D’ici à 2020, le CFA des métiers de l’aérien prévoit de former 34% d’apprentis et de professionnels en plus par an par rapport à 2016. Pour relever ce défi, mais aussi pour faire évoluer ses formations dans le sens des besoins des entreprises, le CFA s’implantera à Paris-Le Bourget, en 2018. D’ici là, il va injecter plus de numérique dans ses pratiques pédagogiques pour individualiser ses formations.
Avec un taux de réussite de 95% aux Bac Pro aéro, Mentions complémentaires aéro et BTS aéro, le CFA des Métiers de l’Aérien démontre chaque année, depuis sa création en 1996, son savoir-faire pédagogique. Ces succès aux examens de l’Education Nationale sont validés par l’embauche, dans les deux mois après leur sortie de formation, de 75% des jeunes diplômés. Le CFA des Métiers de l’aérien est, à l’évidence, une excellente porte d’embarquement pour une carrière dans l’aéronautique. Malgré ses performances enviables, l’établissement francilien ne s’endort pas pour autant sur ses lauriers.
« Les attentes et besoin des entreprises évoluent vers encore plus de fiabilité, d’autonomie et de sens des responsabilités de leurs collaborateurs », explique Muriel Caristan, Directrice du CFA des Métiers de l’Aérien. « Les attentes et façons d’apprendre des apprenants évoluent aussi, en lien notamment avec l’exposition croissante à de nouvelles technologies de l’information et de la communication, qui s’infiltrent au quotidien dans nos façons de voir et de penser le monde. Rénover nos pratiques pédagogiques, en dépit de nos excellents résultats actuels aux examens et en matière de d’insertion professionnelle, s’impose ».
Pour le CFA, il s’agit de « former autrement et mieux » afin de prendre en compte la singularité des apprenants et les besoins des entreprises ce qui nécessite donc des modes d’organisation pédagogique souples.
Cette évolution va se traduire par la mise en place de parcours à la carte combinant présentiel et à distance, autrement dit une combinaison de cours classiques avec l’enseignent face à aux apprentis, et d’elearning. Ce mixte s’accompagne également d’une réorganisation des espaces physiques et suppose des investissements conséquents dans de nouveaux équipements.
Depuis la rentrée 2016, les 26 élèves de la Mention complémentaire « avion à turbine » constituent une classe pilote. 2017 sera l’année de test grandeur nature, avant le déploiement, à l’ensemble du CFA, à la rentrée 2018 qui est l’échéance que s’est fixée le CFA. « C’est aussi à cette date que nous quitterons notre site historique de Vilgénis à Massy, nous ouvrirons une véritable école à part entière sur notre plateau technique actuel de Toussus et ferons du nouveau site du Bourget notre implantation majeure », déclare Muriel Caristan.
Aéroports de Paris qui avec Air France, la FNAM et le GIFAS, est à l’initiative de la création du CFA (via l’Association pour la formation aux Métiers de l’aérien), va construire, sur un terrain situé sur la commune de Dugny-Le Bourget le futur centre de formation. « Nous serons ainsi locataires d’une plateforme numérique et moderne en proximité étroite de la future usine de production de pales d’hélicoptères d’Airbus Helicopters et d’Embraer, mais aussi d’acteurs majeurs de l’aéronautique comme Dassault Aviation, DFS, Air France et nombre d’autres entreprises opérant sur les plateformes de Roissy ou du Bourget », explique la directrice du CFA des métiers de l’aérien. Cet ensemble de 6.000 m2 aura une capacité d’accueil de 610 apprenants.
Le centre du Bourget sera complété par le site de Toussus-le-Noble qui va être restructuré pour accueillir 265 apprenants. « Nous allons transformer l’actuel plateau technique en un véritable pôle de formation, en connexion avec le plateau de Saclay. Des partenariats sont envisagés avec les lycées de Versailles et de Saclay pour les enseignements généraux de manière à limiter les investissements et à les concentrer sur d’autres moyens spécifiques ».
Le samedi 26 mars 2016, le CFA des métiers de l’aérien, ouvre les portes de son centre de Massy. L’occasion de juger sur pièce. L’industrie aéronautique recrute et une formation ciblée reste le meilleur moyen de décrocher un emploi.
Gil Roy
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