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Château de cartes

[caption id="attachment_7850151" align="alignright" width="240"] Par Gil Roy[/caption] En décembre 2019, le transport aérien mondial visait 30 milliards de dollars de bénéficie pour 2020. Deux mois plus tard, les profits s’étaient transformés en pertes. Personne n’a vu venir le Covid-19 ; comme tout bon virus, il a frappé sournoisement sans prévenir. Aujourd’hui, dans l’attente du passage au niveau 3, les économistes annoncent que l’addition pourrait s’élever à 113 milliards de dollars. Et demain ? Pourquoi pas 150...

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31 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • par Jean baptiste berger

    Réponse à plastiplane (et en partie à pilotaillon) :
    Tout ce que vous dites est vrai, mais ça ne retire rien à la pertinence de mes remarques ;
    On pourrait débattre à l’infini du caractère « had oc » de notre système électoral, il n’en reste pas moins vrai que le passager d’un bateau (ou d’un avion ou même d’un autobus) a le choix individuel de son « capitaine » et peut, sans rendre compte à quiconque, refuser d’embarquer.
    Le citoyen d’une démocratie, fût elle parfaite (et je vous laisse juge du niveau de la nôtre…) n’a pas cette liberté.
    Il est donc normal que chaque citoyen puisse donner son avis (même si c’est une connerie….) et surtout qu’il reste critique face à la presse « officielle » dont le niveau d’indépendance au pouvoir est plus que douteux.
    Mais c’est aussi de la responsabilité de chacun de « trier » les infos. transmises par d’autres canaux.
    Si vous voulez me faire dire qu’il y a une majorité d’abrutis, dans notre pays, qui en est incapable, je cèderai facilement….mais n’oubliez pas que c’est également cette majorité qui désigne son « capitaine ».
    Il n’y a pas de système de gouvernance parfait, la limite de taille, pour qu’un système reposant sur les capacités d’un seul humain sachant se faire épauler me semble être celle d’un porte avions ;
    Le patron est en place uniquement par compétence (il n’est pas « élu » par une majorité de militaires qui n’y connaissent rien ni en aviation ni en règles navales) et son niveau d’autorité, statutaire, lui permet d’exercer ses fonctions sans entraves.
    A noter que, s’il n’y a rien de démocratique dans le fonctionnement d’un porte avions, l’équipage est uniquement composé de volontaires, dès lors que l’enrôlement dans l’armée n’est pas obligatoire.
    Que les spécialistes compétents que vous êtes certainement chacun dans votre domaine soient excédés par les commentaires, avis, et autres déclarations stupides que vous pouvez trouver sur les blogs et autres réseaux sociaux est naturel.
    Mais si on supprime cette possibilité d’expression, autant revenir au totalitarisme Stalinien ou, mieux encore, au royalisme (c’est Dieu qui m’a donné le pouvoir, point, circulez, y a rien à voir….et c’est mon fiston dégénéré qui me succèdera…)
    Et s’agissant des spécialistes, n’oubliez pas que ce ne sont malgré tout que des hommes, le commandant d’un porte avions peut aussi faire ou dire une connerie, et quand je vois certains diplômés de renom s’écharper à la télé sur un thème qu’ils sont censés parfaitement maitriser…..je ne vois pas pourquoi M. Ou Mme. michu n’auraient pas le droit d’avoir un avis, parfois de bon sens, et souvent inspiré du meilleur des arguments de chaque opposant.

    .

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    • par Hugues Chomeaux

      Votre réponse me semble pertinente et ´ad hoc’

      Répondre
    • Pas de souci sur la liberté d’expression : les forum(s?) servent à ça.
      En fonction du sujet, chaque individu est potentiellement une minorité susceptible de considérer qu’une majorité d’abrutis (sic) n’est pas du bon avis :-),… ce qui évidemment n’est pas le cas.

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    • par Pilotaillon du 21eme siècle

      Les systèmes (tous) sont issus d’une décision à un instant T mais sont surtout la conséquence de différentes situations (expérience). Ils ne sont donc ni parfaits ni complets.
      Je ne parle pas des erreurs lourdingues du leader (pas de virus chez nous et tous les transatlantiques interdits sauf arrivant d’une nation amie – le UK :o)

      Nonobstant la cohésion est un élément clé du fonctionnement d’une société, même s’il y a des détracteurs, même s’il y a des avis différents au final c’est l’acceptation des décisions qui vaut pour l’efficacité globale. C’est même la vie qui se matérialise, car le doute – la remise en cause des certitudes – est la rembarde face aux erreurs, aux excès des despotes ou des prédicateurs de tous poils. Quelle est la qualité de vie, la performance d’un un pays qui se déchire ?

