Dans un moment de faiblesse, nous en viendrions presque à jalouser le char à voile. Le quart d’heure de célébrité servi sur un plateau à une discipline encore plus confidentielle que le vol en planeur ou la voltige… Oui, mais non !
Dans le contexte actuel, quand l’aviation se retrouve malgré elle sur le devant de la scène, c’est pour prendre des coups....
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Eh oui, nous sommes en période de transition, et avant de pouvoir sauver l’aviation, il faut valider et commercialiser des ruptures technologiques qui risquent de nous prendre une bonne vingtaine d’années.
D’ici là, la loi (SNBC) nous impose de baisser de façon drastique nos émissions, et la seule issue pour l’instant est la sobriété forcée.
On demande des efforts à des gens qui sont déjà dans la sobriété forcée. Alors franchement, ceux qui s’offusquent d’une contrainte sur les jets privés feraient bien d’aller faire un tour au Bengladesh ou au Sahel, et de partager un peu de la vie de gens qui n’ont que quelques grammes d’émissions à leur actif.
Cela fait plus de vingt ans que les scientifiques suggèrent un schéma programmé et structuré de sobriété plutôt qu’un schéma contraint. Vous avouerez tout de même qu’attendre le dernier moment pour se faire taper sur les doigts n’est pas de la plus grande intelligence. Nos chers milliardaires auraient pu avoir le bon sens d’afficher une sobriété même contenue, plutôt que de râler parce qu’on finit par les traquer. Mais bon, l’argent a ses raisons que la raison ne connaît pas pourrait-on dire…
Pourquoi interdirait-on les meetings aériens et pas les week-ends touristiques en train à vapeur? Combien de CO2 à brûler du charbon et rejeter une fumée noire sans aucun filtre, combien d’eau nécessaire pour refroidir la machine ?
Si les « anti-tout » avaient existé dans les années 50-60, nous n’aurions sans doute pas eu le TGV qu’ils chérissent tant aujourd’hui.
Oui, c’est bien ce que je disais la semaine dernière. Merci de se réveiller, mais il faudrait aller plus loin. Pousser des capitaines d’industrie à monter au créneau, voire des maires, comme ceux de Mérignac et de Tarbes… s’ils en ont encore !
Quant à Albi, je n’y mettrai plus les pieds, encore moins mes roues.