L’aéronautique est un secteur d’avenir. Une filière qui investit dans la formation de ses salariés ou de ses futurs salariés. © Airbus
En 2023, la filière aéronautique a recruté 25.000 personnes. Elle vise le même niveau en 2024. Des opportunités à saisir dans toutes les régions, avec ou sans qualification.
Quand Airbus vend un A320neo ou Dassault un Rafale se sont des centaines d’entreprises à travers la France qui se frotte les mains. Quand le président d’Airbus déclare qu’il veut produire 75 A320neo par mois en 2026 ou que le PDG de Dassault parle de 3 Rafale par mois, ce sont des milliers de chefs d’entreprises et de directeurs de ressources humaines qui se demandent comment ils vont faire pour trouver le personnel nécessaire pour atteindre ces objectifs.
Depuis des années, la filière aéronautique et spatiale est à la recherche de talents, c’est-à-dire de chaudronniers, d’ingénieurs, de câbleurs, de techniciens supérieurs, … Il n’y a pas un métier qui ne soit pas en tension. Il n’y a pas une entreprise qui ne recrute pas. La pandémie a donné un coup d’arrêt. Il a été de courte durée et la course à l’embauche a repris de plus belle.
En 2023, l’aéronautique a recruté 25.000 salariés (dont 7.000 alternants) et les effectifs sont revenus quasiment au niveau d’avant-Covid. En 2024, la filière parle d’ores et déjà d’un besoin de 20 à 25.000 recrutements. La difficulté est de le faire savoir…
En 2023, sur le salon du Bourget, 200 entreprises s’étaient organisées pour accueillir les candidats. Elles ont récolté 7.000 candidatures et en ont retenu la moitié. Bonne pioche ! Comme par le passé, le salon avait armé son « avion des métiers », un espace sur lequel les visiteurs peuvent rencontrer des professionnels qui leur parlent de leur quotidien. 60.000 visiteurs ont embarqué à bord de l’avion des métiers dont 5.000 scolaires.
Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas le dénigrement du transport aérien qui est la cause des difficultés de recrutement. Il y a d’abord le fait que tous les secteurs recrutent et que la concurrence est rude. Il a surtout le fait que l’industrie aéronautique a paradoxalement un déficit d’image. C’est sur ce point qu’elle a conscience de devoir se renforcer.
Pour les plus jeunes, il reste des places dans les centres de formation avec à la sortie des embauches garanties. Pour les autres, et notamment ceux qui veulent donner un nouvel élan à leur carrière professionnelle, pas besoin d’expérience ou de qualification particulière, les entreprises forment en interne. Pour tous, une seule adresse : « L’Aéro Recrute », le site mis en œuvre en 2023 par les industriels.
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