      Ce n’est pas la présence des ces relais de prédication qui me trouble, c’est la volonté obstinée d’imposer leur vision, en n’ayant objectivement pas les composants de leurs raisonnement en main, ou pire d’être instrumentalisés ou acquis aux causes politiques extrèmement minoritaires trouvant avec les réseaux une caisse de résonnance libre et inespérée.
      Mais sur le web rien ne se perd…
      Grâce au data minning (rercherche de l’origine des infos) on tombe parfois sur des personnes de bonne foi mais le plus souvent sur les complotistes, activistes de tous poils.
      Donc 100 foix oui pour la liberté mais il convient d’être en capacité de faire la part des choses et d’éviter de collaborer avec la première cause qui passe, servant parfois à destabiliser un pays ou une organisation qui fonctionne à peu près.
      Se présenter au suffrage unversel est une bonne idée, de façon à toucher du doigt la réalité de la gestion de l’interet collectif.

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  • ‘A quelquechose malheur est bon’ dis le proverbe (a prendre au second degre). Le grain de sable qui enraye la planete arrive comme un presage. Un moment qui invite l homme a reflechir autrement et a remettre nos pendules a l heure. Nos experts les meilleurs ne l attendaient pas. Les rejets de CO2 ont baisse suite a une diminution de l activite humaine, des usines et des transports. Partant une chute du cours du baril. La decroissance entrainant la chute des cours boursiers et une menace de crise.
    La mondialisation et son revers. Apres maintes delocalisations de labos pharmaceutiques (entre autres) vers l Asie afin d optimiser les marges financieres dues a une main d oeuvre a bas cout. Les stocks occidentaux aujourdh ui epuises montrent le revers de la medaille. Sans doute, les « experts » de l aeronautique n avaient ils pas plus imagine tel scenario que leurs homologues de la finance et du medical. Prevention et protection seront encore nos meilleures armes.

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  • Après avoir tout lu (ici du moins), je note, persiste et signe: l’économie européenne, occidentale, mondiale dépend beaucoup trop de la Chine populaire. Je ne « stigmatise » pas les citoyens chinois; nous pouvons, voire devons commercer avec eux. Mais laisser des pans entiers de notre liberté économique à un pays, très particulier, est un suicide à long terme.

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  • par PHILIPPE BOUTIN

    Salut Gil !
    Cet texte, cette analyse simple pertinente est d’une remarquable limpidité.
    Un grand merci de l’avoir ecrit !
    Et avec ton accord je pense que ce texte devrait être largement diffusé ! ! !
    Merci Gil

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  • « Ils ne savent travailler qu’à partir de scénarios connus, comme les programmateurs de simulateur de vol ». Merci Gil pour votre remarque.

    Comme les programmeurs de simulateurs, les prévisionnistes ne savent pas modéliser le comportement humain, souvent irrationnel, des pilotes ou des voyageurs face à une situation nouvelle. Et c’est là que le bât blesse.

    En cette journée de la femme, j’espère que vous me pardonnerai de vous livrer cette anecdote incorrectement sexiste :
    L’entraînement au simulateur.
    Au début des années 80, j’essayais de définir et de mettre au point les premiers simulateurs que Sogitec fabriquait pour Dassault.
    Sur notre premier simulateur capable de ravitaillement en vol, l’ingénieur chef de projet, non pilote, « enquillait les doigts dans le nez ». Ancien des F-100 et qualifié au ravitaillement, j’avais beaucoup de mal à réussir l’exercice et je lui demandais souvent de modifier les gains dans les commandes de vol et dans la corrélation avec la visu, pour essayer de retrouver des sensations connues.
    Un jour où le ton avait commencé à monter, avec toute la délicatesse de l’ancien militaire je lui ai dit :
    – la différence entre ton simu et un avion est comparable à celle qui doit exister entre une poupée gonflable et la plus belle fille du monde, celle qui compte pour toi.   
    Il m’a répondu :
    – prouve moi ce que tu viens de dire.
    A ma grande honte, je n’ai pas pu trouver d’arguments précis. Tous mes camarades pilotes appelés à la rescousse avaient une bonne expérience des avions, des simulateurs, et des plus belles filles du monde. Aucun n’a pu, su ou voulu, me renseigner sur les poupées gonflables…   

