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Dépose minute

Dialogue de sourds

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Gil Roy

Pourquoi une telle adversité ? L’aéronautique n’est pas le seul pollueur de la planète, ni le pire de tous. Et internet ? Et le transport routier ? Et pourtant, toutes les attaques des défenseurs déclarés de l’environnement ramènent à l’avion. Toutes les tentatives d’explication des mis en cause sont vaines.

Le transport aérien contribue à hauteur de 3 à 5% des émissions de CO2 dans la nature. C’est un fait, mais cette donnée n’apparait en aucun cas, pouvoir être utilisée comme un argument.

Le Brexit s’est joué sur un mensonge : l’Union européenne coûte chaque semaine 350 M£ à la Grande Bretagne. Un mensonge assorti d’une promesse : quitter l’Union permettra de verser 350 M£ par semaine au système de santé britannique pour le reconstruire. En face, les experts se sont débattus, pendant des mois, pour démontrer rationnellement que ce montant sortait de nulle part, qu’il n’avait aucun sens et que la Grande-Bretagne récupérait déjà plus qu’elle ne contribuait. En vain. Le bus rouge des Brexiters a tout écrasé sur son passage.

L’affaire qui nous occupe est différente. L’aéronautique n’affronte pas une force organisée. Mais l’incapacité des défenseurs à se faire entendre est identique. Ce dialogue de sourds est incompréhensible.

Que les riverains des aéroports se mobilisent, cela s’explique. D’autant que la perspective de voir le trafic doubler tous les 15 ans a de quoi renforcer leurs inquiétudes. A la longue, leur aversion pour le transport aérien peut s’admettre. D’ailleurs, les études ne manquent pas sur le sujet pour éclairer le débat et aider à la résolution des conflits.

Peut-être faudrait-il s’inspirer des recherches qui ont été menées depuis des décennies autour des aéroports, pour tenter de comprendre comment le phénomène actuel de rejet de l’aviation s’est étendu bien au-delà des plans de gêne sonore.

Les grands patrons de l’industrie aéronautique et du transport aérien, finiront peut-être par se rendre compte qu’il ne sert à rien de convoquer physiciens et acousticiens. S’il existe une explication objective du rejet radical de l’aviation dans son ensemble – et il y en a forcément une – elle est ailleurs.

Jusqu’à présent, l’aéronautique déplore l’injustice dont elle se sent victime, promet de voler plus vert et plante des arbres. En toute bonne foi. Mais elle est incapable d’avancer l’ombre d’une raison pour tenter d’expliquer le flygskam qui a l’évidence nous dépasse tous. Et tant que ce phénomène demeurera un mystère, le dialogue sera impossible entre ceux qui semblent venir chacun de leur planète. Sauf qu’il n’y a qu’une planète et que c’est bien là le problème. Une planète unique qu’il faut ménager si nous voulons que nos descendants puissent en jouir à leur tour, comme nous avant eux.

Et nous revoilà au point de départ avec cette même question obsédante : pourquoi une telle adversité ? Dire que l’aéronautique est le bouc émissaire ou la victime expiatoire du changement climatique, est un peu court. Rappeler que les autres sont de plus gros pollueurs est le piège du « c’est pas moi, c’est lui » dans lequel il ne faut surtout pas tomber. Alors ?

Lutte de classes ? Sur les rond-point, les gilets jaunes n’en avaient pas après les avions. Les adversaires les plus radicaux du transport aérien se trouvent chez ceux qui ont les moyens de voyager en avion, souvent aussi, chez ceux qui ne s’en sont pas privés jusque-là. Ils sont capables de comprendre des arguments factuels, mais ils n’entendent pas ceux de l’aéronautique. Le rejet est sans appel. Peut-être parce que cette industrie aéronautique incarne, à elle seule et mieux que toute autre activité, le progrès technologique synonyme de dérèglement climatique… Peut-être aussi parce que les uns et les autres ne ressentent pas l’urgence d’agir de la même manière.

Oublions climatologues et ingénieurs, et demandons leur avis aux psychologues et aux sociologues, et pourquoi pas aux philosophes. Pas sûr qu’une dose de sagesse puisse à elle seule illuminer le débat et permettre le dialogue. Mais, au point où nous en sommes, que risque-t-on à essayer ?

