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La filière aéronautique peine à recruter faute de candidats

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Jérôme Bonnard

En 2018, la filière aéronautique et spatiale française a embauché quelques 15.000 salariés. Les PME et ETI ne sont plus les seules concernées par les difficultés de recrutement ; le phénomène rattrape les grands groupes.

L’an passé l’aéronautique en France a battu un nouveau record en termes d’emplois avec un effectif total de 195.000 personnes soit 5.000 de plus qu’en 2017. Et cette croissance devrait se poursuivre en 2018 comme le confirme Eric Trappier, président du GIFAS: « Nous prévoyons à nouveau 15.000 recrutements en 2019. Notre industrie continuera à investir dans de nouvelles compétences. » Pour faire face à ces besoins, le défi est perpétuel.

« Compagnons et ingénieurs, une pénurie de talents »

« Nous avons besoin de faire venir des talents dans notre filière, l’apprentissage est fondamental. Nous commençons à avoir du mal à recruter des ingénieurs, mais les vraies difficultés se situent parmi les compagnons et au sein des régions », a expliqué Eric Trappier. Si la région de Toulouse (27% des recrutements derrière l’Ile de France) s’en sort relativement bien, les autres bassins d’emplois souffrent.

Le diagnostic de Christophe Cador, président du comité AERO-PME au sein du GIFAS est même inquiétant. « L’aéronautique va avoir besoin de milliers de personnes dans les années à venir, or aujourd’hui certaines PME ne livrent pas à cause du manque d’effectif ». L’investissement dans les nouvelles compétences fait, une nouvelle fois, partie des priorités du GIFAS pour 2019, d’autant plus que la filière doit composer avec la population vieillissante et des vagues de départs en retraite à venir. Sur les 15.000 recrutements, la majorité comblent des départs à la retraite et seuls 4.000 sont des créations nettes. Conséquence, comme le précise Patrick Daher, président du GEAD (Groupe des Équipementiers Aéronautiques et de Défense du GIFAS), « la supply chain est sous tension, alors qu’elle créée presque autant d’emplois nets que les grands groupes. Proportionnellement à l’évolution de son chiffre d’affaires, elle embauche plus d’effectifs ».

Les jeunes et l’industrie : le désamour

« L’industrie souffre d’une mauvaise image auprès des jeunes » confie Eric Trappier pour qui, il faut « remettre l’industrie au cœur de l’économie française grâce notamment à l’apprentissage ». En 2018 la filière comptait 7.300 apprentis et contrats en alternance (+7% qu’en 2017). Pour répondre aux demandes des industriels en qualifications de tous niveaux (compagnons, techniciens, ingénieurs) la filière aéronautique a pour objectif d’augmenter de 50% l’apprentissage sur les 5 ans à venir.

Malgré cela, la difficulté réside aussi en comment attirer les jeunes. « Nous devons faire plus d’efforts pour convaincre les jeunes. Il y a pourtant de belles évolutions de carrière possibles au sein de la filière avec le développement des technologies et des opportunités internationales » regrette Christophe Cador.

Des jeunes ingénieurs séduits par les startups du numérique

Avec une vision passéiste de l’industrie, les jeunes se laissent facilement convaincre par des offres d’emplois à l’étranger et n’hésitent pas à s’expatrier sur le long terme. Les bataillons d’ingénieurs fraîchement diplômés se dirigent principalement vers les bureaux d’études et les technologues de l‘information et les startups. « La compétition est rude, les entreprises US viennent chasser chez nous ! Aujourd’hui les jeunes formés n’ont pas les deux pieds dans le même sabot. C’est sociétal » ironise Eric Trappier.

En d’autres termes, les jeunes savent ce qu’ils veulent et sont de plus en plus exigeants. « Les entreprises doivent se battre » ajoute Christophe Cador. « Il faudrait pourvoir aider les jeunes financièrement dans leur apprentissage, leur donner envie de rester dans une PME » conclut Eric Trappier. Lors du prochain salon du Bourget (17 au 23 juin 2019), où l’opération « avion des métiers » sera renouvelée, le Gifas annoncera des mesures de soutiens aux formations comme l’instauration de bourses et d’aides à la mobilité.

