisés, avec à la clef des capacités air-air et air-sol améliorées.

Le chantier de modernisation de ce premier avion a été conduit par Dassault Aviation et couplé à une visite de maintenance conduite par l’atelier industriel de l’aéronautique (AIA) de Clermont-Ferrand. L’avion est à présent dans les mains du CEAM pour une expérimentation et des essais, avec comme ambition de pouvoir déployer en opération les premiers Mirage 2000D rénovés au cours de l’année 2022.

Ces appareils disposeront d’une modernisation de l’avionique, de la refonte du poste...

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10 commentaires

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  • Petite histoire méconnue par certains.
    Le Mirage 2000 N n° 324 sorti d’usine en 1989 aurait dû figurer au tableau des pertes de l’armée de l’Air, mais c’est faire offense à la solidité exemplaire des avions Dassault…
    Alors qu’il était en service à Istres au sein de l’Escadron de chasse 3/4 «Limousin», le 16 janvier 1996,il subit une violente collision avec un volatile lors d’un vol à basse altitude au sud du Massif Central.
    Aussitôt, le pilote prend en douceur un peu d’altitude afin de garder de la vitesse, puis entreprend un retour prudent vers la base en raison d’une forte baisse de régime moteur conséquence de l’ingestion du rapace.
    Hélas, en approche finale l’extinction du turboréacteur a obligé le pilote et le navigateur à s’éjecter, un rallumage moteur étant impossible en raison du manque d’altitude.
    Pilote et navigateur se posent indemnes en rase campagne… sans savoir que leur avion, bien «trimé», va poursuivre son vol plané horizontal et se poser tout seul, moteur éteint, dans un champ contigu à la piste en subissant des dommages mineurs.
    Récupéré puis réparé en usine par Dassault avec une mise au standard K2, le n° 324 allait être remis en service à l’EC 3/4 en décembre 2003 puis poursuivre sa carrière opérationnelle au sein de l’EC 2/4 à Luxeuil.

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  • Le president de Dassault avait dot lors de la presentation de l’avion : »il est beau mais il n’avance pas ».
    Il faisait reference a sa relative sous motorisation. Dans le meme temps Dassault avait developpe sur fonds propres, une version musclee (bi reacteur) nomme Mirage 4000 qui helas fut abandonnee.
    Enfin, longue vie a ce bel oiseau.

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    • Pour courir après des DR400, ça suffira

      Et ça coûtera moins cher qu’un rafale qu’on pourra garder là où il y en a besoin (comme par exemple à permettre à penser à erdogan qu’il peut avoir une supériorité aérienne en eaux grecques avec ses sukhoi…)

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    • Le mirage 4000 eu au moins comme bonne action d’être l’ancêtre très direct du Rafale. Le défaut du 4000 ? Etre un avion pur Dassault, alors que la mode était à l’Europe. Alors « ils » ont fait le Rafale (premièrement ACT il me semble) qui finalement fut un pur Dassault aussi, mais plus tardivement… Ce fut également et en fait pour son plus grand bien (au Rafale), l’occasion de repartir de la feuille blanche.

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  • Bonjour
    Attendons avec sagesse (droit de réserve oblige) la réaction des mécanos et pilotes. Cela conforterait la Société de Mr Marcel Dassault en apportant la preuve que leurs appareils vieillissent bien au niveau de la cellule et qu’ils peuvent s’adapter à l’air du temps.
    Cordialement
    Michel BOUR

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  • Moi qui pensais que le 2000 était enfin de carrière ?!

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