Gil Roy

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Gil Roy

Gil Roy a fondé Aerobuzz.fr en 2009. Journaliste professionnel depuis 1981, son expertise dans les domaines de l’aviation générale, du transport aérien et des problématiques du développement durable est reconnue. Il est le rédacteur en chef d’Aerobuzz et l’auteur de 7 livres. Gil Roy a reçu le Prix littéraire de l'Aéro-Club de France. Il est titulaire de la Médaille de l'Aéronautique.

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  • Dans la « dépose-minute » 22 consacrée au Dialogue de sourds, Gil Roy nous fait part de son étonnement quant à l’adversité liée à la pollution de l’aviation. Je considère que l’aviation n’est pas si maltraitée que le dit GR ; dire que l’aviation émet 3.5% des polluants, c’est bien un fait , mais ce serait plus complet de dire pour quelle fraction de personnes transportées ( 5-7% ?)
    Pour rester dans le domaine objectif, quand on veut aller de Lyon à Madrid, et qu’il faut passer par CDG ou même Amsterdam, ce n’est pas crédible de dire que la pollution est moindre en terme de personne transportée, ce ne l’est pas pour les volumes émis.
    Des points moins globaux, comme les retards de décollages des vols de nuits de CDG pour l’Amérique du sud par exemple, sont des sources de gêne ou de perturbation du sommeil ; les riverains qui ont une piscine constatent des dépôts de surface, alors qu’en est-il exactement ?
    Toujours dans le domaine des faits, il restait en 2015, plusieurs milliers de logements à insonoriser dans les zones du Plan de Gene Sonore autour de Roissy. A Lyon l’insonorisation est terminée et le climat apaisé
    Et puis il y a toujours cette question difficile de la TVA sur le kérosène .
    Ces faits contribuent à maintenir des attitudes et croyances hostiles à l’aviation
    Ayant été invité à participer au Débat Public sur la création du T4 à CDG, j’ai eu à connaître, avec J Roland, des documents émanant de l’ACI et de Bruitparif à propos des recommandations de l’OMS. Les valeurs guides de cet organisme relèvent d’une ambition d’environnement idéal, et par exemple considèrent l’exposition des riverains de la durée d’une vie , soit en France 82 ans. L’ACI a su mobiliser des compétences pour pointer des incohérences dans les rapports OMS, qui servent beaucoup aux « adversaires de l’aviation »

    Gil Roy en appelle aux psychologues et sciences humaines ; docteur en psychologie ( thèse sur les effets du bruit sur le sommeil) et directeur de recherches à l’INRETS ( IFSTAR) je me suis senti très concerné par le dialogue de sourds ; je citerai le contenu d’un entretien ( B Vincent ) avec une mère de famille qui citait les réactions de son enfant, admiratif d’un A380 au décollage le jour, et des cauchemars qu’il faisait la nuit en liaison avec le bruit. Là on est bien dans le domaine de l’ambivalence qui relève de la psychologie, qui peut réfléchir à des solutions. On laissera le champ de la psychanalyse, vouée aux situations personnelles complexes. La voie d’une désensibilisation consciente peut être envisagée, au plan individuel, et étendue au plan collectif aux attitudes négatives des riverains ( à Saint-Exupéry le journal rédigé et diffusé par l’aéroport s’appelle Dialogue) La diffusion des connaissances vérifiées dans le public utilisateur de l’aviation, et auprès des riverains pourrait être grandement augmentée, ainsi qu’auprès de la presse . Mais on va augmenter la sensibilité au problème.
    Quant à la jalousie elle commence par une admiration de l’objet convoité, et reste limitée, si le gros 4x4 ne roule pas sur les trottoirs…

    La situation n’est donc pas si délicate qu’exposée, même si la surdité est difficile à soigner

    Michel Vallet ( 10 08 2020)

  • Un bon bouquin à lire cet été, à l'ombre d'un saule pleureur, en bordure d'un ruisseau de nos campagnes: " Les raisons cachées du désordre mondial" de Valérie BUGAULT.