    En situation de stress intense, chacun de nous réagit en fonction de son état mental du moment. Il s’agit, je pense, d’abord d’un problème de glandes. Elles ne se commandent pas et les effets de leurs sécrétions sont très difficiles à contrôler. D’où l’importance de la formation et surtout… de la maîtrise de soi.
    Chez les ingénieurs, avec l’arrivée des premières visus synthétiques de jour et des cabines mobiles, l’accent était mis sur le réalisme du simulateur :  les détails de forme, les couleurs,  les objets mobiles, les mouvements cabine. Pour ma part je cherchais plus à connaître  ce que l’utilisateur voulait enseigner à son pilote et le type de réaction qu’il voulait provoquer chez lui. Pas facile à définir.

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    • par Pilotaillon du 21eme siècle

      Vous touchez un point capital, l’expérience et les leçons issues de celle-ci.
      Il me semble que l’épidémiologie doit justement parler à des publics capables d’entendre que la diffusion des messages stressants ne le permet plus.
      Quand le capitaine du navire gère le gros temps, il ne faut pas lui ajouter des parasites qui influent sur le comportement déjà irrationnels de ses passagers. Tous se précipiter à bâbord parce que l’homme qu’a vu l’homme qui a vu la lune…
      La gestion des épidémies me semble être devenue une science si je me rappelle le job d’une amie qui construisait des réseaux d’observation et d’alerte en affrique pour le compte de l’OMS, il y a 30 ans.
      L’absence de ces réseaux est une des raisons qui empèchent les firmes pharmaceutiques de diffuser leurs produits dans la pays dépournus de structures, ayant à garantir la santé des patients (pharmaco-vigilance et son QRPP Qualified Responsible Person for Pharmacovigilance).
      C’est peut-être ce travail en amont qui a permis de limiter les dégâts face à Ebola ou autres Sras , même si les populations locales croient aux guérisseurs ou marabouts…
      En vol il ne viendrait à aucun passager l’idée de contravenir aux injonctions du pilote, car il y a une confiance et une dépendance pour garantir le retour au sol.
      C’est justement cette confiance que les « révoltés » veulent atteindre au travers des réseaux sociaux : pourquoi ?
      Pourquoi ne plus faire confiance aux sachants : Parce que tout le monde a raison… Etonnant dans un pays « culturellement avancé » !

      Répondre
      • par Jean-Baptiste Berger

        Re bonjour Pilotaillon du 21ème !
        Encore une fois, votre analyse est pertinente.
        Par contre, votre comparaison avec les passagers d’un bateau et les citoyens d’un pays « culturellement avancé » souffre d’une lacune, et pas des moindres….
        Dans le cas du bateau, chaque passager a eu le choix, pour son voyage, de choisir sa compagnie, peut-être même son navire, et dans tous les cas il a eu la possibilité de ne renoncer à embarquer si un paramètre dans le contrat du voyage ne lui convenait pas.
        Partant, il accepte donc volontairement de se soumettre aux instructions du commandant, qu’il présume compétent parce qu’il a la formation et l’expérience adéquate et surtout parce que son destin est lié au sien : en cas de naufrage, il quittera le borde en dernier (sauf cas italien d’exception).
        Pour les citoyens d’un pays c’est complètement différent ; ils ont un capitaine qui a été choisi par la communauté, sur des critères hautement subjectifs, et dont l’ambition personnelle pose les bases du discours ; on est très loin du commandant qui choisit la route la plus sûre et qui se moque pas mal de son niveau de popularité auprès de ses passagers obligés.
        La réaction de défiance des citoyens « culturellement avancés » au discours relayé par une presse aux ordres est donc normale…et même conseillée !
        Du reste, et malgré mon aversion personnelle pour Macron et certains de ses ministres/pantins, je trouve, et ça va vous étonner, que justement, en France, la gestion de cette crise est plutôt mieux menée qu’ailleurs .
        Ca ne retire rien à la responsabilité des gouvernants actuels (qui sont quand même au pouvoir depuis plus de deux ans, et qui prétendent nous préparer, quitte à passer en force, un avenir serein s’agissant de nos vieux jours..) de ne pas avoir prévu un plan et des protections pour toute la population en cas d’infection massive, qu’elle soit d’origine accidentelle ou criminelle.
        La négligence de leurs prédécesseurs dans ce domaine n’est pas une excuse, et on constate aujourd’hui que le nombre ridicule de masques du « stock stratégique » était en fait juste suffisant pour protéger « leurs gueules » ….et ils ne l’ont même pas fait !

