Les aéroports français en hausse de 3% en 2012

Les aéroports français ont battu en 2012 un nouveau record de trafic en accueillant 168 millions de passagers, soit près de 3% de plus qu’en 2011. Les aéroports français constituent l’un des secteurs les plus dynamiques de l’économie nationale.

En 2012, de nombreux aéroports français ont battu leurs propres records de trafic. C’est en particulier le cas des deux grands aéroports français, Paris-CDG (+1,1%) et Orly (+0,3%), qui ensemble cumulent plus de 88 millions de passagers (+0,8%). Un niveau jamais atteint. En 2012, pour la première fois de son histoire, Nice franchi la barre des 11 millions de passagers. Marseille, celle des 8 millions. En un an, l’aéroport phocéen a gagné près de 1 millions de passagers.

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TOP 10 DES AEROPORTS FRANCAIS

| AEROPORTS|2012|2012/2011|
|Paris CDG|61.611.934|+1,1 %|
|Paris Orly|27.232.263|+0,3 %|
|Nice Côte d’Azur|11.189.896|+7,4 %|
|Lyon Saint Exupéry|8.451.039|+0,2 %|
|Marseille Provence|8.295.479|+12,7 %|
|Toulouse Blagnac|7.559.350|+8,2 %|
|Bale-Mulhouse|5.354.758|+6,0 %|
|Bordeaux Mérignac|4.380.185|+8,9 %|
|Paris Beauvais|3.862.562|+5,0 %|
|Nantes Atlantique|3.631.693|+11,87 %|

Source : Aerobuzz.fr

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Globalement, les aéroports français ont accueilli 168 millions de passagers, soit 3% de plus qu’en 2011. Cette croissance est en grande partie due au dynamisme des compagnies low cost, plus particulièrement de Ryanair et d’easyJet, qui ont multiplié les ouvertures de lignes, non seulement à l’internationale, mais également en domestique. Cette montée en puissance des low cost sur le marché intérieur français a contraint Air France a adopter une nouvelle stratégie qui s’est traduite par l’ouverture de bases à Toulouse, Marseille et Nice. Ces trois aéroports ont vu leur trafic s’envoler ! D’une manière générale, les aéroports régionaux affichent des croissances nettement supérieures à celles des aéroports parisiens qui continuent, toutefois à concentrer, plus de la moitié du trafic national (outre-mer compris) sur deux plates-formes. Une exception française…

Gil Roy