  • Bonjour Gil,
    Certes l'avion n'est pas le seul pollueur mais il est ridicule de prendre l'avion entre Lyon et Paris comme il est tout aussi ridicule de manger des tomates Espagnole à Lyon .
    Au risque de radoter (voir ma réponse à Catherine) «  Le problème est anthropologique et faire de la sociologie à la place est une méprise. »
    La question est : quels sont les besoins de l'être humain pour que celui-ci vive en harmonie avec la planète qui l’héberge ?
    En répondant à cette question ,tu verras, Gil , que nous n'avons pas besoin d'avions comme nous n'avons pas besoin de tomate Espagnol quand on habite à Lyon .
    Alors que faire ? C'est simple comme disait COLUCHE : « il suffirait de ne pas les acheter pour pas que ça se vende » (le covid va nous y obliger)
    Personnellement je ne mange que local et je ne m'en porte pas plus mal et il y a très longtemps que je n'ai plus pris l'avion et cela ne me manque pas, bien que j'éprouve de la tendresse pour tout ce qui vole......
    Le jour ou on volera sans polluer et sans raconter des conneries comme le fond certains grands spécialistes quand ils sont inviter à la télé suite à un accident d'avion on pourra débattre avec les riverains des aérodromes.
    Tous les chiffres sont faux . Dire la vérité est bénéfique à long terme mais ce n'est pas politiquement correcte . Il serait très intéressant de publier les chiffres de l'impact des traînées des avions sur le climat ….... entre autre.
    Christian BRONDEL

  • Bonjour à tous, merci Gil pour ce débat,
    Pour une histoire de Covid, le transport en commun, qu’il soit aérien, terrestre ou maritime, prend cher actuellement. Toutes les filières associées sont impactées. C’est un virus, pourtant annoncé depuis des années par Bill Gates cador du net, qui ne fait pas de bruit mais qui en crée.
    Il n’y a pas besoin d’être écolo pour comprendre que l’écologie n’est pas un parti, mais comme le civisme, ils doivent être universels. Pourquoi ne tirer que sur l’aérien et faire tomber le pigeon qui bat de l'aile. Quels que soient les moyens de déplacement motorisés, il y a un impact environnemental. La masse à déplacer c’est de l’énergie. Ce bien de consommation, a été depuis longtemps sous les feux de la recherche et objet de convoitise. Idem pour le bruit, y compris pour une société de sourds et d'aveugles auxquels on joint des sons de signalisation.
    Tous les téléphones, tablettes et autres PC accompagnant les voyageurs représentent plus que le poids d’un passager pour un TC (Transport en Commun)! Heureusement que l’affréteur impose des limites aux bagages. Vous avez tous remarqué que les plus grandes cabines téléphoniques qui ont disparu du paysage ont été remplacées par les caisses des TC (Transports en Commun) Merci le mode avion.
    Pour répondre à RR, sans utiliser de chiffres qui sont souvent orientés en fonction des thèses que l’on veut voir émerger, sans faire de bruit la récupération d’énergie, celle que l’on voit dans les véhicules électriques, a vu ses applications dans le monde ferroviaire depuis les années 70. Actuellement, à part une ligne de métro, l’ensemble du réseau parisien joue sur la récupération, une rame au démarrage consomme le courant de celle au freinage ; les centres bus s’équipement en station de rechargement électrique, soit au gaz, un moindre mal côté particules (fait mieux que l’aquazole). Les entreprises de transports en commun, même avec ces récupérations représentent les plus grosses consommatrices d’énergie pour les villes. Sans elles le réseau public de surface est rapidement saturé, la ville est prise à la gorge par la pollution.