Jérôme Bonnard

 

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Jérôme Bonnard

Journaliste polyvalent, à la fois rédacteur et vidéaste, Jérôme a couvert tous types d'actualités pour la télévision en France comme à l'étranger et a été co-finaliste du Prix Albert Londres en 2012 pour sa couverture du conflit Libyen. Il est passionné par tout ce qui vole depuis son plus jeune âge et pilote sur ULM 3 axes. Il écrit pour Aerobuzz.fr depuis 2018, et co-anime la nouvelle émission JumpSeat sur Twitch, il travaille sur des nouveaux médias et enseigne le reportage vidéo en écoles de journalisme.

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  • Et bien, j'ai bien ri en lisant tous ces commentaires...parfois même estomaqué :-)

    Les problèmes de recrutement (d'après le filigrane de l'article) semblent avoir été identifiés, houraaaa! on est tous sauvés !
    Alors, on invite les jeunes à venir se renseigner au Salon du Bourget (c'est gratuit et Y'a pas foule durant les trois jours ouverts au public, tout le monde le sait) pour enrayer la fuite des jeunes (et des autres, d'ailleurs): "avion des métiers", ça fait rêver...

    Faire de la publicité sur les possibilités de formation, d'évolution (mensongère au passage), faire des appels de phare et tutti quanti pour attirer le badaud ne servira pas à grand chose face au rouleau compresseur nommé internet, et dont les jeunes (et pas que) sont très friands. Et je ne parle pas du système d'alternance, il faut arrêter de prendre les jeunes pour des chèvres, ils ont bien compris dans quelle impasse cela mène, et pour des clopinettes! (cf conditions d'obtention de la Part66)
    Et comme un problème en cache un autre, moins d'effectif dit plus de travail, donc plus de charge: les employés finissent par se lasser et bifurquer.
    Et comme tout fini par se savoir: il suffit d'utiliser les outils qui vont bien: Indeed, Glassdoor, LinkedIn... c'est édifiant
    Toutes ces entreprises qui se plaignent ont juste oublié une chose essentielle: fidéliser son client c'est bien, fidéliser son employé c'est encore mieux... et c'est pas moi qui le dit (cf Richard Branson).

    La plupart des métiers techniques en pénurie nécessitent une formation longue. La formation continue et l'expérience induite durant l'emploi sont une valeur ajoutée que les entreprises rechignent (si si) à reconnaître, et qui pourtant sont une obligation pour la bonne tenue des fonctions. C'est d'ailleurs le seul moyen pour stopper le turn-over, et de facto, la formation permanente des CDD, puis CDI...
    Il est certain que le système des vases communicants (débauchage, sourcing, etc...) a atteint ses limites depuis belle lurette.

    Avec ce genre d'article, je suis certain que tous les acteurs ont pris le dossier à bras le corps et que cette fois-ci, juré, ils ont compris. "c'est nous qu'on s'en occupe": ils adoptent des postures plaintives, voire mielleuses qui donnent la nausée.
    Mais, pour sûr, ils ont des alliés expérimentés sur qui s'appuyer: des cabinets de recrutement spécialisés, des "Talents captation managers" et autres gourous du sourcing, tels que Aérobuzz qui n'est moins que partenaire d'Aérocontact. Ce dernier, site web (spécialisé dans le domaine Aéronautique, vous l'aurez compris) sur lequel on peut postuler pour un poste de Boucher, Artisan BTP ou je ne sais quel métier en rapport direct avec le secteur... aéronautique !
    CQFD

    PS: J'invite à vous faire votre propre idée par la lecture de cette étude (datant de 2017!) concernant le manque de mécaniciens avions : https://www.oliverwyman.com/our-expertise/insights/2017/dec/risk-journal-vol-7/rethinking-tactics/not-enough-mechanics.html
    Disponible en PDF sur le même site.

