L'industrie aéronautique prévoit de recruter 25.000 salariés en 2023, ce qui n'arrange pas les affaires des entreprises du GIPAG. © Gil Roy / Aerobuzz.fr
Il ressort de l’enquête lancée au printemps par le GIPAG France (Groupement des Industriels et Professionnels de l’Aviation Générale) avec le soutien de l’OSAC) que le secteur est confronté à une pénurie aiguë de personnel.Les entreprises sont en recherche active de collaborateurs et de cadres pour accompagner leur développement.
« Le manque de salariés touche un grand nombre de secteurs économiques, mais, concernant l’aéronautique, cette carence confine à la pénurie. », déclare le GIPAG. Les besoins couvrent un large panel de métiers et de secteurs : mécaniciens (B1 et B2), responsables qualité/conformité, magasiniers, techniciens composite, peintres, pilotes professionnels, ingénieurs en R&D, ingénieurs support client, secteur des méthodes, etc. Les recherches portent sur des profils expérimentés ou juniors. « La principale demande des responsables des ressources humaines est simple : tous doivent avoir naturellement un goût prononcé pour l’aéronautique et la volonté d’y faire carrière. Plus d’une centaine de postes sont à pourvoir. »
Ces besoins ont été évalués au travers de l’enquête réalisée par le Groupement des Industriels et Professionnels de l’Aviation Générale (GIPAG France) avec le soutien de l’Organisme pour la Sécurité de l’Aviation Civile (OSAC). »Les sociétés qui ont répondu à ce questionnaire sont confrontées à deux facteurs qui peuvent entraver leur recherche : la méconnaissance du grand public, et notamment des parents de l’univers de l’aviation générale, mais également une attractivité moins forte de ce secteur face aux grandes entreprises de l’industrie, de la construction ou du travail aérien. » Dans le même le GIFAS a annoncé que la filière aéronautique allait recruter 25.000 personnes cette année en France dont 7.000 alternants. La pression sur le marché d l’emploi est extrême et pas forcément favorable aux plus petites entreprise que représente le GIPAG.
« Et pourtant, la typologie des activités et la diversité des tâches proposées dans ces entreprises de l’aviation générale préservent de la monotonie d’une activité professionnelle. » insiste le GIPAG. « Le cadre de travail est à dimension plus humaine, la notion de compagnonnage y est tout autant développée (voire plus) que dans de plus grandes entreprises du secteur aéronautique. Le salarié impliqué accède plus facilement à des responsabilités, notamment celle qui permet l’approbation pour remise en service (APRS) des aéronefs. » Cette signature est un engagement fort du titulaire de cette qualification qui atteste que l’appareil a été parfaitement réparé (ou entretenu) dans les règles et qu’il peut reprendre les vols.
Le GIPAG rappelle le rôle essentiel que joue le secteur de l’aviation générale qu’il représente : « le GIPAG France regroupe des écoles qui forment les pilotes de ligne de demain, mais également des ateliers qui entretiennent les avions dédiés à la formation, que ce soit en club (secteur associatif) ou en école. Il rassemble également des constructeurs, des sociétés de travail aérien pour le recueil de données en vue d’aménager le territoire. »
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