    Pour ceux qui veulent des chiffres. Ce qui fait la rentabilité d’un TC c’est, comme partout, le remplissage entre 1 et 2€ le voyage cela ne couvre que les frais d’exploitation (personnel, énergie, entretien) le tunnel est percé pour 100 ans. A la grosse maille, un bus électrique c’est 600k€ deux fois plus cher que diésel et il faut 2500 bus pour drainer Paris. 150 M€ au kilomètre, c’est le prix pour l’implantation d’un métro en milieu urbain, sans les frais d’exploitation, plus c’est profond plus c’est cher (équipements d’épuisement, de ventilation, d’élévation et de génie civil !...) Aujourd’hui il faut passer largement sous les réseaux et fondations de l’habitat sans les ébranler, sinon ça fait désordre !-; demandez aux géants du béton ce sont eux qui répondent aux appels d’offres.
    Le service public, comme pour le boulanger, il est ouvert 365Jours/365, y compris le 1 mai couvre les 24heures avec du Noctilien, pour le plus grand plaisir des bobos et contraint l’exploitant à n’accorder qu’un congé de Noël sur deux à ses agents. Dans le transport aérien la plage est identique, il faut drainer ces milliers de « pékins » avides de découverte, par suite d’offres alléchantes du net.
    Du point de vue énergétique, l’informatiques, les télécoms et autres branches médiatiques emboitent le pas derrière les transports avec le nombre sans cesse croissant du portable (les petites rivières finissent par faire le grand fleuve !...) ce ne sont pas elles les plus silencieuses.
    Pour l’instant, c’est embryonnaire dans l’aviation. Des exploits comme ceux de Bertrand Piccard et André Borschberg et des finesses largement supérieures à 50 ne doivent pas nous faire oublier que, dans le transport en commun aérien, c’est très bien de se délester, au fur et à mesure de la montée mais ce carburant des entrailles de la terre, comme tout le monde le sait mais n’en a pas forcément conscience, ne réapparait malheureusement pas à la descente. Ça viendra, il y a de la marge dans l’innovation, comme la marge sur le bruit, en utilisant probablement la MHD.
    Tous ces équipements, tous ces éléments, avant de former trains, avions, bateaux,… , reposent silencieusement sous nos pieds, en richesse naturelle que l’homme, par cupidité, est prêt à gaspiller tout en laissant le soin à sa descendance de traiter le problème du déchet. Greta est une visionnaire sur ce sujet. Sans aller jusqu’à l’excès, ce sont ceux qui font travailler les autres qui, bien souvent, consomment silencieusement les ressources du monde ; ils en sont en grande part responsables.
    Quand j’étais jeune con, je ne pensais que transport aérien, avec le peu d’emprise au sol qu’il nécessitait, serait le seul moyen ; qu’il s’imposerait, permettant de rejoindre les points les plus inaccessibles de la planète, sans perte de temps, sans avoir à bitumer modeler ou transformer une grande part de paysage avec de l’infrastructure de déplacement ou d’accueil. Avec le recul, quand on observe les choses sous un regard différent, on peut être sourd mais pas aveugle, c'est le réseau routier qui gagne. On a tous acheté une puis deux voitures (moi le premier) un tas de ferraille encombrant quand il est inactif. Puis ce lobby a poussé routes, autoroutes, parkings,… Aujourd’hui les jeunes veulent bien prendre l'avion mais ne veulent plus s’encombrer et payer pour un espace, un stationnement, la couverture d’un bien qui se déprécie avec le temps et l’usage**. Il y a pléthore de véhicules de toute sortes stationnés le long de nos rues, occupant 100% de l’espace public à longueur de temps. Je pense que c’est cela le fléau. Relancer l’automobile aura un effet sur l’économie et le chômage mais aggravera un peu plus la situation. il vaut mieux relancer l'aérien.
    La ligne droite meilleure que la ligne gauche qui serpente et consomme gomme et ressources.
    Laquelle est la plus vertueuse et la moins bruyante ?
    Longue vie à l’aviation
    (Pascal abonné à 80% de la presse aéronautique qui ne fait du bruit que sur les forums)
    ** exception pour un véhicule d’époque revendu plus cher que le prix acheté neuf