  • En fait, à lire tous les commentaires, si la France n'est faites que de gens comme vous, à tous niveaux hiérarchiques, dans tous secteurs professionnels, rien d'étonnant à ce qu'il y ait autant de problèmes entre le monde du travail et le monde scolaire, vous êtes la preuve vivant de ce qui fait ramer se pays : les querelles enfarinées !

    Pour donner mon avis sur l'article, pour ceux qui me lirons et n'écrivent pas que pour pavaner, je suis d'accord avec certains, concernant l'Education Nationale (un des plus gros budgets de la Nation, voir le plus gros je crois bien). L'Éducation Nationale ne fait plus son travail depuis bien longtemps, les profs ne sont jamais sorti de l'école, ils finissent la leur et y retourne à nouveau ! Combien de professeurs peuvent se targuer d'avoir mis les pieds dans le monde réel du travail, que cela soit privé ou public (oui, il y a des ingénieurs techniques, techniciens, ouvriers qualifiés dans la Fonction Publique, pour rappel).

    De plus, il y trop peu d'intervenants extérieurs, invités dans les collèges généraux, pour parler de leurs métiers, d'un secteur particulier etc...

    D'ailleurs, l'armée rencontre les mêmes problèmes, certaines de ses composantes ne trouvent pas de candidats immédiats et, elle doit puiser dans diverses unités, pour remplir d'autres unités en besoin d'effectifs. Tout cela, parce que les parents de ces jeunes gens, ne savent pas tous déjà et parce que les professeurs de collèges, ne sont au courant de quasiment rien de ce qui concerne l'industrie !

    Je sais de quoi je parle, je suis né à Toulouse et dans mon collège et lycée, on ne parlait que peu d'aéronautique. J'ai fais un BEP, CAP (candidat libre), BAC PRO en chaudronnerie, puis un BTS (réorienté) et un BAC S en candidat libre. Je peux vous garantir qu'en chaudronnerie, on axe rien sur l'aéronautique et pourtant mon lycée est à deux pas d'une entrée du site AIRBUS Toulouse !!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    Comme disait l'un d'entre vous, beaucoup de blablas dans la presse et de la part des grosses têtes d'affiches, mais dans les faits et le monde réel, hors journalisme angélique, rien n'est très visible.

  • Dans mon entreprise il me semble que l'alternance pour formation d'ingénieur marche très bien, mieux maintenant que les stages car l'alternant reste plus longtemps donc il représente un meilleur "investissement". Pour les métiers operatifs c'est autre chose, et pour bien vouloir former des alternants en filière pro, encore faudrait il s'intéresser à la pérennité des ressources dans ce domaine. Or aujourd'hui c'est à grands coups d'intérim et de formation courte que l'on recrute les techniques (je ne parle pas des métiers où des qualifications ou agréments sont nécessaires).

    L'industrie n'est plus capable de susciter des vocations pour ces métiers parce qu'elle s'en est elle-même désintéressée et ne valorise plus assez les compétence. Ça n'engage que moi.

  • Le gros problème de l'aéronautique c'est que ça ne paie pas... Je suis technicien avec une licence et 6 ans d'expérience et on me propose souvent 1€ de plus que le SMIC. Super
    Mes amis se sont orientés côté soudage avec la même licence et ils touchent plus de 3000€

  • Voilà des décennies que les responsables ne cessent de "promouvoir" l'apprentissage et la formation par alternance sans se rendre compte que les entreprises ne jouent pas le jeu. Et c'est normal. Un employé d'une entreprise est payé pour "produire" et non pas pour jouer au professeur. Il n'a suivi aucune formation pour cela et en plus c'est un surcroît de travail car il doit faire son travail et en plus encadrer le jeune. Dans la réalité les entreprises qui prennent des apprentis c'est pour leur faire faire des tâches subalternes sans grande dépense.
    C'est à l'Education Nationale de former les jeunes quitte à puiser dans l'industrie ses professeurs pour coller au mieux au monde de l'entreprise. La cause de beaucoup de nos maux dont souffre notre société découle d'une inadéquation entre les sommes gigantesques que l'on met dans l'enseignement scolaire et les besoins de notre société. Il est impératif d'impliquer fortement les employeurs aux programmes de l'Enseignement National.
    Le travail manuel est avant tout victime de sa mauvaise réputation au sein des familles et pour cause car la considération va plutôt à la "tête" plutôt qu'aux "jambes". Je fais allusion à un célèbre jeu télévisé.
    Une idée n'est bonne que si elle est suivie par une réalisation d'excellence.

