Ari est de retour ! En fin de semaine prochaine, il remontera le chenal des Sables d’Olonne. Il sera le dernier des 33 concurrents du Vendée Globe 2020 encore en course, à franchir la ligne d’arrivée. Huit ont abandonné.
Après plus de 110 jours de navigation sur les océans, il va reprendre contact avec la terre ferme. Et d’ici quatre semaines, il...
8 commentaires
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Ari est arrivé ce matin, en pleine forme, ainsi que son bateau. C’est une magnifique aventure. Chapeau à cet homme courageux, qui y a cru, et qui l’a fait. Avec le sourire, tout du long…
Un bel exemple.
Ah oui !!! Des phénomènes ces gens-là !!! Ils méritent le respect même, et surtout quand on arrive 30 jours après le 1er. Quelle force, quelle persévérance……
Chapeau bas Mr le Captain !!!…..
Respect !
Il y a comme ça, et partout, des gens d’exception.
En mer, comme en vol, il n’y a pas de femmes ou d’hommes, il y a des marins, il y a des pilotes…
Puissent ces gens nous inspirer dans le dépassement, dans le courage…
Pour Ari c’est la mer, pour d’autres c’est l’hôpital, pour d’autres c’est les restos du coeur..
Les vrais héros sont là et pas dans les betifiants reality show qui mutilent intellectuellement notre jeunesse…
Ah! Au fait, je ne me cache pas derrière un pseudo.
Ph
Oui, il faut célébrer le dernier comme le premier dans ce genre d’épreuve. Et je dois avouer que ce dernier à franchir la ligne m’émeut plus que les leaders qui avaient forcément des bateaux plus performants que le sien. Mais n’est-ce pas là une belle leçon de vie ? Ne jamais lâcher, croire en son pari, se relever après chaque chute !
Il a dû connaître la peur, les déceptions, l’accumulation des malchances… Et Gil a parfaitement raison de souligner son isolement en cas d’avaries graves. Ah ! ça fait du bien un peu d’embrun du large dans cette morosité pandémique ambiante ou le foisonnement des dénonciatrices se réveillant quarante ans après. Les aviateurs sont des navigateurs, comme les marins. D’ailleurs, avant Gil Roy, il y avait eu Gil Eanes, le grand navigateur qui réussit en 1434 à revenir au Portugal après avoir accompli le premier périple le long de la côte africaine et autour des Îles Canaries. C’est lui qui, éprouvant une grande jubilation en doublant son cap, dénomma « Cabo Juby » (en portugais Juby se prononce comme en français) cette avancée du Sahara occidental dans l’océan que les autochtones appelaient déjà Tarfaya, c’est-à-dire là où pousse le « tarfa » (tamaris). Car il faut expliquer qu’avant lui d’autres navigateurs avaient disparu corps et biens parce que, en dehors des mauvaises rencontres faites lors des accostages, leurs esquifs ne leur permettaient pas de remonter le vent. En effet, le long de cette côte les alizés sont nord-sud… Et ce cabo Juby allait phonétiquement devenir le cabo Rouby des occupants espagnols, puis le cap Juby des hommes des Lignes aériennes Latécoère et de l’Aéropostale et finalement le « monastère » c’était son expression – d’un certain Antoine de Saint-Exupéry, un valeureux pilote mais qui avait le mal de mer. Il était aussi écrivain, avait vainement essayé d’apprivoiser un renard des sables, un fennec, tandis que ses collègues avaient réussi à le faire avec des gazelles, toutes choses lui ayant inspiré plus tard, quand il se languissait entre les tours de Manhattan, ce livre trop connu pour être cité. Bon dimanche, navigateurs !
Combien de « critiques » auraient fait la même chose ? Bien sûr hors de leur canapé !
Bizarre cette course pour se retrouver confiné ! Moitessier était reparti pour un tour…Profitez captain !
En effet, ces marins sont extraordinaires, sur des machines fantastiques pour participer à une course, qui bien que particulièrement exigeante, à maintenant perdu de sa « rugosité ».
Mais il s’agit d’une course et arriver dernier, qu’on le veuille ou non, ça signifie avant tout que tous les autres sont arrivés avant vous.
Sauf pour ceux qui ont cassés leur jouet et à qui ça ne serait peut être pas arrivé si ils n’avaient pas participé à … une course.