A 48 heures du jour J, la préfète a dévoilé son plan. Ça allait être compliqué, mais c’était encore jouable. Il fallait néanmoins obtenir son feu vert. Elle l’a donné le lundi pour le mercredi. Une autorisation sous conditions, assortie d’un protocole sanitaire alourdi.
Si près du but, moralement parlant, l’annulation n’était plus une option. Il ne restait qu’à cocher la nouvelle série de cases. Les unes après les autres… La jauge ramenée à 1.000 personnes maximum. Une surdose d’administratif pour garantir une traçabilité totale. Une équipe de nettoyage renforcée. Jusqu’à un bataillon de serveuses pour servir à table les clients des food trucks…
Ce mercredi 16 septembre 2020 fut une belle journée. Chaude. 33°C à l’ombre. Derrière les masques, on devinait les sourires. Les regards ne trompent pas.
François Baffou, Nicolas Martin et l’équipe de Bordeaux Technowest ont réussi leur coup. Sans anticiper sur les résultats de l’étude de satisfaction des visiteurs et des exposants, UAV Day a été vécu par tous les participants, comme un rendez-vous professionnel à part entière. Pour beaucoup aussi, c’était une première de l’après-confinement.
De reports en annulations, le Covid-19 a lessivé le calendrier 2020. Les événements de substitution sur les réseaux sociaux ont été décevants. L’édition virtuelle du salon de Farnborough, en juillet, n’a pas déchainé l’enthousiasme. Rares sont ceux, qui comme les bordelais de Technowest, ont pris le risque de s’engager, coûte que coute… Pas question ici de jeter la pierre à ceux qui ont passé leur tour !
Dans leur ensemble, les organisateurs ont fait une croix sur la fin de l’année. Ils se projettent maintenant en 2021 en misant sur le vaccin à mi-année. Sauf le président Trump qui promet à ses électeurs un vaccin pour octobre 2020… La NBAA n’a pas reprogrammé pour autant son mondial de l’aviation d’affaires qui devait se tenir, à l’automne, à Orlando. Wait and see…
2021 est aussi une année Bourget. Le GIFAS sera-t-il en capacité d’organiser le plus grand salon aéronautique du monde, alors que la filière est à genoux, et que rien ne garantit que les frontières soient à nouveau totalement ouvertes en juin 2021 ? La question se pose avec de plus en plus d’acuité. Parce que six mois, c’est le temps qu’il faut pour monter un événement de cette ampleur. Une fois la machine lancée, il sera difficile de l’arrêter.
Quelle entreprise américaine, asiatique ou européenne peut réserver un stand aujourd’hui, en étant sûre d’être en capacité d’exposer ? Quid des visiteurs ? Dans le contexte actuel, en neuf mois, et même dans les six mois du compte à rebours, les évènements les plus improbables peuvent s’enchainer. Plus personne n’en doute désormais.
Inimaginable aussi que le GIFAS renonce à organiser le salon du Bourget. Avant même d’être économique, en 2020, la décision est politique. Parce que la filière a besoin de se retrouver. Parce que l’aéronautique est attaquée. Reste, dès lors, à imaginer le nouveau Bourget. L’industrie aéronautique a-t-elle encore besoin de chalets fastueux et de stands éblouissants de plusieurs centaines de mètres carrés ? En 2021 et pour des années encore, la question ne se pose même pas. L’aéronautique n’a plus les moyens de briller. Que pèsent à l’instant présent les carnets de commandes des avionneurs et des motoristes ?
La filière aéronautique a besoin de se retrouver ailleurs que sur Zoom ou Teams. C’est vital ! Les Jeux Olympiques de Tokyo ont jeté l’éponge, mais le Tour de France a su se réinventer avec succès. Même sans public au bord des routes, l’édition 2020, a été passionnante. Vive le salon du Bourget 2021 !
Gil Roy
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Les présentations en vol se sont faites de plus en plus rares lors des derniers Bourget.
Jadis Airbus Hélicoptères mettait toute sa gamme en vol. Cette tradition est aujourd'hui abandonnée sans que les ventes en souffre. Leonardo a développé sa gamme sans présentation. De plus, chasseurs exceptés, les manoeuvres en vol sont tellement limitées par de craintives réglementations qu'elles manquent de "piquant". Même avant le Covid l'intérêt du Bourget pour le grand public diminuait et une professionnalisation s'annonçait.
C'est tout à fait exact.
Il faut ajouter que lorsque les constructeurs d'avions de ligne disparaissent et que les deux "grands" ne sortent plus que des "familles" d'avions, il a plus d'intérêt à voir évoluer ces avions qui se ressemblent tous.
Du temps de l'URSS on assistait à la surenchère des deux camps avec les chasseurs et cela assurait facilement l'essentiel du spectacle.