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      • par Pilotaillon du 21eme siècle

        @JB Berger : On peut légitimement être faché – ou pas d’accord – avec son président.
        Je n’ai pas vu le soir de son élection tous les personnels du privés ou du publics subitement déplacés : Etonnant raisonnement…
        Le force d’un Etat est justement de disposer d’experts, des vrais, qui ont une compétence et la reconnaissance de leurs pairs.
        L’expert de la soudure des sous-marins n’a pas la même expertise que le chercheur en épidémiosurveillance… ni de l’inventeur de vaccin. La société ne lui demande pas la même chose, même s’ils ont la vie de personnes entre leurs mains.
        Ce n’est pas notre Président qui face à une décision va faire son enquête sur le terrain et une rapide recherche bibliographique sur le sujet les longues soirées d’hiver. Il y a des spécialistes pour cela, qui lui donnent un avis, les choix possibles et les conséquences probables des options prises. (Je ne parle pas de lobbys qui poussent des choix politiques à long terme).
        Etonnant non ?
        Alors que tous les experts de la remarque « hyper savante – et informée » des réseaux sociaux se manifestent pour nous dire ce que nous ne savons pas encore…
        Une fois la crise passée l’électeur jugera à froid, entre le prises de positions, qui désormais sont indélébiles (merci FaceBook).
        En attendant le Corona fait des dommages collatéraux et je n’ai pas encore vu celui qui nous sortira du gué, peut-être n’ai-je pas encore fait le tour des blogs et réseaux « informés »…

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      • Ajoutons que le capitaine du bateau France a bien été choisi par le peuple français lors d’une élection ad hoc. Reste à savoir si l’on accepte les règles de la démocratie… ou pas ?

        Répondre
  • Petite remarque, contrairement à la croyance qui circule beaucoup, le Covid 19 est plus dangereux que la grippe saisonnière:
    1) on ne sait pas le soigner ou s’en prémunir (pas de vaccin)
    2) 1 personne infectée en contamine 3 autres contre 1 avec la grippe (on met donc au tapis plus de monde dans le même temps et l’économie s’arrête plus vite et davantage)
    3) le taux de mortalité actuel constaté en Chine et en Italie est de 2% des gens infectés contre 0,5% pour une grippe saisonnière (le Covid 19 tue donc 4 fois plus que la grippe).

    Si vous avez pris la peine de vous informer auprès d’épidémiologistes reconnus (inteviews, débats, etc…), vous devez alors déjà savoir qu’avant de s’éteindre tout seul s’il n’y avait aucune action prise pour l’empêcher de se diffuser, le Covid 19 contaminerait environ 50% de la population avec un taux de mortalité de 2%, rappelons le.
    En clair le risque maxi (le pire n’est jamais sûr mais c’est à lui qu’il faut se référer pour savoir quoi faire et jusqu’où) pour un pays comme la France c’est donc autour de 34 millions de personnes infectées avec 2% de décès soit 680 000 morts.

    PS: 1) inutile de me tomber dessus pour m’accuser de fake news, allez voir les chiffres de l’OMS et retrouvez les interviews des épidémiologistes de nos hôpitaux parisiens.
    2) a part les mesures barrière conseillées je n’ai personnellement absolument rien changé à ma vie et mes comportements, inutile de m’accuser de psychose non plus.

    Répondre
    • par Jean-Baptiste Berger

      Réponse à JmB.
      Merci de rappeler ces précisions; Toutefois, OMS ou pas votre chiffrage du taux de mortalité dû au Covid 19 est forcément faux.
      Il repose sur la division du nombre de décès par le nombre de contaminés, or, si ce chiffre est bien cerné pour la grippe saisonnière, il est forcément faux pour le Covid19 puisqu’il ne s’appuie que sur les personnes sur lesquelles ont été appliquées des tests et on sait combien ce nombre est faible du fait de l’impossibilité de tester tout le monde.
      Je pense que, même après extrapolation, votre rapport de 1 à 4 est exagéré.

