Accueil » Dépose minute » A l’Est rien de nouveau

A l’Est rien de nouveau

En début de semaine, les forces ukrainiennes auraient abattu un Mig-35. Le Mig-35 est l'un des fleurons de l’aviation militaire russe, l’avion de combat multirôle de la génération dite « 4++ » selon Wikipédia. Si l’information est vérifiée, ce serait une première. Les Russes auraient aussitôt démenti en affirmant qu’il s’agissait en fait d’un Su-27 ukrainien. Entre Mig-35 russe et Su-27 ukrainien, le débat s’est emballé sur les...

Ce contenu est réservé aux abonnés prémium

Les formules prémium

Accès 48h

Tous les articles en accès libre pendant 48h, sans engagement
4.5 €

Abo 1 an

Soyez tranquille pour une année entière d’actus aéro !
69 €/ an

Abo 1 mois

Testez l’offre Premium d’Aérobuzz pendant 1 mois
6.5 €/ mois

Abo 6 mois

Un semestre entier d’actualités premium
36 €/ semestre
Trouve l’offre prémium qui vous correspond

9 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • Merci beaucoup à toute la rédaction d’Aérobuzz de ne jamais tomber dans le piège et la facilité du buzz, mais simplement de nous donner l’info juste, précise, et la plus complète possible.
    C’est ça que j’aime chez vous et c’est pourquoi je vous lis si régulièrement.

    Répondre
  • Un rappel plein de sagesse, de la part d’un journaliste qui aime son métier.

    Permettez-moi d’ajouter quelques points, dont vous pourrez faire ce que vous voulez.

    L’information va très vite, trop vite. Un cerveau humain « normal » n’est pas capable d’en traiter autant, si vite, ce qui provoque du stress. Il est de plus difficile de la vérifier en temps réel, ce qui ajoute du stress. Ce qu’il se passe en Ukraine est très difficile à savoir. Même mes amis, qui sont restés sur place, n’ont que leur vision locale de la chose ; pour des raisons assez évidentes, il est interdit de filmer dans la rue (plus de caméras embarquées – daschcams – interdiction de filmer dans la rue avec son téléphone…), donc pas facile d’avoir des sources que l’on pourrait qualifier de « neutres ».

    Si je peux me permettre un conseil, c’est de réduire le rythme de sa consommation d’information.
    Il faut voir les choses en face : que l’on suive les informations en continu ou une fois aux deux jours par exemple, ne changera rien à la situation, vous ne pourrez rien faire de plus. En revanche, en deux jours, les rédactions ont le temps de nettoyer les informations qu’elles ont publiées à la va vite.

    De même, attention aux experts qui commentent la situation à partir de documents dont ils ne peuvent vérifier l’authenticité. Des gens comme P.H – Ate – Chuet ont au moins l’honnêteté de prévenir avant leurs interventions, mais tous ne le font pas.

    Pour ce qui est d’Aerobuzz, je ne m’inquiète pas – l’expérience est là, la qualité aussi.

    Répondre
    • Bonjour. Il est interdit, en Ukraine, de filmer les dispositifs… militaires. Des citoyens filment et photographient les sujets non militaires. Bien sûr, pas à la gloire de l’armée russe. Par ailleurs, il est évident que la surconsommation de chaînes d’info est à déconseiller. Chez les experts, un homme comme Goya paraît fort réfléchi.

      Répondre
  • Merci Gil pour cette chronique sincère et objective. chez Aerobuzz, il y a des vrais journalistes.
    bravo

    Répondre
  • par Alain de Valence

    Excellent!

    Répondre
  • Oui, fort bien dit. Journalisme et réseaux sociaux impliquent un esprit et des activités différents. Et il est certain que, pour la précision technique sur les matériels militaires, il est risqué de faire confiance aux réseaux! Mais, pour certains témoignages sur le terrain (et depuis l’espace), les recoupements et la géolocalisation s’effectuent de plus en plus. Et les vidéos et photos par Internet « parlent », dramatiquement. Ils peuvent constituer une aide à l’information globale, ainsi que le dit notamment le général Paloméros. Cette guerre constitue vraiment un tournant historique par son caractère, primitif et parallèlement connecté: si traditionnel par la « doctrine » russo-soviétique (artillerie, missiles, chars, intendance médiocre) et si contemporain par le rôle des réseaux sociaux, l’un des atouts des Ukrainiens.

    Répondre
    • Comme je l’ai mentionné dans mon post plus haut, il est strictement interdit de filmer la rue actuellement en Ukraine. Pas de Dashcam, pas de vidéo prise au téléphone et encore moins de vue par drone. Dans le meilleur des cas, vous pouvez vous en sortir avec une réprimande, au pire être accusé d’espionnage pour le compte de l’ennemi.
      Quant au Général Paloméros, comment dire… non rien ; il n’y a rien à dire de positif à son sujet.

      Répondre
  • par Christian LECLERC

    Bravo pour cette tranche d’honnêteté journalistique, bien trop rare de nos jours.

    Répondre
  • Bien dit 👍
    Cliquons sans relâche sur ce fil pour en mettre les stats au niveau qu’il mérite 🤗

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les commentaires sont reservés aux Abonnés premium

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.