Je ne sais pas comment c'était ces dernières années mais j'ai connu une époque où tout le public rentrait à l'intérieur de l'enceinte de l'aéroport avec les voitures chargées de tout le mobilier voulu pour faire un pic-nique familial sur place durant la pause du déjeuner Cela ajoutait de l'intérêt pour emmener toute la famille petits et grands
Nous n'abandonnons jamais !
Gulfstream organise cette semaine à Amsterdam un "static display" avec le G280, le nouveau G600 (dont un exemplaire est déjà en service en France) et le G650ER.
Une occasion de rassembler la communauté et de faire venir des clients, impatients de reprendre des contacts normaux et de visiter des avions !
Bonne semaine
Thierry
La réflexion de Mcmanus est pertinente. A se réinventer, le salon du Bourget doit devenir exclusivement professionnel, et faire abstraction du public, et des shows aériens, à l'instar de nombreux salons pro, où si tu n'es pas du métier, tu n'es pas invité.
Le salon a changé depuis les années 90. Je trouve qu'il n'a plus le respect du public (même professionnel) pourtant de plus en plus nombreux chaque année. Durant les années 90 le programme était quasiment le même la semaine que les week end (oui avant y en avait deux). Aujourd'hui, faut absolument avoir des billets pro pour voir les nouveautés car beaucoup partent dès le jeudi. En résumé, les vendredi, samedi, dimanche ont pour programme La Ferté Alais en beaucoup plus loin. Autre remarque, le stand Airbus Helicopter est inaccessible. Malgré tout, les centaines de milliers de visiteurs sont toujours présents et nous prouve à chaque fois l'intérêt qu'à l'aviation auprès d'eux. L'aviation à encore un bel avenir, c'est avec le public qu'elle aura un soutient et c'est peut être à ce moment là qu'il faudrait faire "une sorte de pétition nationale" on direction des pouvoirs publics.
Je plussoie… Visiteur du salon depuis des années, je constate amèrement l'oubli pur et simple du grand public, voire son éviction pure et simple, ostensible, assumée.
Impossible de voir la piste, grâce aux chalets eux-mêmes interdits au public (même quand on fait partie d'un grand groupe aéro), lesquels chalets sont tellement imposants et sur deux couches et deux étages, que les démonstrations en vols sont impossible à voir depuis le parc avion ! Quand je dis impossible, ça veut dire qu'un vol d'hélico est absolument invisible, et que les passages bas, même de liners, sont invisibles ! Il y a même un grand écran qui retransmets en direct les vols, c'est assumé ! On juste le son, et encore, masqué par le chalets...
Seul endroit ou le grand public "voit" (à peine) quelque chose, c'est au bout du parking, noir de monde, ou alors en allant marcher au bout du terrain… Navrant !
Sans parler, donc, que les avions pour lesquels on vient le week-end (chasseurs étrangers, liners, nouveautés, etc...) sont repartis depuis le jeudi, avec d'énormes trous dans le parking statique !!! Ou ne volent pas. Même les stands internes aux bâtiments sont pour la plupart vidés le jeudi soir, et fermés… Comment font les étudiants pour "visiter" des entreprises et laisser un CV ?
Donc, les organisateurs sont obligés d'appeler à la rescousse les collectionneurs pour combler massivement entre les deux ou trois vols "pur Bourget" que sont les démo de l'armée de l'air, d'Airbus et de Dassault. On voit en effet bien mieux voler ces avions à la Ferté sans les limitations massives de vol du Bourget.
Ce salon devient donc uniquement professionnel, ayant depuis longtemps ôté de l'équation le grand public qu'il fait tout pour ne plus avoir dans les pattes…
En fait, professionnel du milieu, d'un grand groupe, je n'y ai pas plus accès que le grand public, car je ne suis : ni chef de projet, ni commercial, ni directeur, ni… J'ai juste droit à une (seule) entrée si je me débrouille bien, car il n'y en a pas pour tout le monde, et pas gratuite…
Je n'ai plus envie d'y aller, même avec une entrée à prix réduit !
Ce serait une solution tentante en particulier pour l'organisation qui doit faire avec le covid et un repli catastrophique de l'activité mais à mon sens très mauvaise pour l'image de l'aérien dans le grand public. A une époque ou jamais autant de cassandres, d'aigris, et d'affairistes prédicateurs vendeurs de pseudo écologie tentent de réduire l'avion à un truc de riches qui pollue et fait du bruit, il est plus que jamais nécessaire de montrer à un public le plus large possible, le formidable réservoir de technologie, de performances, d'emplois, de haute valeur ajoutée, et de rêves que représente ce secteur.
Le tour de France, les 24 heures du Mans, le salon du Bourget...des manifestations d'importance médiatique mondiale ! Ne pas les comparer...
Le tour de France c'est une épreuve sportive : l'energie est humaine c'est du sport pur qui passionne les gens qui se comparent aux "champions" !