    • Bonjour stanloc.
      L'Éducation nationale pour recruter des profs "du métier" !
      Savez-vous qu' avec une PART 66 B1.1 B2 et B1.3, 15 ans d'expérience, votre salaire net de professeur contractuel sera inférieur à 1700 euros, avec en prime la précarité du statut et le sous équipement.
      De plus, on ne forme pas spécifiquement en Part mais en BAC et CAP plus mentions. Allez vendre cela aux entreprises.
      Des gens ici connaissent le problème des salaires en entreprise de l'aéro, ou l'on croise plus d'anciens bouchers, de couturières que de véritables mécaniciens de formation.
      C'est absolument vrai, la seule chose importante c'est le salaire que l'entreprise sera en capacité d’offrir à ses salariés.
      Et quand je vois que des gens ici préfèrent montrer du doigt l'orthographe à certains plutôt que de regarder en direction du problème de recrutement dans l'aéronautique, ils devraient avoir honte.
      Car si je comprends le propos honteux, la passion devrait permettre l'embauche d’esclaves sous Tranxene.

      • Stanloc, vous parlez d'heures, mais sans savoir.
        Je note cette jalousie bien connue chez les ignorants.
        Car si le volume de face à face élèves et de 18 heures, il y a en plus la préparation des cours (sous Part 147 et une préparation avec pédagogie Educ nat); la correction des examens CCF et finaux; la préparation de l'atelier,les commandes matériels,la préparation des examens, des réunions: parents, entreprises, pédagogique et administrative; des conseils de classes, des visites élèves en entreprises, trouver un stage aux élèves (énorme investissement en heures car oui!, les entreprises ne jouent pas forcément le jeu); la lecture, l'oral élèves et la notation de tout les rapports de stages; trouver du matériel pédagogique, car oui les moteurs et autres avions ne tombent pas du ciel vers les ateliers sans un professeur pour faire la jonction. De plus, les profs aussi ont des formations, et en sections aéro, c'est obligatoire: qualité,MTOE,ISO 9001,9111 etc.
        Le passage du CAEA c'est trés bien, il vous permettra de donner des cours en bénévolat pour le BIA aux élèves qui le souhaitent, après les heures de classe bien-sur ! puis de les accompagner pour les faire voler en club.
        Les opérations "coup de pousse" ou projet pédagogique.
        Les portes ouvertes de l'école mais aussi des partenaires (oups! le samedi et dimanche).
        L'accompagnement des candidats à la VAE métiers de l'aéronautique.
        Le remplacement d'un collègue.
        Les commissions d'examens mi juillet et j'en passe.
        Vous devriez avoir honte de dire cela.
        Car si l'on ne trouve pas de professeurs c'est bien que le métier n'est pas si facile et que la rémunération n'est pas à la hauteur.
        Et c'est souvent la même chose pour le recrutement en industrie aéro.

      • Lorsque vous parlez salaires (dans l'enseignement), n'oubliez pas de préciser le nombre d'heures de travail par semaine et le nombre d'heures de travail par an.
        Mon intervention ne voulait pas évoquer un rafistolage de l'E.N. mais une refonte complète de l'enseignement professionnel en ajustant la formation générale précédente dans la bonne direction. On parle beaucoup d'entreprises qui ne parviennent pas à embaucher car les formations des sans-emploi ne sont pas adaptées ou inexistantes.
        Il en est pour la rédaction d'une intervention sur ce forum comme de tout ce que l'on fait à longueur de journée, à savoir qu'il faut soigner son travail et dans le cas présent il faut au MINIMUM se relire deux fois avant de poster. Là aussi on peut parler de respect des autres. Poster un torche-cul relève de la goujaterie.

