En 2022, la capsule Orion a frôlé la Lune avec au loin notre petite Terre fragile. L’aviation est encore trop souvent accusée de menacer cette fragilité. J’aimerais qu’en 2023, pour le grand retour du Salon du Bourget, l’annonce de projets concrets et crédibles qui prouvent le contraire se poursuive, tout en gardant les pieds sur Terre ! Jérôme Bonnard
Tout est au vert ! L’IATA vient de rappeler que 2023 marquera un retour aux bénéfices pour les compagnies aériennes. Derrière elles, ce sont 4,2 milliards de passagers demandeurs de voyages aériens. Les exploitants se mettent en ordre de marche. Pour 2023, bon rétablissement à notre aviation commerciale ! Jean-François Bourgain
Un coup de pied dans la fourmilière. Voilà ce que j’attends de la part des gouvernements (ils ont commencé), de l’UE et des consommateurs à l’égard de l’industrie aéronautique. Car ses ambitions technologiques visent 2035. Afin de contenir l’empreinte environnementale de l’aviation, Airbus, Safran et les autres sont capables d’agir plus tôt. Thierry Dubois
En juin prochain, le Salon du Bourget se fera le reflet des ambitions aéronautiques des uns et des autres, ce qui vous laisse six mois pour oublier vos rudiments de russe, désormais inutiles. Pour bien profiter du salon, n’hésitez pas en revanche à vous lancer dans l’apprentissage du turc… Frédéric Lert
En 2023, les bombardiers d’eau français vont célébrer leurs 60 ans d’existence sans doute sans trompette ni tambours ni même un meeting aérien. En conséquence, on pourrait souhaiter que les commandes fermes de DHC-515 soient quand même signées. Ce serait un joli geste… Symbolique ! Frédéric Marsaly
Pipistrel, la chauve-souris venue de l’Est, est bien seule. Son Velis Electro est l’unique avion électrique certifié depuis bientôt 3 ans. Au-delà des effets d’annonce, puisse 2023 voir l’arrivée de nouveaux compagnons et concurrents au Velis Electro. A défaut, au moins de nouvelles batteries améliorées… Fabrice Morlon
2023 est l’année du salon du Bourget. Le point focal de la filière. L’opportunité pour l’aéronautique de démontrer qu’elle a reçu le message et qu’elle sera à la hauteur des attentes de la société. Une semaine pour en débattre, chaque jour, en direct sur le plateau de JumpSeat. Prenez date. Gil Roy
Les hélicoptères Puma HC2 âgés d’un demi-siècle seront retirés du service en 2025. Ils seront… Read More
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Depuis plus de quatre décennies, le Pilatus PC-7 constitue la pièce maîtresse de la formation… Read More
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Spasiba, Frédéric Lert, mais on ne va pas pour autant négliger le caviar, surtout que maintenant on en trouve du français. Voilà l'exemple à suivre ! Si on peut faire du caviar, on peut tout faire dans notre pays, toujours beau. Bonne année à votre équipe d'Aerobuzz !
Le commentaire de JF Bourgain est désespérant. A l'heure où tous les pans de notre société essaient de minimiser les émissions coûte que coûte, on en est encore à se délecter de l'abondance, de la croissance (synonyme d'émissions), de milliards de gens qui veulent sillonner la planète.
Autant je suis un fana d'une aviation propre et régulée, autant ces discours me désolent.
Il va falloir malheureusement faire le dos rond avant que la techno magique nous ponde une aviation correcte, et bien se dire que des efforts sont à faire temporairement du côté d'une limitation volontaire, seule manière de faire baisser les émissions.
Au prix bien entendu de limitation de bénéfices, et certainement de gens laissés sur le carreau, et pour qui nous nous devons d'être solidaires,y compris financièrement.
La sauvegarde de notre petit vaisseau planétaire a un coût, et on savait que la transition allait nous coûter cher, faute de n'avoir pu être raisonnables depuis 30 ans.
Après cette diatribe en première réaction, j'en ai oublié de souhaiter tous mes vœux de courage, d'inspiration et de discernement à l'équipe de Gil. L'année, les années, que dis-je, seront sujettes à bien des nouveautés et discussions autour des nouveaux chemins qui seront suivis. Pourvu que l'homme soit toujours en état de voler en complète symbiose avec la planète.