Avec son livre « J’ai un métier ! », Julien Millanvoye, propose un reportage vivant sur ces ados qui apprennent un métier, trouvent un super boulot et s’éclatent chaque jour dans leur travail. En librairie le 7 mars 2013.
C’est lors des Olympiades des Métiers [[Les 42éme Olympiades des Métiers se dérouleront du 2 au 7 juillet 2013, à Leipzig en Allemagne. C’est en tout plus de 1 100 jeunes candidats venant des 64 pays membres de l’organisation internationale WorldSkills qui prendront part à ce plus grand rassemblement mondial de l’apprentissage et des métiers.[/note] que le journaliste Julien Millanvoye découvre le monde de l’apprentissage des métiers. « Les métiers techniques ont un avenir ici et maintenant, affirme Julien Millanvoye. On s’inquiète volontiers du taux de chômage parmi les 16-25 ans, du phénomène des élèves surdiplômés sans travail, mais on parle peu de la pénurie de main-d’œuvre qui frappe certains secteurs de l’économie. »
C’est vrai, les métiers dits « manuels » véhiculent parfois une image obsolète, parfois dégradante. « Lorsque j’étais ado, ces métiers ne me faisaient pas rêver. Il faut dire que mes professeurs de collèges s’étaient appliqués à nous les présenter comme des voies de garage menant tout droit à l’enfer du chômage. Il fallait passer le bac. A tout prix ».
Mais que dirait le soudeur qui ajuste une pièce destinée par exemple à un train d’atterrissage d’A380 ? Que dirait le peintre qui fignole les couleurs de la dérive d’un A320 ? Que dirait le manutentionnaire qui répare un pneu du Rafale ? Tout simplement génial ! Trop fier ! « A quinze ans, raconte encore Julien Millanvoye dans son livre, Jean-Baptiste devient donc autonome et gagne la moitié du Smic, soit à cette époque environ 650 euros mensuels. Aujourd’hui encore il se souvient de sa première paye. Il s’en souviendra toute sa vie… »
Certes, l’accès à ces métiers, souvent manuels, demande des efforts. Mais quitter l’école dès la première, toucher ses premières primes, accéder au monde des adultes, et apprendre un « vrai » métier, ça n’a pas de prix ! « Ce qui compte, explique Julien Millanvoye, c’est que le jeune écoute ses envies, pour pouvoir construire son propre trajet. J’ai rencontré, dit-il encore, des jeunes pour qui l’aéronautique représentait un monde inaccessible. Mais, via les métiers manuels et techniques (soudeurs, fraiseurs, etc.) ils sont parvenus à exercer un métier à la hauteur de leur passion. »
Bruno Rivière
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