      Répondre
      • Ce que vous dites n’est pas tout à fait exact car pour la grippe aussi, beaucoup de gens n’en ayant que de faibles symptômes ne vont même pas voir leur médecin et attendent que ça se passe.
        De plus les personnes vaccinées peuvent être infectées mais étant vaccinées et possédant les anticorps ils ne développeront pas la maladie, ne consulteront pas, ne seront pas comptabilisées non plus.
        Tous ces cas non comptabilisés dans les infectés influent donc sur le ration décédés/infectés pour la grippe aussi.

        Ceci intervient-il dans la même proportion que pour les non-detectés au Covid 19? Là je ne sais par contre, mais c’est probable…
        En tout cas c’est avec cet élément en tête que les autorités de santé au niveau mondial prennent les chiffres bruts et arrivent à ce rapport d’un Covid 19, 4 fois plus mortel qu’une grippe saisonnière.

        Pour ma part je n’ai pas plus d’avis sur la question n’étant pas épidémiologiste mais je le répète, ça ne m’empêche pas pour autant de bien dormir….

        Répondre
  • par Pierre ESCLAFIT

    Booofff…

    Répondre
  • honnêtement cette crise avec le corona virus va fatalement faire mal a l’économie mondiale , et ce qu’il ne faut surtout pas oublier c’est qu’il y a quelques années il y avait eut la crise de la grippe aviaire , mais ce qu’il n’y avait pas eut c’était cette mis en place de cette quarantaine et malheureusement et quoi que l’on en disent il y auras un impact en France comme dans d’autre pays d’Europe et du MONDE tout simplement .
    Le reproche que l’on puissent faire cela à été le temps de réaction de notre pays vis à vis de cette crise qui n’a pas été prise a la hauteur qu’il faillait la prendre et ça ‘est inadmissible , car nos dirigeants on quelques peu jouer avec nos vies

    Répondre
  • j’ai entendu un dirigeant D’AF venir parler de ses ennuis suite le covid 19, le journaliste qui l’interrogeait lui suggérant de demander des reports de taxes, oui nous allons en avoir besoin, mais aussi surément des subventions seront les bienvenus !!!
    Donc le covid 19 va permettre aux sociétés, artisans, commerçants, banques ayant des difficultés financières de s’adressez à Bercy qui sera heureux de vous aider pour effacer votre dette, et croyez moi ils en connaissent un rayon question endettement et emprunts. Donc pas de panique la planche à billet fonctionne comme un vieux Lycoming ou l’on a installé un TBO sans limite.

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    • par Pilotaillon agro-écolo

      En fait c’est vrai, j’ai pu le lire sur d’autres posts : Bercy fait pousser des Euros dans d’immenses jardins qui malheureusement sont un peu humides en ce moment…
      Et même temps les producteurs de maïs US ont des subventions pour semer un nouveau Dollars trans-génétique (de Bayer qui a racheté Mosanto), qui fait 3 fois plus de grains et donc de billets.
      Et c’est pour ça que notre Président défend la Politique Agricole Commune car Bercy peut faire main basse sur les subventions européennes…
      Alors attention car nos aérodromes sont manacés par l’emprise de ces nouvelles cultures.
      Et pour parler vrai (tout dire sur les réseaux de ce qu’on ne nous dit pas) cette méthode est faite pour assécher le deal de Coke, car ça va plus vite de faire pousser des billets !

      Répondre
  • On attend des « politiques » qu’ils soient au top dans tous les domaines et qu’ils anticipent tous les problèmes, façon pour nous de ne plus avoir à en gérer. Attardons nous simplement sur la qualité de services que nous trouvons tous et chacun dans la solutions à nos besoins quotidiens, pas bonne et qui ne cesse de se détériorer, qualité de services dont nous sommes tous et chacun les producteurs… Une histoire de paille et de poutre : nous avons les « politiques » que nous méritons, tous et chacun.

    Répondre
  • Bonjour
    L’économie alliée de la technologie s’est construite sur la fuite en-avant du toujours plus. Nous avons omis de penser qu’avant le Cosmos le plafond n’est pas à l’infini. La douleur céphalique est certe dure à accepter. Seul bien-fait, cette situation nous remet les pieds sur terre.
    Cordialement
    Michel.Bour

    Répondre
    • n’importe comment il y aura certainement des répercutions sur des pertes financières aux entreprises de tous les niveaux industriels , commerciaux ect… , a partir de ça et là personne n’est en capacité de maîtrisé cela c’est la durée de cette crise , et la gravité de cette même crise , car il y aura des répercutions a tous les niveaux commerciaux et peu importe le secteur car tous seront impactés .