  • Je vous propose ma modeste contribution, la plus courte possible...
    Pour moi l'une des explications est tout simplement la Jalousie !
    C'est bête à dire, mais c'est comme pour les SUV ou les grosse limousines.
    Même quand ces véhicules bijoux de technologie ne pollueront plus un gramme de Co2, il y aura toujours des esprits grincheux pour combattre ce symbole de la réussite professionnelle qu'ils ne peuvent pas s'offrir !
    La France produit de plus en plus des jaloux et des envieux; et ça c'est une autre pollution très très toxique !

  • Bravo !
    Cet éditorial est le bon, en tous cas de le cœur des préoccupations de l'instant.
    Le seul moyen de faire avancer une cause et d'en causer et que tous les avis s'expriment.
    C'est réussi, une monographie réunie en plus de 60 posts en une journée !
    Tout y est, restera à savoir ce que la société en accouchera, avec une urgence proportionnelle aux désastres écologiques annoncés depuis 50 ans.
    Ainsi va le monde : "On prend le temps de consulter lorsque le mal n'est plus supportable".
    A suivre, et surtout à vivre...

  • Merci de cet article "ouvert".
    Le débat est loin d'être clos et n'appartient à personne... Je veux dire que le pire serait de considérer qu'il appartient au milieu de l'aviation et que les autres "ignares" , "enragés" , "écolos", "faux culs", "malhonnêtes", n'y comprennent rien... Sur que le mythe du pilote a pris un coup dans l'aile...
    ... Mais aussi, quel est le rapport entre population et aviation ? en dehors des nuisances, la culture aéronautique, qu'est-elle devenue ? Qu'est devenu le BIA (je sais qu'il y a une relance, bien tardive mais réelle) ? quels rôles jouent les aéro-club dans cette indispensable pédagogie ? A part organiser les vols et encaisser les heures ?
    même le mouvement ULM ressemble de plus en plus à l'aviation légère d'autrefois et les pilotes "arrivés" tirent l'échelle pour rester entre caste...
    Bon j'exagère, il y a un certain travail de fait mais on est bien loin du compte. Le vol à voile est trop onéreux avec ses supers machines, performantes certes mais hors de prix et le planeur ULM tarde à se développer... au delà, quel travail avec les écoles, les centres sociaux, les quartiers populaires ?

    L'aéronautique a mangé son pain blanc, j'ai moi aussi raconté que l'avenir était Kavok... Un virus est venu rappeler la fragilité de ce que nous sommes. On ne devrait pas l'avoir oublié. L'aviation est une aventure humaine, reprenons les bases avec humilité et revenons à l'aviation populaire en confiance... La vraie.

  • D'abord merci d'avoir ouvert ce débat très dense en explications techniques et de société.
    Etant loin d'avoir tant de connaissances sur l'aéronautique, je voulais simplement donner un avis de "bon sens". Je suis une vieille dame, l'avion m'a fait rêver, j'ai eu la
    chance de voyager dès ma 10ème année!
    Les opposants veulent "faire avancer le monde dans une meilleure voie",mais ils oublient que l'aviation,bien avant eux, a ouvert cette direction. Qui nous a permis de découvrir le monde après le bateau ? d'aller dans des endroits reculés en aidant les populations: courrier,soins médicaux,etc; etc Il ne faut surtout pas détruire cette belle invention, la transformer, l'améliorer au gré des nouvelles techniques mais sans précipitation,surtout ne pas faire des choix que l'on risque de regretter; les éoliennes, les batteries des voitures du futur sont-ils les meilleures alliées pour moins de pollution ? Je fais appel à un vrai Conseil des Sages avant toute prise de décision..

  • Cette sombre affaire me rappelle le Round up bashing! Pas besoin de preuves seul le besoin d'un bouc émissaire soutenu par une grosse dose de mauvaise fois de bobo ecolos bien pensants eux mêmes soutenus par une presse complaisante, aux ordres d'Ong toutes puissantes et le cercle infernal est enclanché. Sans espoir de retour ! Puis je me tromper !!! Leur force ? Ce ne sont pas des lobbys, mais des bienfaiteurs de l'humanité, imparable.

    • Round-Up, pas mauvais, bouc émissaire ?
      Il faudra dire cela à l'ouvrier agricole près de chez moi qui est malade de ne plus pouvoir respirer et se promène avec sa bouteille d'oxygène.

    • Concernant le Round-Up, si je vous suis bien, vous êtes en train de sous-entendre que les milliers d'agriculteurs qui sont ou ont été en procès contre Monsanto puis Bayer, leurs avocats, les experts avec leurs rapports judiciaires et les juges de tous les étages de la justice dans le monde qui ont condamnés ces firmes à d'énormes dommages et intérêts sont tous de dangereux écologistes bornés ?

      Etonnant tout de même...

  • Il y a pas mal de commentaires qui s'en prennent au bon peuple, accusé d'être ignare, de ne pas comprendre tout ce que les avions représentent comme intelligence et dont les progrès sont niés par le plus grand nombre. Mais cet "avionbashing" n'apparait pas spontanément, surtout auprès du plus grand nombre, tout comme le brexit. Il y a derrière des médias qui relaient et assurent la promotion de ces idées, et ces médias appartiennent à des gens qui sont aussi des lobbies. La question à se poser, c'est aussi que veulent ces lobbies, et pourquoi. Des montreurs de marionnettes jouent avec les trainées de condensation, le bon peuple lève le nez et oublie de regarder derrière le théâtre. Oui, il y a un point commun avec le brexit, le rôle pas clair des médias. Le bon peuple n'est pas l'ennemi, l'ennemi se sert de lui à travers les moyens de communication dont il dispose. Ce n'est ni la première fois ni la dernière que des masses sont manipulées au profit d’intérêts plus ou moins occultes dont la somme est très loin d'être l’intérêt général.

