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Jobs d’été, une porte d’entrée sur les aéroports

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Martin R.

Chercher un travail saisonnier, pour partir en vacances ou payer la suite de ses études, relève chaque année, d’un réel défi pour de nombreux étudiants. Mais ce passage obligé peut aussi s’avérer utile: votre job d’été peut déboucher sur un emploi à plus long terme.


Les activités liées au transport aérien renforcent généralement leurs effectifs durant l’été, à la fois pour combler les congés annuels des salariés, mais aussi pour faire face à la hausse saisonnière d’activité. Ainsi, la restauration, les services aéroportuaires et le commerce (les duty free notamment), recrutent plusieurs milliers de jeunes étudiants, dans les différents aéroports français. Comme l’explique Christine Versepute, assistante RH pour SSP (restauration), « les critères de recrutement sont la motivation, la motivation et le sourire! ». En effet, même si quelques secteurs privilégient certaines formations, le mot clé commun à tous ces recrutements (hormis un casier judiciaire vierge) reste la motivation du candidat.

Certains employeurs (et certains secteurs) exigent également un bon niveau d’anglais (dans ce cas, les entretiens peuvent comporter une partie en anglais). Danielle Testard, responsable de site pour DFA (duty free), précise que « les candidats doivent avoir un niveau de discussion qui est vérifier lors de l’entretien« . David Lemaitre, directeur d’Ibis Budget, récemment ouvert à Lyon-Saint Exupéry réalise, pour sa part, l’entretien intégralement en anglais.

Les étudiants, disponibles en été et véhiculés (pour cause de travail en horaires décalés) peuvent donc postuler dans les différents secteurs des aéroports qui les attirent. Les contrats sont, le plus souvent, des CDD à temps plein. Certains contrats à temps partiels peuvent également être proposés ; le temps de travail variant selon les attentes des employeurs. À l’arrivée des nouveaux travailleurs, une formation est proposée, afin de connaître les normes de sécurités et/ou d’hygiènes, les tâches à effectuer et les demandes particulières de l’employeur. Cette formation permet également de se familiariser avec les produits et services proposés, les relations avec les passagers, la demande et le rythme de travail.

Une fois embauchés, il suffira aux étudiants de prouver leurs sens des responsabilités, leur motivation, et leurs différentes qualités d’adaptation pour se voir proposer un poste à temps partiels le reste de l’année (pour ceux qui poursuivent leurs études) ou une embauche à plein temps (pour les étudiants ayant terminés leur formation)… en cas de besoin. En effet, de nombreux témoignages font ressortir que le prolongement des contrats, en fonction des besoins de l’employeur et de l’étudiant, sont fréquents. Danielle Testard explique qu’elle recontacte, durant sa campagne de recrutement, les étudiants salariés l’été précédent, pour leur proposer un contrat pour l’été à venir.

Le secteur aéronautique connaît des pic d’activité, non seulement en été, mais également lors des vacances de Noël et d’hiver. C’est pourquoi Nora Chikhaoui (Pôle Emploi) précise que de nombreux étudiants embauchés pour un contrat saisonnier d’été, dans le secteur aéronautique, sont régulièrement recontactés pour la saison hivernale suivante. De même, Stéphane Cortell de DHL(fret express), explique qu’il « recrute quelques étudiants pour l’été« , pour son équipe. « Mais d’autres équipes font appel à des étudiants qui travaillent pour elles toute l’année« .

Pour postuler, il existe de divers moyens :

  • Déposer une candidature spontanée via les sites internet ou mails.
  • Se rendre dans les aéroports avec un CV et une lettre de motivation (où sont inscrites les dates de disponibilités).
  • Via les agences pôle emploi qui organisent des sessions de recrutement d’emplois saisonniers.
  • À travers les différents salons et forums dédiés aux jobs d’été, qui réunissent dans le même temps, plusieurs employeurs potentiels.

Mélanie Rostaing

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Martin R.

Martin R. est le développeur et webmaster d’Aerobuzz depuis sa création en 2009. Développeur de formation, il a fait ses classes chez France Telecom. Il lui arrive d’oublier ses codes le temps de rédiger un article sur un nouveau produit multimedia ou sur un jeu.

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