Il y a des salles d’embarquement low cost plus inattendues que d’autres. Une volée d’escaliers, une cage grillagée, un couloir… L’austérité ostentatoire, histoire de remettre les passagers de chaque catégorie à leur place : low cost d’un côté, major au milieu. A croire que les aéroports font payer aux passagers ce que leur ont arraché les compagnies.
La ségrégation ne va toutefois pas jusqu’aux bornes de sortie des parkings, et encore moins au passage obligé entre les promotions du centre commercial intégré. L’inverse relèverait de la faute et surtout du manque-à-gagner.
Low cost ou pas, dans cet intervalle de temps qui va du poste d’inspection filtrage à la porte de la salle d’embarquement, le passager est client captif de l’aéroport. Le temps de l’attente, sa carte de crédit se substitue à sa carte d’embarquement, quel que soit le logo de la compagnie affiché. D’où les tours de force des aéroports pour pousser les murs afin de multiplier les tentations.
L’aéroport de Venise, comme tous les aéroports millionnaires de la planète, a entrepris sa mutation. C’est le début de la montée en gamme pour le quatrième aéroport italien qui a retrouvé en 2024 son niveau de trafic d’avant pandémie. Les marques de luxe investissent l’aérogare. Jusque-là rien de très original. Mais à Venise, il y a quand même quelque chose qu’on ne trouve pas ailleurs…
Il faut aller le chercher du côté des commerces de bouche, regroupés au niveau supérieur. C’est par ce food corner qui baigne dans une odeur de friture et une lumière blafarde, que les clients peuvent accéder librement à une terrasse, en plein air.
L’endroit s’ouvre sur les pistes et au premier plan, sur le parking avions. Nous ne sommes pas à Venice, Floride, mais bien à Venise, Italie, aéroport Marco Polo, avec vue sur la lagune et au-delà la place San Marco et le Grand Canal. [Au passage on remarquera que l’Europe autorise un tel aménagement en prise direct avec l’extérieur, côté pistes. A bon entendeur…]
Il y a là quelques tables rondes avec des chaises, et un peu de verdure. Et très peu de voyageurs. Pourtant, l’endroit est calme et le spectacle offert par les rotations des avions est permanent. Peut-être n’osent-ils pas. Il est tellement inconcevable de pouvoir de passer de l’autre côté des immenses baies vitrées des aérogares, qu’ils imaginent peut-être le lieu réservé. Une terrasse que les passagers quitteront à regret pour aller s’entasser dans leur salle de pré-embarquement.
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