    • Des lobbies qui pronent l'avionbashing? dans quel interet? si c'est pour preserver un monde vivable pour nos enfants, où est le mal?
      Si certains, dont je fais partie bien qu'ancien pilote de ligne, ont honte de prendre l'avion, c'est bien plutôt du fait du tourisme de masse et de ses dégats à tous les niveaux.
      Les low costs ont mis le ver dans le fruit, qu'ils en crèvent à présent, alors qu'ils ne paient même pas pour ma retraite, ne me fera pas pleurer.

      • L'action de lobbying a besoin de discrétion pour être efficace, puisqu'elle consiste en une influence politique qui échappe à la représentation démocratique. J'ai l'impression que cet avionbashing n'est qu'une diversion, un écran de fumée qui permet de faire oublier qu'en réalité les vrais pollueurs, ceux qui font vraiment du mal à l'environnement continuent à faire ce qu'ils veulent. De plus, quand le drame de l'aviation sera consommé, il sera très facile de lancer une campagne de dénigrement de "l’écologie" responsable de la disparition de ce secteur clef etc. et ainsi pouvoir continuer à faire n'importe quoi en toute liberté avec l'assentiment d'une minorité du bon peuple suffisante pour le légaliser... Gouverner c'est prévoir.

    • Tout à fait d'accord avec Arminius ! Bien dit !
      Sacré Gil, tu devais t'embêter les dimanches. Maintenant, il te faut trois plombes pour écrire ton papier et quatre pour lire l'avalanche des commentaires. J'espère que tu as le temps de te taper un bon steak tant que les boucheries existent encore.
      J'espère aussi que ceux qui écrivent souvent sur ce blog - on les repère vite - n'oublieront pas de payer leur dime en s'abonnant à Aerobuzz. Bonne soirée à tous !

    • C'est curieux ce commentaire, parce que justement, les scientifiques conscients du problème, en veulent beaucoup aux journalistes de ne pas faire le travail. A priori, les journalistes sont plutôt à la botte des lobbies climato-sceptiques, qui n'ont que faire de l'avenir de nos enfants.

      • @bdd13
        Alors là...on ne doit pas regarder les mêmes programmes !
        Il n’y a pas un seul journal télévisé, toutes chaînes confondues, qui ne nous rabâche le réchauffement climatique comme cause principale de tout événement ! qu’il s’agisse des journées exceptionnellement chaudes (ou froides, selon le cas) de la fréquence des orages ou de l’absence de pluie, tout et son contraire, y compris dans des domaines où il faut quand même une bonne dose d’imagination pour faire le rapport !
        C’est du matraquage . Je m’en plains souvent à ma femme, que ça énerve ! (Tiens, encore une conséquence inattendue...)
        Désolé, mais Arminius a cent fois raison.
        Par contre la leçon que le spectateur est censé en retenir c’est ce que vous nous dites vous-même, et uniquement (les occidentaux vont devoir changer de mode de vie)
        Il n’est JAMAIS question de la cause principale, la surpopulation. Vous pensez bien, dans un pays où des familles entières de voyous venus de pays en surnombre ont droit à l’antenne quand ils se plaignent, en l’insultant, que la police leur interdit parfois de voler des voitures....quand des hordes de réfugiés politiques auxquels le pays a offert l’asile peuvent impunément engager des batailles de rue pour de sombres histoires de shit et se plaindre ensuite à la télé du racisme des Français qui osent s’en offusquer !...
        Bref, le message « roulez en électrique ou restez chez vous » passe bien sur les médias, l’autre « arrêtez de faire des gosses à la chaîne sans quoi ils ne pourront bientôt plus tous manger à leur faim ».....jamais, sinon vous êtes un facho !
        Dans ma famille, les fachos on avait plutôt tendance à les combattre, alors la définition a dû évoluer dans le temps , sans doute encore une conséquence du réchauffement !
        Vous allez me dire, où est le rapport ?
        Eh bien je veux juste dire que lorsque les médias vous culpabilisent tous les jours parce que vous avez le malheur de rouler dans une voiture de sport (que vous avez payée deux fois le prix grâce aux taxes carbone, justement) et que les mêmes cherchent à vous convaincre que « maintenant », il faudra s’y faire, comme il faut partager votre territoire avec ceux qui refusent de se servir d’une capote parcequ’un Gourou en a décidé ainsi (et pas innocemment) vous devrez vivre selon leurs coutumes.
        Donc, pour protéger un mode de vie importé (qui est quatre fois plus impactant, carboniquement parlant) vous devez changer le vôtre !
        Inadmissible.
        Et, hélas, vous avez raison, pendant ce temps le climat, lui, change effectivement.

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