Qui osait encore y croire ? A part les motoristes évidemment ! Et pour cause. A raison de huit moteurs par B-52, plus quelques dizaines pour le maintien en condition opérationnelle de la flotte des 76 bombardiers, le marché est évalué à 2,6 milliards de dollars. C’est finalement Rolls-Royce qui a décroché le gros lot. Le britannique a réussi à placer...
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5 commentaires
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L’A380 est victime de ce nouveau monde, où l’image règne sans partage, ne laissant guère de place au bon sens.
De même que rouler en Tesla est un acte de mode militant, alors que son cycle de vie est plus polluant que celui d’une Mercedes diesel de 1985, l’image de trois A320LR qui traversent l’Atlantique est plus « glamour » que celle d’un unique A380 qui pourrait les remplacer.
Et l’image du B52 alors ? Le B52 a la chance d’être né dans le « camp du bien », tout comme « Little Boy » et « Fat Man » qui étaient des bombes « pacifiques » (il n’y a pas de jeu de mot ici), contrairement aux programmes nucléaires Nord-Coréen ou Iranien par exemple.
Le B52 reprendra du service, sans doute pour 30 ans, comme le mentionne Gil, et ça ne choque personne ; sa mission n’est pas vraiment de lâcher des œufs en chocolat, mais peu importe : les lieux qu’il bombarde aveuglément sont si lointains, et comme on dit, loin des yeux, loin du cœur. Et puis, on peut faire confiance aux militaires américains, ce sont des gens responsables, qui ne lâcheront que des bombes qui à 10000 m d’altitude font la différence entre civils et militaires/rebelles.
Dans quel drôle de monde vivons-nous.
excusez moi, je crois que le moteur RR est un dérivé du BR725 et non du Pearl
https://www.rolls-royce.com/products-and-services/defence/aerospace/combat-jets/f130.aspx#/tab2
Seule Engine Alliance était prête à développer une nouveau moteur destiné à un A380 neo.
Or Emirates, sur qui reposait la destinée du programme de part ses nombreuses commandes, avait choisi Rolls Royce pour les moteurs de ses derniers appareils.
D’où l’impasse dans la quelle se trouvait Airbus, pour le développement d’une version remotorisée.
Sauf que l’A380 ne tire pas sa révérence, la plupart des compagnies en remettent en vol ou s’y préparent ….. Cessons de nous flageller ….. Le B747 lui termine vraiment sa longue et belle carrière ……
Hé oui, le fabuleux destin du B-52 ! Une oeuvre d’art, ciselée à la fin des années 40, donnant un coup de vieux à son prédécesseur, le B-29 que les Russes employaient encore. Regardez cette queue en lame de couteau, ce cockpit aux larges baies vitrées et ses ailes démesurées et d’une telle souplesse qu’elles décollent nettement avant le fuselage. Il fallait bien huit réacteurs pour propulser l’engin dont les soutes permettent l’emport d’engins de mort modulables. Et souvenez-vous ! Le X-15, suspendu sous son aile droite, allait défier les limites de la stratosphère. Quand on est né au moment où les ingénieurs de Boeing traçaient les premières épures de ce géant et qu’on voit aujourd’hui qu’il conserve tout son potentiel opérationnel avec une petite cure de rajeunissement, cela permet de se dire qu’on n’est pas mort, qu’il y a encore une vie pour peu qu’on se donne la peine de se maintenir en forme, de s’habiller comme les jeunes, d’écouter leur musique et surtout de fuir ceux qui commencent leurs discours par « Nous les vieux… »