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Northrop Grumman a présenté le 14 juin dernier le démonstrateur du Triton. Cet aéronef sans pilote préfigure une nouvelle façon de concevoir les missions de surveillance maritime, une vision marquée par la complémentarité drone/avions pilotés.
Après l’USAF, c’est au tour de l’US Navy de succomber au charme du drone à hautes performances Global Hawk. Cet engin, désigné Triton par l’US Navy sera en principe commandé à 68 exemplaires. Il aura pour tâche de remplacer les aéronefs pilotés dans les fastidieuses missions de surveillance maritime, de renseignement et de reconnaissance.
Perché à 19.000 mètres, soit 10.000 m au dessus de l’altitude des avions de transport de passagers, le drone surveillera pendant près de 36 heures avec son radar à antenne active et ses capteurs d’écoute électronique de vastes zones maritimes et côtières. Il sera les yeux et les oreilles de l’US Navy, et, au besoin, le drone pourra se transformer en relais radio discret et efficace.
Pour réussir ses missions les ingénieurs américains ont vu grand. Le Global Hawk est le drone de tous les superlatifs. Il a été développé au départ pour remplacer les avions espions pilotés U2, des appareils capables, dès les années 50, de croiser à très haute altitude pendant des heures afin de prendre des clichés de zones d’intérêt ou de déterminer l’ordre de bataille adverse par l’écoute des signaux radio et radar. Pour soutenir la comparaison avec le U2/TR1 sans avoir à rougir, le drone se présente sous la forme d’un avion de 40 mètres d’envergure pour 14,5m de long. Il est propulsé par un unique réacteur AE3007H de 42 KN signé Rolls Royce. Sa soute peut loger une charge utile variée comprenant des radars, des moyens d’écoute Sigint et des caméras de dernière génération.
Après programmation dans sa station sol aérotransportable, située aux USA, le drone décolle de façon autonome guidé par ses centrales INS/GPS. Pendant sa mission qui peut durer 36 heures, le drone reste en contact avec sa base grâce à son antenne satellite. Ainsi, il peut transmettre en temps réel les données collectées ou recevoir des ordres de modification de mission à tout moment.
Le Global Hawk est en service depuis plusieurs années au sein de l’USAF dans différentes versions. Il a servi en Irak, en Afghanistan et certainement à proximité d’autres pays …. Les résultats sont globalement bons affirment les militaires même si les surcouts du programme et les problèmes de disponibilité ont justifié le maintien en service des vénérables avions espions U2/TR1
Il n’empêche, le Global Hawk est un appareil ambitieux qui préfigure l’avenir. L’US Navy passe à la vitesse supérieure puisqu’avec le Triton, elle table sur la possibilité de piloter le drone depuis un avion de patrouille maritime Orion ou P8 Poseidon. Ainsi le drone serait chargé des missions de surveillance au profit des avions de patrouille maritime qui se concentreraient sur les missions à haute valeur ajoutée telles que la destruction des sous-marins adverses ou des navires hostiles. Aux USA, un pays confronté chaque années aux feux de forêt, d’aucuns se demandent si un tel engin ne serait pas tout indiqué pour surveiller les massifs forestiers en lieu et place des vénérables appareils datant des années 50 utilisés aujourd’hui.
La rédaction
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