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C’est la faute à Boeing !

© Vincent / Aerobuzz.fr

Après avoir perdu une porte en vol, et plus récemment une roue, c'est son PDG que Boeing vient de perdre. Le président du conseil d’administration et le président-directeur général de la division aviation commerciale font également partie du grand ménage de printemps. Une ligne de plus à une liste qui s’allonge jour après jour…

Le 4 mars, le...

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4 commentaires

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  • Une dégringolade bien médiatisée. Exemple par un incident identique présenté différemment :
    Un Boeing perd une roue au décollage :
    https://fr.news.yahoo.com/afrique-sud-boeing-atterrit-urgence-111736683.html
    « …retour en urgence … passagers secoués … panique … »

    Un Airbus perd une roue au décollage :
    https://www.20minutes.fr/arts-stars/insolite/4075147-20240208-airbus-perd-roue-decollage-doit-atterrir-urgence
    « … l’Airbus se pose sans encombres… les passagers n’ont pas été impactés … »

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  • En 1988 lorsque je suis arrivé chez Airbus, Boeing était dirigé par Phil Condit. C’était un ingénieur et j’ai d’ailleurs gardé une étude qu’il avait faite sur les turbulences de sillages. À cette époque Boeing était montré en exemple. Ses successeurs ont été des financiers et on voit le résultat. Dans notre domaine où la sécurité prime, il ne faut pas que toutes les décisions soient prises sur des critères exclusivement financiers.

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  • par Claude d'Albronn

    commme disait  » ESOPE  » la langue est la meilleure et la pire des choses / ON POURRAIT EN DIRE AUTANT DE LA PRESSE qui stigmatise bètement Boieng
    Surtout celle qui prétend faire de l’information et qui se conduit comme la pire des  » tabloids  » !

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  • Très bien de remettre l’église au milieu du village. Oui Boeing a pêché. Et le paye cher. Et ce n’est pas fini. Mais Boeing n’est pas responsable des erreurs ou fautes des exploitants. J’ai connu ça en son temps, juste en France, sous les diatribes d’agités du SNPL contre l’A320. Après Habsheim, le Mont Saint Odile et quelques glissements de cartes malvenus sur les PFD. C’était un combat d’arrière garde contre le pilotage à deux et les automatismes évolués par des vieux chibanis retros et irresponsables. 35 ans après leurs enfants adorent cette génération d’avions qui a multiplié par 20 la sécurité. Il faut donc garder mesure. Boeing est une grande et belle maison. Son équipe dirigeante dévastée cède la place. Sur qu’ils vont rebondir après avoir cruellement analysé leurs fautes. Il faut tenir 5 ou 10 ans !

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