  • Bonjour
    En vous relisant, vous parlez, vous parlez beaucoup. Votre formation en élocution écrite est à revoir. Une formation de base, primaire à prévoir. Apprenez à faire des phrases construites avec le sujet, le verbe, des virgules et des points. Une formation de mécanicien en générale se construit sur les mêmes bases. En ce qui concerne les salaires, aller sur son lieu de travail tous les jours avec le sourire est déjà une large part du salaire. Des mécanos, il en faut de toutes sortes. Des passionnés cela est plus rare.
    Cordialement
    Michel BOUR

    • "Une formation de mécanicien en générale"
      Il y a une faute a :" générale" pas de "e" !
      :en général
      :en mécanique générale
      CQFC monsieur le professeur !

  • Ben si nos gouvernements successifs n'avaient eu de cesse depuis cinquante ans de dénigrer l'industrie et les formations professionnelles nous n'en serions pas là. Qui est le pays le moins industrialisé entre la France, l'Angleterre, l'Allemagne, nous !! Cocorico. Alors il est de bon ton de se lamenter mais commencez donc à vous demander ce que vous voulez pour ce pays messieurs.

  • Entre les propos des journalistes et la réalité il faut en prendre et en laisser.
    Soit disant Il faudrait des dizaines de milliers de pilotes de ligne aussi, mais il faudrait dejà que les compagnies aériennes acceptent de recruter ceux qui sont formés jusqu'à la QT JAR25 et qui n'ont pas d'heures sur la machine ?
    La France c'est beaucoup de blabla pour faire du show off, ça cest sûr ils sont champions du monde !

  • Il y a quelques années mon fils qui désirait faire un apprentissage en alternance a eu les pires difficultés à trouver un atelier intéressé, ceci alors que l'on disait déjà que l'alternance était la meilleure formation !

    • Quand on voit le dossier qu’il faut remplir et les responsabilités d’un patron pour prendre un apprenti, c’est rebutant.
      Bientot il n’y aura plus de mécanicien pour entretenir nos avions légers .
      Réglementairement trop complexe, bien souvent mal payé pour des emplois proposés par de très petites structures noyées par la paperasse et les charges de tous ordres et qui ont, pour la plupart, du mal à boucler les fin de mois.
      Pas très engagent pour un jeune qui préférera faire une carrière de mécanicien aéro dans nos armées ou chez Airbus!

  • faut dire aussi que soit la formation doit être de très mauvaise qualité car lorsque l'on fait la "fine bouche" (ou ne donne pas de suite) à des candidats ayant un BAC pro avec tous ses modules B1 validé pour préféré les formations boucher ou plâtrier (ben ouaip eux accepte des salaires de 1200€ !!) .. Ensuite il y en a où du boulot aéro a part sur Paris ? Paris ou Paris ?
    Perso je dé conseil à tous les jeunes ce boulot devenu ingrats et très mal payé et sans avenir sur notre territoire, un mécano poids lourd ou auto aura un bien meilleurs salaire avec tous les emmerdes en moins (au moins la nuit tu dort le cerveau au repos)
    A part les écoles qui s'en sortent en captant les folles sommes des collectivités local et de l'état , et qui envois ces jeunes sans réelle formation droit dans le mur. Je connais 1 promotions (d'une 10ene d’élevés ) en 4 ans plus un seul n'est resté dans ce métier ... Ca devrait faire réfléchir, mais non l'aéro n’intéresse que les politiciens de Toulouse ... Seul existe Airbus. et bientôt même air France ira faire entretenir ses avions en Angleterre ou en chine. Des licences 66 données à des avocats ou des toubib car ils ont entretenu leur DR400 ... ça fait rire si c’était pas catastrophique ...

    • Ça sent l’aigri.....

      PS : la qualité de votre travail est ce qui m’a poussé, moi, particulier dont ce n’était pas le métier, à passer une part 66. Merci de balayer devant votre porte

      • ... et vous avec de la ponctuation qui n'a rien à faire ici !
        De grâce, respectez les personnes qui n'ont pas la fibre de l'orthographe mais qui s'expriment avec respect et apportent leurs vécus .

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