Les professionnels de l’aviation générale en ont marre d’être caricaturés. Il est un fait que, les excentricités de quelques clients sont une aubaine pour tous ceux qui ont l’aviation dans leur collimateur. A longue c’est fatigant… Les « jets privés » sont devenus une redoutable massue avec laquelle il est facile de taper sur l’aviation d’affaires en éclaboussant le transport aérien et même la discrète aviation dite « générale ». Tous dans le même sac. « Ca suffit ! » clament d’une même voix, l’UAF, la FNAM, le GIPAG, l’EBAA France et le SNEH.
Les tentatives d’explication réalisées par les professionnels, notamment sur les plateaux des talk-shows et dans les reportages dits d’investigation, tombent à plat. Aucune digue ne résiste à un tsunami.
Les professionnels ne renoncent pas pour autant. Les différentes organisations représentatives du secteur ont décidé de faire front commun. Chiffres à l’appui, elles ont entrepris de démonter la caricature, pièce par pièce, en s’appuyant sur l’étude qu’elles ont fait réaliser et dont nous avons déjà parlé, ici et sur JumpSeat. C’est un début. En aucun cas, une fin en soi…
Maintenant, il faut faire entrer ces 16 pages dans un tweet de 280 caractères et dans des shorts de 10 secondes. Les réseaux sociaux ne comprennent pas la nuance. Les partisans du maintien du Royaume-Uni dans l’Union Européenne l’ont appris à leurs dépens. On ne combat pas un mensonge, ni même une caricature, avec des démonstrations structurées.
Il faut manier la punch line.
Les professionnels de l’aviation générale l’ont rappelé lors de la publication de l’étude que c’est eux qui forment les pilotes et les mécaniciens, et qu’ils sont les premiers à opérer des avions électriques. Il y a peut-être, ici, un angle d’attaque à exploiter d’autant que tout cela se passe sur des aéroports de proximité. Une aviation à taille humaine qui a pris en main ses responsabilités sociétales. A creuser…
Osez affirmer que les futurs pilotes d’Air France mais aussi d’easyJet et d’autres compagnies européennes apprennent à voler sur des avions électriques. Et que d’ici peu, ils feront même leurs classes sur des avions électriques fabriqués en France. C’est la réalité et ce n’est pas plus caricatural que de dire que tous les clients de l’aviation d’affaires sont des ultra-riches.
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Voilà qui est bien dit ! D'ailleurs, Gil, tu as touché du doigt le carburant essentiel des "pastèques" (vert au-dehors, rouge en dedans) : LE MENSONGE. Car de la mauvaise foi, avec une touche de complotisme et de jalousie exacerbée, ça les aide pas mal dans leur entreprise de destruction. Avec leur voeu de voir la France sans avions, sans PDG, sans investisseurs, la France à genou quoi ! ça donne l'anéantissement de toute espérance de travail épanouissant pour nos jeunes qui lèvent leur nez vers le ciel. J'ai ressenti toutes ces considérations en assurant le parrainage de la promotion EPL 16 de l'ÉNAC et en parlant avec un copilote de Ryanair qui m'a ramené de Porto récemment.Comme beaucoup, il est passé par l'aviation d'affaires et a connu bien des méandres pour occuper ce poste. Avec une symphonie d'éclairs dans ses yeux, il m'a parlé de la sélection Air France qu'il va prochainement affronter. Oui, les frileux, les envieux, tous ceux qui sont dans des dogmes étriqués devraient écouter Zaho de Sagazan : "Il fait toujours beau au-dessus des nuages..."