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Le géant de Seattle

La publication des résultats trimestriels des entreprises cotées en bourse a pris plus de temps que d’habitude. Les directeurs financiers ont dû intégrer le paramètre Covid-19 dans leurs prévisions. Il a donc fallu attendre la fin de la semaine écoulée pour mesurer l’impact du virus sur les comptes du premier trimestre 2020 et commencer à prendre la mesure de la crise qui ébranle le monde. Certaines entreprises s’en sortent mieux que d’autres. C’est évidemment le...

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12 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • par Michel Broyer

    Quand on a commencé à deviner les faiblesses de Boeing (737 Max), et qu’on a vu qu’il avait sacrifié sa raison d’être à la finance avec ses dérives, on n’imaginait pas le crash qu’on observe sous nos yeux.

    Je ne partage pas tout à fait l’opinion que les GAFA sont seulement des réussites financières. Ils ont inventé quelque chose. Steve Job a mis l’ordinateur dans notre poche ce qui n’était pas si évident. Amazon a inventé une nouvelle manière de faire du commerce et de mettre les objets à disposition de quelques clics. Google nous fournit en permanence une « bibliothèque » virtuelle à disposition, du coup la bibliothèque est aussi dans notre poche. Les GAFA subissent aujourd’hui des dérives financières. Ils achètent toutes les start up susceptibles à terme de leur faire de l’ombre. il vivent d’un monopole sur lequel ils sont arque-boutés, et ils n’innovent plus tellement. Leur savoir-faire est plus facile à imiter que celui de Boeing. La preuve, les chinois les ont quasi-dépassés grâce à leur immense marché, mais les chinois n’ont pas encore construit d’avion du niveau de Boeing et Airbus, même si ça viendra.
    Boeing sera sans doute sauvé par une sorte de nationalisation, mais on ne sait pas ce que l’avenir nous réserve.
    Et puis l’aviation, l’espace, le cosmos c’est la part du rêve qu’il soit dans le monde réel ou virtuel. La révolution cognitive de Sapiens date de 70 000 ans avec l’invention des mythes et du langage … Elle continuera …

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  • Bonjour
    Nous les humains pensions, qu’avec la complicité et le développement de notre intelligence rien ne nous résisterait. L’insurmontable ce n’était pas pour nous les terriens ! Nous avions même réussi à marcher sur la Lune. Nous envisageons d’aller sur Mars ! C’est dire, la taille de nos ambitions ! Malgré cela, nous avons tout faux.
    Notre passage sur terre nous fait rencontrer un imprévu. Nous avons trouvé plus fort et surtout plus malin. Une petite M..de, une bestiole microscopique. Actuellement, son armée règne, domine et sème la terreur sur la planète. Les animaux sont épargnés comme si cette armée secrète laissait aux vivants restants, le moyen de se nourrir.
    Quel beau spectacle d’impuissance nous offrons à cette armée invisible à l’œil nu mais néanmoins ravageuse sur toute notre organisation.
    Et si c’était une bonne occasion de remettre les pendules à l’heure ? Aurons-nous une sagesse de bon sens pour méditer ? Pas sûr !
    La tentation du colmatage reprendra vite ses droits.
    Cordialement

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  • Aghleu ! Le mot de Jérôme, pilote avec un grand P, m’interpelle. En tant qu’auteur-éditeur, j’aime à lui dire que je boycotte Amazon. Il n’y trouvera pas mes livres, mais peut-être peu lui chaut… sauf revendus en seconde main, mais – heureusement – fort rarement. Et pourquoi je boycotte cette plateforme ? Hé bien parce qu’elle est américaine et fossoyeur de nos libraires. Après MacDo et sa mal-bouffe, on a maintenant Amazon qui détruit nos vieilles et belles librairies. Est-ce qu’il est arrivé à Jérôme-le-pilote de flâner parmi les rayons de livres d’Amazone, de regarder avec envie des ouvrages par dizaines, de les ouvrir, admirer les photos, lire des passages, prendre son temps pour choisir celui ou ceux qui l’attirent… Hé bien non, ce n’est pas possible ! Et l’odeur des librairies, les parquets qui craquent… Bon, c’est un peu vieillot, oui, mais c’est notre patrimoine qui fout le camp. Alors, ce n’est pas la faute qu’à Amazone, certes, mais en grande partie tout de même. Personnellement, outre mon site en direct, je passe par des plateformes du web, mais françaises : Priceminister, devenu Rakuten, et la FNAC. En dehors des livres, j’essaye aussi de n’acheter que français. Ma voiture est une marque française – oui évidemment, fabriquée en Tchéquie pour 75% – et pour l’alimentation je privilégie les produits de proximité et de saison.
    Sans vous vexer, et avec mes salutations aéronautiques.

