Si l’apprentissage connaît un regain d’intérêt depuis 2016, il a vraiment fait un bond en 2019, avec une croissance de +16% (plus de 50.000 nouveaux contrats). Cette accélération de la croissance est due à la loi du 5 septembre 2018 qui assouplit de cadre réglementaire.
Au 31 décembre 2019, le ministère du travail recensait 485.800 apprentis en France et 353.000 nouveaux contrats signés en 2019. Le nombre d’apprentis a progressé de plus de 50.000 sur un an (+16%). Par rapport à 2018, selon le GIFAS, le nombre d’apprentis dans l’industrie aéronautique a progressé de 7 %. Au total, les entreprises du secteur forment plus de 7.000 apprentis.
La loi du 5 septembre 2018 est en passe d’atteindre son objectif qui est double : développer l’offre de formation et rendre plus attractive cette voie de formation. Ainsi, pour être plus près des besoins du terrain, les entreprises qui sont en manque de profils qualifiés ont désormais la possibilité de lancer leur propre centre de formation d’apprentis, sans autorisation administrative à demander, ni aux régions pour l’ouverture d’un CFA, ni à l’État pour le recrutement des formateurs. Avant la loi, il y avait 965 CFA en France. Au 31 décembre 2020, le ministère du travail en comptait 1.200.
Cette libéralisation du marché à l’ensemble des organismes de formation qui souhaitent dispenser des actions de formation par apprentissage et pour lesquelles un niveau de financement pour chaque contrat est dorénavant assuré explique en partie le regain d’intérêt des jeunes et de leurs familles pour la filière de l’apprentissage. Mais ce n’est pas la seule raison.
L’apprentissage est élargi aux adultes jusqu’à 30 ans. Il est revalorisé, avec une augmentation des salaires des apprentis, une aide financière pour les apprentis majeurs qui souhaitent passer le permis de conduire B et la création d’une aide unique pour les entreprises de moins de 250 salariés qui signent un contrat d’apprentissage avec un jeune qui prépare un diplôme ou un titre à finalité professionnelle équivalent au plus au baccalauréat.
Le fait que 87% des apprentis obtiennent un emploi dans les six mois suivant leur formation est également un argument de poids. Et puis il semblerait que les réseaux sociaux jouent un rôle d’accélérateur avec des apprentis qui se racontent spontanément. Et cela aussi c’est nouveau et c’est le reflet d’une nouvelle perception de son propre statut. Si les jeunes deviennent fiers d’être apprentis et qu’ils le disent et le montrent, alors c’est gagné !
Gil Roy
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