Aux USA, le budget prévisionnel de la Défense (496 Md$) prévoit le retrait de deux avions de légende : l’avion-espion U-2, et le tueur de chars A-10. Ces deux appareils emblématiques de la guerre froide sont pourtant, encore aujourd’hui, appréciés des militaires américains.
Il est temps de tourner la page. Pour le Secrétaire américain à la Défense, Chuck Hagel, les USA ne peuvent plus se permettre de conserver, au sein de leur arsenal, des avions « mono mission ». En conséquence, l’A-10 et le U-2/TR-1, deux avions de légende, se retrouvent dans le collimateur du Pentagone et de la Maison Blanche se trouvent.
Selon l’administration américaine, supprimer le parc d’avions d’attaque A-10C , soit 350 avions au total, permettrait d’économiser 3,5 Md$ en...
4 commentaires
La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.
Vers une sortie définitive des U-2 et A-10 de l’arsenal militaire américain
En 1983 lors de mon service militaire sur la base de solenzara en corse ,une escadrille de A10 était passée en raz motte.je peux vous dire que c’est un sacré avion très ,très impressionnant.
Vers une sortie définitive des U-2 et A-10 de l’arsenal militaire américain
Stopper les vols d’avions utiles et pleins de potentiel avant fin de vie est une véritable aberration …
Tout ça pour financer un avion raté et ultra couteux : le F35 !!!! dont les bénéfices, en revanche satisferont l’industrie militaire toujours soucieuse de vendre du très très très cher, peu importe l’efficacité …
Vers une sortie définitive des U-2 et A-10 de l’arsenal militaire américain
Ce n’est surement pas le moment avec l’Ukraine !!!
Vers une sortie définitive des U-2 et A-10 de l’arsenal militaire américain
Le sort de l’A-10 n’est pas étonnant, aussi apprécié soit-il des forces terrestres il n’en reste pas moins le « vilain petit canard » de l’USAF. De ses balbutiements jusqu’à nos jours ni les hauts responsables de l’Army, ni ceux de l’Air Force n’en voulurent alors qu’il continu de représenter l’une des meilleures plateformes de soutient rapproché ou de contrôle avancé sur les théâtres dénués de MANPADs ou d’une artillerie AA lourde.