Les 24 heures du Mans, c'est qui peut le plus pourra le moins : à savoir faire gagner un monstre unique de 1000 chevaux roulant en pointe à 400 kmh pour prouver que la voiture à 10 000 euros que le public va rêver d'acheter possède l'ADN du bolide de la marque victorieuse...en un certain sens, il n'y a pas de sport là dedans sauf la forme des pilotes sur 24 heures !
Le salon du Bourget, c'est qui peut le plus peut encore plus...c'est l'inverse de l'automobile...monter ce qui se fait de mieux technologiquement pour faire approuver l'effort financier necessaire pour donner à voir encore plus technologique et en mondre quantité...
Mélancolie : tout changer qu'ils disent...pour remonter à octobre 1917 ou janvier 1933 !
L'héliport de Paris ouvre traditionnellement ses portes à chaque Journée Européenne de Patrimoine, avec le concours des services de l’État et des autorités politiques locales.
Cette année, le ministère de la culture a encouragé les organisateurs à maintenir l'événement et les autorités administratives n'ont pas opposé de veto. Le site aurai dû être ouvert ce dimanche dimanche 20 septembre. Et cependant, il a fallu annuler l'événement !
Hélas, face à l'accumulation progressives de contraintes et de restrictions, l'accueil du public aurait perdu tout son sens. La participation des appareils militaires a dû être annulée, l'équipage de la sécurité civile basé sur le site n'a pas reçu l'autorisation hiérarchique de s'associer à l'événement. Pour garantir le respect des gestes barrière, il fallait renoncer à assurer les visites guidées et les conférences prévues par le programme. Enfin, il était demandé d’interdire aux visiteurs d'approcher les quelques appareils qui auraient encore pu participer à l'événement.
Alors à quoi bon ouvrir les portes d’un héliport au public, si c’est pour ne rien pouvoir leur montrer de ce qui se passe de l’autre côté des grilles ?
Bien sûr, les motifs de ces décisions sont tout à fait légitimes dans le contexte d'une crise sanitaire difficile à contenir qui mobilise les moyens disponibles et épuise les ressources économiques.
Et pourtant ce dimanche matin, ils étaient tout de même nombreux à se présenter aux grilles de l'héliport malgré les annonces, et à photographier l'affiche qui les informait qu'ils étaient venu pour rien. Ne doutons pas que cette image va faire le tour des réseaux sociaux, avec des commentaires qui ne seront peut-être pas tous compréhensifs.
Alors certes, le secteur aérien doit réinventer sa manière de se rassembler, de communiquer et de rencontrer le public. Et il est indispensable de pouvoir le faire autrement que de façon virtuelle. Nul doute qu'il s'y attachera avec efficacité et pragmatisme. Mais cela ne sera possible que si la filière aéronautique trouve dans l'administration un interlocuteur qui a le soucis d'accompagner en partenaire cette mutation. Pour cela, il faudra que les pouvoirs publics se réinventent aussi. Si leurs représentants persistent comme trop souvent, à se poser en censeur qui donne des restrictions d'emblée puis semble regretter les dérogations qu'on lui a arrachées, je crains que tous les efforts de bonne volonté de leurs administrés pour surmonter les difficultés actuelles n’aient trop de mal à porter leurs fruits.
oui il faut voir le verre a moitié plein !!!
pourquoi ce pessimisme ?
Cette pandémie c'est de la rigolade a coté du cancer (5 fois +de morts) et les autres
maladies.....cardiaques , grippe etc etc .........
Espérons "Le Bourget 2021" ce sera l'espoir de notre renaissance !!!!!
Bonjour
Lorsque j'avais dit les meetings virtuels ça ne sert à rien car rien ne vaut le vrai avec le son, l'ambiance, les odeurs, etc... on m'avait répondu c'est mieux que rien. Vous me rassuré en apprenant que le Farnborough virtuel est un échec car ça laisse un espoir de revoir le public revenir sur les vrais meetings. Il y a tout de même encore un engouement pour voir du réel et non du virtuel. La technologie ne peut pas tout.
Le Tour de France, comme les 24 Heures du Mans moto et auto, comme nombre de compétitions sportives de plein air se sont déroulées, et tant mieux. Pas de dispositif de manifestation publique, on ferme, huis clos. Les partenaires ont besoin de visibilité médiatique, de diffusion télévisée, et l’absence de spectateurs n’influera que sur le poste billetterie. Quel rapport avec un salon du Bourget qui est avant tout une succession de rendez-vous d’affaires ? Qui des exposants au Bourget a besoin du public ? Qui des exposants du Bourget a besoin du show aérien. Aucun. On ne peut pas comparer salon aéronautique et compétition sportive.
