A quelques semaines des Jeux Olympiques de Paris, Volocopter vient de faire son retour médiatique. Il était temps. La discrétion inhabituelle adoptée par le pionnier de l’aéromobilité urbaine avait de quoi surprendre. Voire inquiéter certains… Quoi que, depuis que l’Autorité Environnementale a émis des réserves appuyées sur l’idée même de voir circuler des taxis volants au-dessus de la Seine, les porteurs du projet faisaient profil bas. L’opposition affichée des élus du Conseil municipal de Paris les a sans doute confortés dans leur stratégie de non-communication. Il n’empêche que par curiosité, nous aimerions avoir une idée du dispositif que prévoient de mettre en place Volocopter et ses partenaires, notamment Aéroports de Paris. Il va falloir attendre encore un peu…
Attendre encore, parce que c’est dans la rubrique financière que Volocopter fait parler d’elle désormais. Il est question des difficultés que la start up rencontre dans sa nouvelle levée de fonds. Les collectivités locales allemandes qui l’ont soutenue jusqu’à présent, se moquent apparemment des JO. Elles refusent tout simplement de continuer à se porter caution. A quelques semaines des Jeux Olympiques Volocopter traverse une zone de turbulences. Elle n’est pas la seule…
Flying Whales aurait sans doute préféré que la « cellule investigation » de Radio France regarde dans une autre direction que la sienne. La start up française a récemment été le sujet de l’émission « Secrets d’info », sur France Inter, au titre évocateur : « Flying Whales : des millions d’argent public et toujours pas de dirigeable en vue ».
Les journalistes d’investigation ont fait le compte ; en 12 ans d’existence, cette société a levé 160 millions d’euros. Elle promettait de faire voler un premier appareil en 2020. Elle parle aujourd’hui de 2028.
« Secrets d’info » a surtout diffusé une série de témoignages tous plus critiques les uns que les autres. Ils remettent en question le principe même de la « grue aérostatique » pour le levage de charges lourdes. Le choix de l’hélium pour gonfler l’enveloppe. Le recours à la modélisation pour valider des choix technologiques innovants. Le défrichage de 59 hectares au nord de Bordeaux pour implanter la future usine d’assemblage dont le coût est estimé à 150 M€. L’Autorité environnementale s’en est mêlée…
Certes, cela fait beaucoup, mais il n’y a rien de très nouveaux là-dedans. Tout cela était déjà sur la table. Et pourtant, au moment du dernier salon du Bourget, la presse, à commencer par Radio France, partageait le rêve de Flying Whales. Il faut reconnaître que la start up avait mis le paquet en termes de communication pour canaliser les sujets.
Les « conseillers com » auraient dû mettre en garde leurs clients. Il y a toujours un moment où la presse se rebiffe. Volocopter et Flying Whales sont les premiers à en faire les frais. Il est trop tôt pour dire si, pour les acteurs déclarés de la rupture, le vent est en train de tourner. A ce stade, cela ressemble plus à un cisaillement.
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... oui... Jadis, le métro avait également beaucoup fait parler ;-)
Les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent ..... Et qui mettent la main au portefeuille ! 🤣
De nos jours "la com" comme ils disent est la nouvelle expression qui remplace l'ancienne expression qui était "jeter de la poudre aux yeux" cela a le mérite d'être plus court.