      Répondre
  • par Jean-Baptiste Berger

    Commentaire rempli de bon sens.
    J’y ajouterai ceci :

    -On fustige volontiers les réseaux sociaux pour tout ce qu’ils peuvent propager comme contre vérités, mais les médias « institutionnels » sont largement aussi coupables, voire plus.
    En ne publiant exclusivement que la « bonne parole des dirigeants « , réputée être officielle , donc incontestable, la presse aux ordres ne fait que favoriser la recherche d’informations moins convenues sur les autres supports, et souvent (pas toujours) la vérité est révélée grâce à ces derniers.
    -Ca rejoint en partie le commentaire de Gil, mais j’avoue avoir été stupéfait par le démonstration d’incompétence des dirigeants internationaux, et en particulier Français ;
    Face à une crise virale quand même prévisible, sinon dans le temps au moins dans la forme (n’a t on pas attaqué l’Irak parce que Saddam aurait possédé des armes de pollution massive ? a t on oublié le gaz « moutarde » de 1917 ?) on constate que RIEN n’a été prévu pour protéger les populations d’une attaque chimique ou virale massive;
    On n’a pas de stocks de masques stratégiques (ça coûte quand même moins cher qu’un Rafale ou un A400m) on n’a aucun plan de confinement efficace, même nos députés ont réussi à attraper le rhume…… On n’a même pas assez de savon pour appliquer les consignes martelées H24 par l’état, comme une litanie d’impuissance.
    Je croyais pourtant que la première responsabilité des dirigeants était de protéger la population .
    Même si ça tombe aujourd’hui sur Macron, on ne peut pas dédouaner ses brillants prédécesseurs depuis Giscard pour cette légèreté invraisemblable !
    On est vraiment dirigé par des peintres depuis 40 ans, et le vernis exposé par leurs postures et leurs discours a fini par craquer.

    Répondre
    • Disons que l’accès aux informations par Monsieur Toutlemonde a du bon dès lors qu’on peut mettre en perspective les éléments… Cela veut dire être en « mesure de mesurer » l’ensemble des arguments.
      Avant les élites avaient pour eux d’être en amont de l’information (services d’Etat, remontées du terrain par les strates de responsables) et des méthodes de gestion des circonstances (cours de l’ENA ou autre grandes écoles). Durant des années ils ont eu en main des leviers de gouvernance.
      Il me semble (avec beaucoup d’humilité) que globalement cette « gestion » a été utilisée avec raison. (Cf Théatre du Montparnasse – l’un de nous deux, https://www.theatremontparnasse.com/l-un-de-nous-deux-mandel-blum/)
      Nous assistons en direct à la divulgation de l’ensemble des faits et gestes liés à cette contagion et voyons la panique qui se diffuse sur le terrain sans disposer des clés de modération (les épidémiologues – l’OMS, dont c’est le métier).
      Si l’info était restée dans le cercle des épidémiologistes et des autorités, quel aurait été le niveau d’alarme de Mr et Mme Michu ?
      Ils auraient sans doute continué à prendre l’avion avec des consignes…
      Les réseaux sont parfaits pour dénoncer les exagérations des élites lorsqu’elles mettent le doigt dans le pot de confiture, et aucun parti n’est exempt de ce travers…
      Ils n’ont cependant pas que des avantages lorsque l’on diffuse des données partielles qui peuvent créer l’affolement, et lorsque des malveillances sont prises comme de l’évangile…
      Des outils puissants de diffusion sont toujours dévoyés, autant que les leviers du pouvoir par les malveillants de la politique.
      Il va falloir se former pour juger de la crédibilité des infos, pour pondérer avant de s’émouvoir. Et là c’est une autre affaire : on parle de culture personnelle !
      Ce que fait (devrait faire) au quotidien le bon journaliste (intègre et impartial…)

