Dans la dynamique des Rencontres aéronautiques de Gimont, plusieurs lycées du Gers viennent d’entreprendre la construction d’une maquette à l’échelle 1 d’un Salmson 2A2. Le chantier est encadré par les Ailes anciennes de Toulouse.
Sans Bac+5, à l’extrême limite Bac+3, plus de salut aujourd’hui pour les jeunes qui arrivent sur le marché du travail ! Cette absurdité française, encore trop largement répandue dans les familles, conduit chaque année des dizaines de milliers de jeunes sur des voies de garage. Ce n’est pas parce que tous n’ont pas la capacité à suivre des études supérieures que l’orientation scolaire, dès lors qu’elle s’arrête au niveau d’un CAP ou d’un Bac professionnel, doit être subie. Encore faut-il lui donner un sens…
Au moment où l’industrie aéronautique peine à pourvoir ses postes de spécialistes, dans le Gers un projet fédérateur est en train d’entrer dans sa phase concrète. Il vise à conforter dans leur choix d’orientation, des lycéens engagés dans des études techniques courtes, en les amenant à s’impliquer dans la construction d’une maquette à l’échelle 1 d’un Salmson 2A2, le premier avion produit par Latécoère à la fin de la première guerre mondiale.
Ce projet s’inscrit dans la dynamique des Rencontres Aéronautiques et Spatiales de Gimont dont l’une des raisons d’être est précisément la création de passerelles entre le monde professionnel et celui de l’éducation autour de l’aéronautique. Il fédère plusieurs établissements scolaires du Gers, des partenaires publics et privés, ainsi que les Ailes anciennes de Toulouse.
L’association des collectionneurs toulousains a en charge la coordination du projet, au niveau de la mise en perspective historique, et surtout technique. Les Ailes anciennes de Toulouse mettent également à disposition des établissements scolaires le moteur et l’hélice du Salmson 2A2. Le lycée des Métiers de l’Industrie Clément Ader de Samatan a pris la charge de la coordination de tous les lycées impliqués dans le projet,
Chacun intervenant en fonction de sa spécialité. C’est ainsi que le lycée du Garros, intervient sur toute la partie du projet demandant des compétences liées aux filières du bois.
Ce projet est également soutenu par Latécoère. L’industriel, implanté à Gimont, offre de la matière rebutée, propose des visites de site de fabrication et organise des rencontres avec des professionnels. Pour sa part, Gimont accueillera le projet dans un lieu mis à disposition de l’Association Les Ailes Anciennes et qui d’ici le printemps 2013 abritera également une centre de formation professionnelle.
Au-delà de la construction d’une maquette grandeur nature, ce projet tend à donner un sens à une orientation scolaire en suscitant, sinon des vocations, une passion pour l’aéronautique et le travail bien fait…
Gil Roy
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