Je pense que vous simplifiez une partie importante de l'équation...Nul n'est censé considérer qu'une partie de la population n'a pas à connaitre les activités d'une autre des parties de ce qui fait un Peuple voire le Monde !
Démontage simple de votre argutie : Dassault constructeur premier d'avions militaires, bien qu'ayant développé une activité vers la clientele civile d'avions de hautes performances a entièrement besoin de l'adhesion du contribuable moyen à son activité ne touchant de près que la fraction militaire et la fraction élite du pays puisque ce même contribuable va devoir adhérer aux politiques successives des gvts de tous bords à l'égard de Dassault en tant que fournisseur national de la Défense nationale, qui en fait un maillon stratégique de l'indépendance du pays voulue par tous et surtout par une fraction antimilitariste qui n'a jamais su boucler à ce sujet sa rhétorique, et qu'il faut donc sponsoriser sinon mettre sous perfusion de crédits d'études au principe de garder le savoir faire existant quand la conjoncture est plate ! Sous la menace Dassault a obtenu de son propre chef une certaine liberté avec son developpement au civil...
Je crois que vous êtes dans le vrai.
(Et en plus vous avez réussi à faire une phrase encore plus longue que les miennes.....chapeau !).
McManus ne présente que le côté pragmatique et efficace de l'intérêt d'un salon comme le Bourget.
Ce qu'il dit est vrai, mais ignore la vision irrationelle des grands rassemblements festifs où tout est mélangé :
- Les milliards échangés dans le cadre de gros contrats (civils vomme militaires), personne hors les spécialistes ne peut se faire la moindre idée de ce que ça représente, c'est une échelle différente de ce que vous ou moi avons comme références (la baguette de pain, le prix d'une voiture, d'une maison...au delà ce n'est plus notre domaine....) mais rien que d'évoquer ces chiffres énormes on a l'impression de participer, comme ceux qui les manient.
-Les démonstrations aériennes ; n'en déplaise à quelques détracteurs "plus verts que verts", il n'y a pas d'autre endroit où l'on peut admirer la magie d'un chasseur Russe ou d'un gigantesque Airbus en évolutions aussi spectaculaires. (La démonstration du Casa, lors du dernier salon, était digne de Bob Hoover)
-La fête, les stands de frites qui côtoient les salons privés, mais bien en vue, où "monsieur tout le monde" espère apercevoir une personnalité qu'il pense avoir dû signer un de ces contrats...
J'assimile ça à une grand messe.
C'est inutile mais ça correspond à un besoin populaire de partager un bien extraordinaire (une cathédrale) avec ceux pour la grandeur de qui il a été bâti.
Et effectivement ça permet de faire passer plus facilement des contributions décidées "entre grands" au profit d'un avionneur (Dassault, Airbus, etc....) mais bel et bien prélevėes dans les poches de tout le monde...
Même, et surtout, pendant les périodes de disette où tout ce qui n'est pas de l'ordre du besogneux est interdit...
Répondre à ma prétendue « argutie » par une autre argutie mêlant contribution fiscale et adhésion à une politique industrielle, je vous laisse y réfléchir. On peut organiser des démonstrations de réussite et des fêtes, quand le temps est à la réussite et à la fête. En cette période troublée, les décisions ne sont plus rationnelles, Thierry Couderc en fait un résumé éloquent quelques lignes plus haut. Les salons virtuels sont un échec : c’était prévisible, et prévu. Les compétitions sportives virtuelles n’attirent que de rares happy few et passent inaperçues du grand public. Les manifestations sportives maintenues à huis clos le sont pour sauver les meubles et ne pas dénoncer des droits de diffusion télévisée particulièrement juteux (et onéreux, selon le côté où se place l’observateur). Organiser un salon professionnel mêlant business discret, show aérien, fête publique, est à ce jour et faute de maîtrise d’une épidémie utilisée -à tort ou à raison- pour tout remettre en cause, une équation sans solution. Les préfets ouvrent les parapluies, les organisateurs rechignent à être désignés responsables de fiascos sanitaires, et de fait, on ferme le ban plutôt que de tenter l’impossible. Je fais peut-être de l’argutie, mais le fait est que... c’est con mais c’est comme ça. Enfin, l’aéronautique industrielle, militaire ou civile, n’a pas besoin d’un show aérien et d’une journée publique pour boucler ses contrats. Le silence et la discrétion leur conviennent très bien. Dès lors, le Salon du Bourget ? On annule, et point barre. C’est le raisonnement, et m’est avis qu’à défaut d’être compris, il prouvera son « efficacité », j’entends par là son absence totale d’impact sur les affaires des industriels exposants habituels.
Vivre autrement s'impose. Comparer ce qui était à ce qui sera ne peux engendrer que de la mélancolie. Demain sera différent, heureusement. Revenons à l'essentiel passons du paraitre à l'Etre. C'est une peu le sens de votre message. Merci