Les chercheurs s’inquiètent. Non, il ne s’agit pas des scientifiques en quête du vaccin contre la connerie ambiante, je parle de ces quelques irréductibles de la recherche historique qui passent une grande partie de leur temps libre à explorer les archives pour étancher leur soif de savoir et parfois même trouver la matière pour rédiger un article inédit ou un gros...
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Un commentaire
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Ben oui, à qui vous le dites, mon pov’Monsieur ! Heureusement que j’ai un pote parisien pour aller fouiller à ma place au SHD. Mais vous oubliez le MAE, l’Aéro-club de France, le Musée Air France faciles d’accès pour les initiés ou les cooptés. En outre, c’est le plus souvent le problème des potentats à la tête de ces institutions. Ils se figurent que les archives qui existaient avant même leurs naissances sont à eux, et eux seuls (ou elle ! suivez mon regard). Nombre d’entre eux ne connaissent même pas le Code de la propriété intellectuelle. Ils ne savent pas qu’au premier janvier suivant les 70 ans du décès du créateur d’un écrit, d’une photo, d’une oeuvre artistique, celle-ci tombe dans le domaine public. Et le domaine public, c’est quoi ? Il y en a qui n’ont pas compris, c’est nous, que diable ! C’est tous les Français et les étrangers aussi. Et quand on veut bien vous céder la recopie d’une oeuvre tombée dans le domaine public, hé bien on vous fait passer à la caisse, autrement dit on vous déclare redevable d’une indemnisation. Mais on n’a rien à indemniser, bon sang ! Ils confondent souvent recopie et original. Seul ce dernier peut se négocier. L’exemple, c’est les musées, les vrais avec des toiles de maître. Vous savez que l’original que vous admirez a de la valeur, qu’il a été négocié. Mais vous pouvez acheter sa reproduction dans la boutique attenante, et là vous ne payez que le support (la brochure, l’affiche, la photocopie) et de menus frais de tenue de cette boutique. Et vous en faites ce que vous voulez, fins personnelles ou de publication à partir du moment où vous respectez le droit moral, c’est-à-dire celui qui est éternel et vous oblige à renseigner le père de l’oeuvre (par opposition au droit patrimonial qui lui disparaît au bout de ces 70 ans). S’il vous arrive d’aller à Buenos Aires, passez à l’archivo general de la Nacion, à 100 mètres de la Casa Rosada. Vous y trouverez des employés affables, qui vous expliquent et vous aident, mettent à votre disposition un ordinateur quand vous avez trouvé ce qui vous intéresse dans les casiers de listage central ; à la fin vous donnez votre clé USB et après avoir payé 4 euros, vous repartez avec votre clé remplie d’une centaine de photos ou documents. Et en plus vous avez des sourires et au bout de trois ou quatre fois on vous appelle par votre prénom. Essayez de vivre une telle expérience en France !