Bientôt centenaire et une santé de fer retrouvée, Piper Aircraft s’impose à nouveau comme l’un des grands constructeurs d’aviation générale. Avec son catalogue restructuré, il est présent sur deux créneaux dynamiques du marché : l’entrée de gamme de l’aviation d’affaires et la formation des pilotes de ligne. Il a appris de ses erreurs.
Dans les années 90, son pocket jet a failli le couler pour toujours. Aujourd’hui, il aborde la transition énergétique, sans emballement, de manière pragmatique. Il se propose d’électrifier la flotte existantes des avions école. Pas moins de 28.000 avions. Il y a du grain à moudre…
Jusqu’à il y a encore quelques années en arrière, Piper Aircraft faisait parler de lui, plus pour ses plans de licenciements que pour ses avions. Il défrayait la chronique financière et juridique. Les repreneurs se succédaient et les litiges se réglaient devant les tribunaux. La marque qui s’est fourvoyée dans des directions qui lui ont coûté cher, n’était plus que l’ombre d’elle-même. La traversée de la zone de turbulences a été longue et périlleuse.
Le constructeur de Vero Beach qui s’est partagé le marché de l’aviation générale, pendant les décennies glorieuses, avec Cessna et Beechcraft, a tout simplement failli disparaître, avec l’arrivée sur le marché d’une nouvelle génération de constructeurs incarnée par l’américain Cirrus Aircraft et l’autrichien Diamond Aircraft. Les composites et les cockpits intégrés avaient ringardisé la tôle, les rivets et les cadrans.
Quand en 2009, Piper a été racheté par Imprimis, un fonds d’investissements basé à Singapour, appartenant au sultanat de Brunei, les commentaires n’ont pas toujours été tendres. Vu les résultats de ceux qui l’avaient précédé, ce nouvel investisseur exotique n’inspirait pas vraiment confiance. Et pourtant, c’est lui qui a permis le redressement de la société, en injectant des fonds et en confiant la direction de l’entreprise à Simon Caldecott.
Caldecott a pris sa retraite, il y a deux ans, après avoir restructuré le catalogue et remis en marche l’outil de production. Sous son impulsion, Piper Aircraft est redevenu un constructeur aéronautique qui compte à nouveau. Pour preuve les résultats 2022 qu’il affiche, les gros contrats qu’il a signés avec des écoles de pilotage et son carnet de commandes qu’il lui assure une rassurante visibilité sur les deux ans à venir.
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