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    • Monsieur, un livre n’a de valeur que s’il est lu par un grand nombre de gens. Or même la Librairie VIVIEN à Paris vendait par correspondance des livres et heureusement pour moi car mes premiers livres d’apprentissage du pilotage je l’ai ai achetés de cette façon à cette librairie même des plans d’un planeur Chanute et d’une avionnette. Je suis client d’Amazon depuis l’année 2000 et je déplore comme vous le sort que ces « gens » réservent à leurs salariés mais avec l’aide des syndicats ils arriveront à améliorer leur sort tout comme les mineurs de fond y sont parvenus tout en continuant à extraire du charbon qui a permis l’essor de notre Société.

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  • par Jean-Baptiste Berger

    Merci Gil.
    Quand la plupart des journalistes profitent de la situation pour se contenter de nous envoyer des images de gosses qui s’ennuient et font de la course en sac autour de la table de la salle à manger, quand d’autres en profitent pour, alors que tout le monde est coincé chez soi, se balader « en mission » dans des lieux mythiques dont ils sont les seuls à profiter, quand d’autres, enfin, nous rabâchent la nature des « vrais valeurs retrouvées » en nous montrant des musiciens du dimanche qui « créent de la solidarité » en tapant sur des casseroles en bas de chez eux, cassant les oreilles « pour la bonne cause » à leurs voisins qui ne méritaient pas forcément ce supplice supplémentaire…
    Toi, tu travailles, même le dimanche.
    Et tu nous fais réfléchir sans nous imposer des images ou des bruits pathétiques !
    Les financiers avaient déjà pris le pouvoir depuis longtemps, en gros depuis que les politiques qui leur lèchent les bottes ont autorisé l’emploi de tous ces outils informatiques qui ont transformé la saine possibilité qu’ont des investisseurs à soutenir en bourse des sociétés dans lesquelles ils croient en la possibilité de spéculer sans limite sur leur dos, les brisant à la fin pour faire d’encore plus grosses marges !
    Des Voyous.
    Aujourd’hui, on entend encore leurs défenseurs (Mme. Lagarde, dix millions de salaire annuel à la tête de la BCE) nous expliquer que « heureusement, ils sont là pour nous sauver ! » en oubliant juste de dire que les quelques centaines de milliards mis sur la table pour sauver l’économie telle qu’elle est ne sont qu’une partie des mille cinq cent milliards de réserve de la banque qu’elle dirige : NOS MILLE CINQ CENT MILLIARDS, CEUX DONT LES POLITIQUES, AVEC LA FISCALITE, NOUS ONT DEPOUILLE EN MOINS DE TRENTE ANS !
    Alors qu’ils nous rendent notre argent, les familles qui n’ont pas forcément à la maison un diplômé de Harvard pour gérer leurs ressources le font pourtant avec beaucoup plus de sagesse, et elles n’auraient certainement pas obéré les stocks de masques sanitaires pour gonfler les réserves de la BCE !
    Autre chose : ce n’est pas la guerre, comme le prétend Macron qui se croit donc élevé au rang de Churchill.
    L’outil de production n’est même pas égratigné.
    Il s’agit juste de rendre à ceux qui produisent de la richesse (les entreprises, les salariés, tous les travailleurs) ce dont ils ont été dépouillés par les financiers spéculateurs, dont les assurances , avec la complicité des politiques.
    Et qu’ils n’aillent pas nous dire que tout a été investi dans des fonds de retraite….qu’il va donc falloir vider !
    Ces voyous sont bien trop retords pour avoir tout investi dans des systèmes qui distribuent de l’argent !
    Ils n’avaient juste pas prévu qu’un virus microscopique allait contraindre la banque centrale Européenne à rendre une partie de ce qu’elle a amassé !
    ….Et pour ce qui est de Boeing ou d’Amazon, ces deux sociétés produisent du travail et de la richesse, seule leur évaluation à la bourse des voyous est scandaleuse !
    Dans un système financier sans artifices spéculatifs douteux leur cotation serait réaliste.