      Répondre
      • par Jean-Baptiste Berger

        Réponse à Pilotaillon.
        Ce que vous dites est vrai.
        Et tout repose donc sur l’impartialité et l’intégrité des journalistes.
        J’y ajouterai également l’éthique ; Quand une enquête policière est polluée parce que des crétins cherchent à publier « le scoop » avant leurs homologues des autres journaux (ceux que lisent M. et Mme Michu) la valeur de l’information est nulle (la connaissance en temps réel des développements d’un fait divers criminel n’a aucun intérêt sauf pour des voyeurs désoeuvrés) mais sa propagation peut être dramatique pour les personnes concernées, en particulier les innocents.
        Il n’empêche que rien n’a été prévu par les dirigeants pour endiguer « en amont » une crise bactériologique (ou virale) majeure (réserves de masques et distribution) et, en courant après le vélo comme ils le font pitoyablement, ils vont réussir ce que les Italiens sont en train de faire : faire mourir de faim plus de gens que le covid19 n’en aurait tué par lui-même .
        Je salue au passage la sagesse d’un grand nombre de nos concitoyens qui, tout en adoptant des mesures de bon sens dont ils n’ont pas attendu le rabâchage culpabilisant des autorités pour les prendre, ont évité , comme certains abrutis, de déstabiliser les approvisionnement en pillant les stocks de nourriture des grands magasins…

        Répondre
      • En clair, à bons citoyens bons représentants politiques et bons journalistes = vie normale… Je commence sciemment par le citoyen !
        Plutôt que faire l’effort de s’impliquer ce dernier (souvent) se complet dans le confort, dans la procuration et se reveille parfois en hurlant, mais il est trop tard, car qui ne dit mot consent.
        (Il me semble que la raison de notre présence active ici correspond à l’exigence éditoriale). ^^

        Répondre
  • par Pilotaillon du 21eme siècle

    Merci pour cette analyse taillée au scalpel !
    L’homme s’appuie sur ses outils et sa petite arrogance… « Je peux vaincre ce qui me cloue au sol, ce qui me permet d’aller plus vite, plus loin, plus… »
    On en oublie les fondamentaux que sont les éléments clés sur lesquels reposent la vie, respirer, manger, boire, simplement accepter notre histoire, d’où nous venons.
    Alors que le virus nous tue, moins que la grippe, que la cigarette, que tant de dangers acceptés.
    L’aéronautique est à la croisée des rêves.
    En volant, en transportant toujours plus vite, notre tête se met à tourner plus vite que la planête qui nous porte.
    On consomme les plaisirs autant que les bases de notre exitence, le rêve fait espérer et donc se mettre en position active.
    La sagesse n’est elle pas d’être actif en conscience, c’est à dire avec simplicité ?
    Ce n’est qu’un petit avis d’un rêveur… qui adore voler !

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  • A la façon de la méthode Coué, j’ai toujours eu comme adage : « il faut s’attendre à tout pour ne s’étonner de rien » . Je ne sais pas d’où vient cette expression mais j’ai essayé de l’adopter. Dans le mot « s’étonner », bien sûr, il faut comprendre (de par l’étymologie du mot) recevoir la foudre, le tonnerre sur la tête. Cette expression favorise l’anticipation au moins dans les esprits qui permet de modérer toute envie de s’emballer dans les prévisions. Le « OUI MAIS… ».
    Dans l’Aventure Humaine les progressions sont toujours asymptotiques. Cela commence par des nombres à deux chiffres pour finir par des nombres plus petits que 1.
    Ceux qui n’en sont pas convaincus vont « s’étonner » un jour.

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  • par Valerie Dereymaeker

    Je partage les propos de Gil malgré qu’ils restent « trop » politiquement corrects à mon goût. Je ne suis pas coutume de la théorie du complot mais ici il faut quand même m’expliquer comment peut-on arriver à de telles extrêmes pour une grippe très contagieuse certes mais pas plus dangereuse que la grippe saisonnière qui fait nettement plus de décès!
    Manipulation médiatique? Conséquences de la vague verte écolo-bobos?
    Allez savoir!
    Une chose est certaine : je n’annule pas mes voyages!

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  • Les dirigeants du transport aérien vivent dans une bulle: 90% des vols sont inutiles. Une remise à l’heure s’avère nécessaire.
    Souvenez vous de la fable: Pierrette et le pot de lait!

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  • Sic transit gloria mundi…Le transport aérien mondial va-t-il passer d’une montée en croisière continue à des vols paraboliques qui le laisseront durablement en apesanteur technique, commerciale et financière?
    Et ne plus peser que moins d’1% des émissions de CO2 quand internet va doubler/tripler les siennes avec le télétravail et les confinements à domicile du monde entier devant ses seuls ordis?
    A tout prendre et bien considérer, Greta Thunberg, son ordinateur portable et ses séides piétonniers vont peut-être devoir se rallier finalement à nos irremplaçables et si précieux objets volants heureusement bien identifiés.

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