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La retraite à 54 ans

© Vincent / Aerobuzz.fr

L’US Air Force annonce le retrait de service de ses A-10, au plus tard en 2029 pour les derniers avions en escadrons. A cinquante-quatre ans seulement ! En plein débat sur les retraites en France, l’US Air Force jette un sacré pavé dans la mare… Si la volonté de fragiliser Emmanuel Macron ne fait pas de doute, sans doute une réponse...

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7 commentaires

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  • Mon sentiment est que la guerre en Ukraine met par terre tout ce qui était en l’air.
    Avant, on disait que la maitrise du ciel était la clé de la victoire. Aujourd’hui pas un avion ne s’aventure dans le ciel pour appuyer les combats au sol, car les défenses aériennes les enverraient au tapis sans coup férir.
    La suprématie n’est plus dans les avions mais dans la capacité des moyens de détection à identifier l’intrus, dès lors victime sans faillir des missiles anti-aérien.
    Voilà qu’apparaissent sur les théâtres d’opération des drones kamikazes et des essaims de drones capables de performances sans cesses améliorées.
    La France va lancer la construction d’un nouveau porte-avion alors que des missiles hypersoniques pourraient le couler avant même d’avoir été détecté.
    L’intelligence artificielle va devoir aider les décideurs à bien identifier les cibles pour y placer nos sous.

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    • par Frédéric Lert

      Bonjour Anemometrix,
      Je vois un contresens dans ce que vous écrivez. Je pense en effet que la maitrise du ciel reste une clef de la victoire, et c’est bien parce que les Russes n’ont pas pu obtenir cette maitrise qu’ils ne peuvent prétendre à la victoire. Cordialement. Frédéric

      Répondre
      • Il faut voir aussi ce que l’on appelle la maîtrise du ciel. Est-ce le tapis de bombes façon OTAN ? Est-ce la capacité d’attaquer précisément à basse altitude et à grande vitesse (avec des A-10 ou des SU-25) ? Est-ce la fameuse frappe, qui n’a de chirurgical que le sang qui gicle ?

        Le conflit ukrainien nous montre un autre type de maitrise du ciel : les drones. Pas des MALEs ou des NEUROns… Non, des drones presque artisanaux, que l’on peut sacrifier, car personne à bord, et peu de dégâts en cas de chute. Pourtant, des utilisations très créatives en sont faites, de la reconnaissance, au largage de grenades en passant par des vols kamikazes (et donc des bombardements de précision).

        L’aérien militaire évolue, et j’ai l’impression que nous sommes à une nouvelle étape ; tout comme il y a eu l’âge d’or des montgolfières, puis des dirigeables, puis des avions, puis des satellites, re-avions + satellites, c’est maintenant l’âge d’or des minidrones.

        Je me trompes peut-être, je ne fais qu’observer de loin avec les moyens que j’ai, mais c’est mon sentiment.

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      • Sentiment partagé !
        Aux drones en appui au sol, je rajouterai les investissements à engager pour la défense aérienne contre les … drones ! et pour les drones pour déjouer les défenses aériennes.

        Pour Frédéric Lert :
        Bonsoir,

        Si les russes n’osent engager un avion nous verrons si les ukrainiens domineront le ciel avec leurs F-16. Je n’ai aucune idée des performances de la DCA russe.
        Quant aux B 52 …

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      • Le sujet de la défense face à des drones est, en effet, assez critique ; on l’a vu avec le survol de la Place Rouge par des drones notamment.

        Comment les détecter au radar ? Ils ont une signature, une vitesse et une altitude proche de celles des oiseaux.

        Avoir des snipers H24 qui surveillent et qui shootent, c’est valable pour une durée limitée, comme la protection des festivités du 9 mai en Russie.

        Au quotidien, et dans l’immédiat, je ne vois que le dressage de rapaces à l’attaque de drones, la reconnaissance automatisée par IA n’étant pas mûre, surtout si les conditions météo sont mauvaises.

        C’est une question que doivent maintenant se poser tous les pays, pas seulement la Russie.

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      • Oui, c’est un changement d’ère. Comme pour les avions, travailler à être efficace en attaque autant qu’en défense.
        Développer des armes nouvelles pour les drones d’un côté et de l’autre des systèmes de détection pour les identifier avant qu’il ne soit trop tard.
        Multiplier les essaims de drones pour saturer les défenses.
        La LPO s’opposera à l’usage des rapaces, leurs pattes ne résisteraient pas aux pales des rotors …

        Les F 16 en Ukraine vont-ils tester les défenses russes et du train où va l’escalade des A10 pilotés bien sûr par des pilotes locaux repousseront peut-être la retraite pour quelques passes sur les tanks russes sortis des senoriales sibériennes : une imprévue fin de carrière !

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  • 😀👍

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