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  • par Adriana DOMERGUE

    Analyse toujours parfaite, mélant technique, finance, économie,le tout enveloppé d’une philosophie humaniste et d’un respect de lhistoire de l’aviation, citant le role majeur de la passion Boeing qui a conduit a briser les frontiéres géographiques et relier les hommes selon la phrase de Pierre georges Latécoére.
    Une fois encore bravo GIL ROY

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  • Boeing a peut être donné des ailes à l’humanité, sutout à l’aviation de bombardement avec les B17 puis au bombardement atomique avec le B29, mais c’est Caravelle qui a donné des ailes à la France !
    Par ailleurs la Bourse ne mesure que la confiance qu’on met dans une entreprise…Boeing a cumulé les ratés bien avant que l’historiette des financiers gouverne la débâcle du Boeing 737 qui avant d’être Max était déjà menaçant suite à ses accidents de gouverne de direction à commande non desmodromique…
    Dans les ingénieurs comme dans les financiers et les médecins, n’en déplaise à certains, il y a des premiers de la classe et des habitués du radiateur du fond !
    Un zeste d’objectivité pimente toujours le débat !

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  • par Jean-Louis ABOU

    Hélas, hélas, hélas. Un quarteron de crétins en retraite, bouffis de fric et d’orgueil s’imaginent qu’ils vont dominer le monde avec des dollars! Pour combien de temps encore?
    Merci Gil Roy pour cet hommage à BOEING, qui s’il n’est plus ce qu’il a été reste quand même le constructeur des ailes du rêve pour ma génération.

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  • Cher Gil,
    j’ai beau également être un fana d’aviation, je comprends mal votre ostracisme envers Amazon et votre ignorance concernant Microsoft.
    On ne retiendra pas d’Amazon que la fortune de son créateur mais bien sa façon de révolutionner le commerce mondial. Et pas seulement, avec AWS, ce sont aujourd’hui la moitié des services internet dans le monde qui sont hébergés par Amazon.
    On retiendra aussi de Microsoft qu’au-delà de son système d’exploitation, ses logiciels de bureautique, pour ne citer qu’eux, sont utilisés par 65% de la population mondiale.
    Seattle est bien la ville de plusieurs géants.
    Cordialement,

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    • Tout de suite les grands mots : Ostracisme
      Je vous invite à voir dans ce « Dépose-Minute », juste l’élan de passionné d’aviation, teinté d’un peut de chauvinisme. J’ai conscience de l’influence des GAFA dans la mondialisation !

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      • … d’autant plus que l’on comprend qu’il est question ici des actionnaires financiers opportunistes et non des entrepreneurs créatifs et besogneux (… certes qui basculent régulièrement dans la seconde catégorie quand elle se presse au portillon du capital)

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    • par Tonton Volant

      On ne peut que vous conseiller d’aller voir les enquêtes et reportages — voir celui de LCP du samedi 4 mai en soirée — sur les pratiques d’Amazone concernant l’évasion fiscale, les conditions de travail des employés robotisés (a été condamné à se restreindre aux produits essentiels pendant le confinement).
      On peut être admirateur des « faiseurs de fric », mais freinons nos ardeurs en regard aux méthodes sans scrupule.

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